#AlummniICAN : Rencontre avec Lucas Lomuscio, Game Economy & System Designer chez Behaviour Interactive
Présentez-vous-en quelques mots…
Je m’appelle Lucas Lomuscio et je suis passionné de jeux vidéo, de littérature et de cinéma. A la fin de ma formation à l’ICAN, je suis parti au Canada afin de travailler dans le jeu vidéo, cela fait maintenant 5 ans que j’y suis.
Quand avez-vous intégré l’ICAN et pour quelle formation ?
J’ai intégré l’ICAN en 2012 pour le Bachelor en Game Design, j’ai complété la formation en 2015.
Quels ont été d’après vous, les vrais plus de la formation que vous avez suivie ?
Les plus de la formation sont nombreux :
– Les professeurs sont en majorité des professionnels, ce qui prépare vraiment à la vie en entreprise en acquérant les compétences recherchées par les studios.
– Les spécialisations sont le second point fort de la formation, car elles permettent d’acquérir des compétences dans des domaines autres que le Game Design, ce qui facilite les échanges et le travail en équipe. J’ai suivi par exemple, la spécialisation en Sound Design. Cela me permet aujourd’hui, lorsque je « désigne » de nouveaux systèmes, de me faire clairement comprendre par un Sound Designer et d’échanger efficacement sur mes besoins en anticipant les siens.
Quel souvenir gardez-vous de vos années d’étude au sein de l’ICAN ?
Un souvenir positif dans l’ensemble, je ne vais pas mentir, il y a eu des moments difficiles mais avec du travail, de la volonté et les professeurs j’ai réussi à les surmonter.
Quels conseils donneriez-vous aux étudiants qui suivent aujourd’hui cette formation ?
Ne baissez pas les bras, spécialisez-vous dans un domaine, sortez des sentiers battus mais surtout n’ayez pas peur de voyager pour un emploi ou une formation, vous avez accès à 27 pays, profitez-en !
Soyez curieux, lisez, sortez, allez au musée et jouez à des jeux auxquels vous ne joueriez pas normalement, vous êtes fans de FPS ? Jouez à des jeux de stratégie, il y a toujours quelque chose de nouveau à apprendre.
Le plus important est de rester à l’écoute et de ne pas avoir peur de poser des questions. Personne ne pourra vous reprocher de ne pas savoir tant que vous montrez une volonté de vous améliorer.
Avez-vous gardé contact avec vos anciens camarades ?
Oui j’ai gardé contact avec quelques-uns de mes anciens camarades, malheureusement pas autant que j’aurai voulu, mais la distance n’aide pas.
Concernant votre parcours professionnel :
Avez-vous rencontré des difficultés lors de vos entretiens d’embauche ? Si oui lesquelles ?
La plus grande difficulté que j’ai rencontrée, c’est qu’on me refuse un poste pour ne pas avoir assez d’expérience. Mais tout le monde passe par là je crois.
J’ai aussi connu le stress et la peur d’échouer. Le meilleur moyen pour les surmonter c’est de se préparer, se renseigner sur l’entreprise, jouer à leur jeu et comprendre que l’on est jugé non pas sur son CV mais ses compétences et sa personnalité. Une personne avec un an d’expérience mais qui est volontaire, engagée et prête à se retrousser les manches aura plus de chances qu’une autre qui a 3 ans d’expérience mais ne souhaite pas s’investir.
Votre formation vous a-t-elle permis d’atteindre vos objectifs professionnels ?
Ce qui est sûr, c’est que sans mon Bachelor en Game Design je n’en serais pas là aujourd’hui ! La formation à l’ICAN m’a permis d’acquérir les fondamentaux liés à mon métier. J’ai ensuite complété ces acquis par une formation au Canada.
Parlez-nous de votre poste (CDI?, mission…)
Actuellement je travaille chez Behaviour Interactive en tant que Game Economy Designer/System Design sur Dead By Daylight PC et Mobile en CDI.
Ma mission consiste à désigner et intégrer dans le jeu tout ce qui touche à l’économie du jeu :
– La progression du joueur (à quel moment le joueur déverrouille tel ou tel pouvoir, à quelle vitesse, quel ennemi il va rencontrer lorsqu’il atteint le niveau X,etc…)
– Le prix de chaque objet dans le jeu, la fréquence à laquelle le joueur trouve des trésors
– L’équilibrage et Live Design
– La monétisation
La BD numérique, un marché florissant
A l’ère de la lecture numérique, l’univers de la BD est en pleine mutation depuis déjà quelques années. Dans ce contexte, le marché de la BD numérique se structure progressivement, et les différents acteurs de ce milieu ne cessent d’enrichir leurs offres, tout en exploitant de nouveaux outils.
