Demon Slayer : Infinity Castle, le phénomène qui secoue le box-office mondial
La machine Demon Slayer n’a pas fini de surprendre. Avec la sortie de Demon Slayer: Infinity Castle, premier film d’une trilogie qui adaptera l’arc final du manga, la franchise démontre à nouveau sa puissance économique et culturelle. Sorti en juillet 2025 au Japon, le film s’est rapidement imposé comme un succès historique, avant d’entamer une conquête mondiale qui redéfinit la place de l’animation japonaise sur la scène internationale.
Un démarrage record au Japon
Dès ses premiers jours, Infinity Castle a affiché des chiffres impressionnants. En seulement quatre jours, le film a généré plus de 7 milliards de yens de recettes, établissant ainsi le meilleur démarrage de l’histoire du cinéma japonais. Au fil des semaines, il s’est solidement installé dans le paysage culturel, atteignant plus de 200 millions de dollars de recettes rien qu’au Japon. Une performance qui le place parmi les titres les plus rentables de tous les temps dans l’archipel, juste derrière son prédécesseur, Mugen Train.
Une expansion internationale calibrée
La sortie mondiale a été pensée comme une véritable stratégie d’occupation des écrans. En août, le film a été distribué progressivement en Asie, avant de débarquer en septembre en Amérique, en Europe et en Inde. Cette dernière a marqué les esprits en organisant des séances dès cinq heures du matin, un honneur rarement accordé à un film étranger. Cette ferveur illustre à quel point Demon Slayer est devenu un phénomène culturel mondial, transcendant les frontières et les fuseaux horaires.
Des chiffres qui parlent d’eux-mêmes
À l’échelle internationale, Infinity Castle a rapidement dépassé les 90 millions de dollars en dehors du Japon, avec de solides performances en Corée du Sud, à Taïwan, en Thaïlande et dans d’autres pays d’Asie du Sud-Est. En cumulant les résultats domestiques et internationaux, le film a franchi la barre symbolique des 300 millions de dollars en moins de deux mois. Cela le propulse directement dans le cercle très restreint des films d’animation les plus rentables de l’histoire, aux côtés de Your Name, Spirited Away, Suzume et bien sûr Mugen Train.
Le poids d’un phénomène culturel
Le succès ne se mesure pas seulement en dollars. Les files d’attente, les projections spéciales à l’aube et les produits dérivés vendus à la vitesse de l’éclair témoignent d’un engouement bien plus large. Le marketing a joué un rôle essentiel, avec des objets collectors distribués dans les cinémas, renforçant l’idée que chaque séance est une expérience unique. Les spectateurs ne viennent pas seulement voir un film : ils participent à un rituel collectif, un moment de culture partagée.
Des critiques partagées mais globalement positives
Sur le plan artistique, le film impressionne par la qualité de son animation et la richesse de sa mise en scène. Les combats spectaculaires, portés par une bande-son immersive, ont séduit la majorité des spectateurs. Quelques critiques évoquent toutefois un rythme inégal, marqué par des temps morts qui rappellent qu’il s’agit avant tout du premier volet d’une trilogie. L’intrigue principale n’a pas encore révélé tout son potentiel, laissant présager des développements encore plus intenses dans les prochains chapitres.
Une place particulière sur le marché mondial
Le cas Demon Slayer est révélateur d’une tendance plus large : l’anime n’est plus un marché de niche. Avec Infinity Castle, l’animation japonaise prouve qu’elle peut rivaliser avec les blockbusters hollywoodiens, aussi bien en termes de revenus que d’impact culturel. Elle démontre également que les publics du monde entier sont prêts à se mobiliser pour ce type d’événement, quitte à se lever aux aurores pour assister à une projection.
Demon Slayer: Infinity Castle est bien plus qu’un film à succès. C’est un marqueur de l’époque, la preuve que l’animation japonaise occupe désormais une place centrale dans l’industrie mondiale du divertissement. En atteignant si vite les 300 millions de dollars de recettes, la franchise montre qu’elle n’a pas seulement séduit une génération, mais qu’elle est en train d’écrire l’histoire du cinéma contemporain. Et puisque ce n’est que le premier volet de la trilogie finale, il ne fait aucun doute que le phénomène Demon Slayer est encore loin d’avoir dit son dernier mot.