Un marché en plein boom
Depuis son apparition, la BD numérique remporte un franc succès, en particulier au niveau international. Au Japon par exemple, la lecture du manga s’est fortement dématérialisée, et la BD numérique possède aujourd’hui entre 15 et 20 % des parts du marché !
Du côté des Etats-Unis, le comics en version digitale rencontre également un immense succès. A l’heure actuelle, certaines franchises comme Marvel privilégient nettement leur offre numérique. Concrètement, elles possèdent très peu de points de vente et leurs comics sont réputés pour être beaucoup plus faciles à se procurer en ligne.
En France, le marché de la BD numérique semble connaître un rebond phénoménal depuis le début de la période de confinement. En effet, tous les libraires ont été contraints de fermer leurs portes et les maisons d’édition ont dû totalement interrompre leurs publications sur format papier. Les conséquences de ce phénomène ne se sont pas faites attendre : la plate-forme de lecture en streaming Youboox a par exemple enregistré une hausse de fréquentation de plus de 100 %, avec notamment une augmentation de 130 % de pages de BD et de mangas lues quotidiennement. De son côté, la plateforme spécialisée en achat de BD numériques, Izneo, a indiqué avoir enregistré une hausse de fréquentation de 150 % dès le début du confinement ainsi qu’une augmentation des lectures de BD en ligne de 120 %.
L’importance de se former
Pour l’étudiant passionné de BD et de nouvelles technologies, le fait d’orienter sa carrière vers la BD numérique semble constituer l’alternative idéale. Le numérique a en effet permis de faire émerger une immense quantité de nouveaux outils d’illustration, ce qui rend les possibilités infinies pour les auteurs et les dessinateurs de BD. Une importante technicité est toutefois attendue de leur part. Il est indispensable de maîtriser un bon nombre de logiciels spécifiques à la création graphique pour exercer ce type de métier.
Afin de posséder l’ensemble des compétences requises, il est préférable de suivre une formation spécifique. Certains établissements dédiés à la création numérique, comme l’ICAN, proposent même un Bachelor BD Numérique, comprenant des cours sur le design numérique, le dessin et le design graphique, ou encore la culture de la BD. De niveau bac+3, cette formation, dont le diplôme est reconnu par l’Etat, est idéale pour acquérir les compétences liées à l’univers de la bande dessinée et à ses multiples évolutions technologiques.
Par ailleurs, ce type de parcours ouvre un large choix de débouchés. Il permet d’accéder à des métiers propres à l’univers de la BD numérique, mais également à des postes relatifs au domaine de la communication digitale.
Le marché de la BD numérique est donc particulièrement prometteur, et la période de confinement qui vient de s’achever l’illustre parfaitement. La création numérique exige toutefois d’importantes qualifications techniques. Ainsi, il est vivement conseillé de suivre un parcours spécialisé pour exercer au sein de ce secteur.
#AlummniICAN : Rencontre avec Arnaud Vannier Associate Lead Game Designer chez Ubisoft
Présentez-vous-en quelques mots…
Je m’appelle Arnaud, je vais bientôt avoir 30 ans et je suis actuellement Associate Lead Game Designer chez Ubisoft à Chengdu en Chine. Avant ça j’ai exercé en tant que créateur indépendant en Corée du Sud et aussi travaillé en tant qu’artiste au sein de collectifs.
Quand avez-vous intégré l’ICAN et pour quelle formation :
J’ai intégré l’ICAN en 2010 en formation Game Design.
Quels ont été d’après vous, les vrais plus de la formation que vous avez suivie ?
En plus de nous rendre opérationnel au sein de l’industrie du jeu vidéo, la formation Game Design de l’ICAN permet de se familiariser à une multitude d’autres champs. Je pense par exemple aux games studies (recherche académique consacrée à l’étude des jeux), à l’utilisation du jeu/interactivité dans l’art, au graphisme, à la programmation… C’est pour moi le vrai point de différenciation entre l’ICAN et la plupart des autres écoles proposant une formation Game Design.
Quel souvenir gardez-vous de vos années d’étude au sein de l’ICAN ?
Je garde de très bons souvenirs de mes années d’études au sein de l’ICAN et je compte toujours beaucoup d’amis parmi les membres de ma promotion.
Ce fut extrêmement inspirant pour moi de pouvoir côtoyer le corps enseignant, qui m’a toujours impressionné par sa diversité et son niveau d’expertise.
Quels conseils donneriez-vous aux étudiants qui suivent aujourd’hui cette formation ?
Ne vous limitez pas à ce que l’on vous demande de faire. Sautez sur toutes les opportunités pour vous faire la main. Si vous n’en voyez pas, créez-les-vous-même, et invitez vos camarades à se joindre à vous !
Avez-vous gardé contact avec vos anciens camarades ?
Je compte beaucoup d’amis parmi mes anciens camarades, nous avons fabriqué des jeux ensemble après tout ! Je suis certain que l’occasion d’en refaire ensemble se présentera à nouveau.
Concernant votre parcours professionnel : Avez-vous rencontré des difficultés lors de vos entretiens d’embauche ? Si oui lesquelles ?
Non!
Votre formation vous a-t-elle permis d’atteindre vos objectifs professionnels ?
Non seulement ma formation m’a permis d’atteindre mes objectifs professionnels, mais elle m’a ouvert les yeux sur le champ des possibles…
Jeux vidéo : quelles sont les missions du FX Designer ?
Le FX Designer, ou FX Artist, joue un rôle fondamental dans les processus de créations audiovisuelles modernes, car c’est lui qui est chargé d’en concevoir les effets spéciaux. Ses compétences peuvent aussi bien intervenir dans la réalisation de films d’animation qu’au sein de jeux vidéo. Quelles sont les missions concrètes de cet expert de l’illusion, et quelle formation doit-il préalablement suivre ?
Un profil entre technicité et créativité
L’objectif principal du FX Designer est de concevoir des effets spéciaux qui pourront en mettre plein la vue à des spectateurs ou à des joueurs, en s’aidant de différents procédés numériques mis à sa disposition. Il peut, par exemple, être amené à créer une explosion, un orage, un feu d’artifice, de la fumée, du brouillard… Ses compétences reposent sur des connaissances très variées, basées sur les technologies 2D et 3D.
Très polyvalent, le FX Designer doit être en mesure de cerner les attentes de son équipe et de son directeur artistique afin d’orienter son travail et de le faire correspondre à l’univers souhaité. Par la suite, il doit mettre au point des effets au réalisme optimal pour ensuite les intégrer dans un jeu ou dans un film. Son travail est généralement soumis à différentes contraintes d’ordre technique. Le FX Designer doit aussi savoir s’adapter aux observations soumises par son réalisateur.
Quelles sont les principales compétences d’un FX Designer ?
Dans un premier temps, le FX Designer doit impérativement posséder un potentiel artistique étant donné que son métier induit un sens de l’esthétisme important. Rigoureux, il doit être capable de s’organiser efficacement et aimer travailler en équipe. Il arrive que le FX Designer soit contraint de travailler dans des délais relativement courts. Il est donc préférable qu’il sache résister au stress et à la pression.
De plus, le FX Designer doit s’intéresser aux nouvelles technologies et être réellement à l’aise avec l’outil informatique. Il est en effet quotidiennement amené à travailler avec des logiciels dédiés aux effets spéciaux et aux montages tels que Photoshop ou divers logiciels de traitement 3D…
Pour maîtriser l’ensemble de ces compétences pointues, il est indispensable de s’orienter vers une formation spécifiquement consacrée à la programmation et à l’animation. A ce titre, certains établissements spécialisés dans la création et l’animation numérique, comme l’ICAN, proposent d’intégrer un cursus exclusivement consacré au Game Design. Ce parcours, d’un niveau bac+5 et dont le diplôme est reconnu par l’Etat, permet à l’étudiant de se former à la conception de jeux vidéo, en passant par leur réalisation, leur modélisation et la création de leur univers ou de leurs effets spéciaux.
Le FX Designer joue donc un rôle primordial dans la création d’un jeu vidéo (ou d’une animation quelconque) puisque son niveau de qualité globale dépend en grande partie des compétences de cet expert. Très technique, cette profession exige toutefois d’avoir préalablement suivi une formation spécialisée dans le gameplay et le design graphique.
Point de vue d’expert : le métier de QA Tester dans le jeu vidéo selon Logan Jeanny, QA Tester chez Arkane Studios
La filière Game Design de L’ICAN permet aux étudiants de se former sur les trois domaines clés du jeu vidéo : le game design, la programmation et la direction artistique. Le métier de QA Testeur constitue un des débouchés de cette formation de pointe. Dans ce cadre, Logan Jeanny, QA Tester chez Arkane Studios, livre les particularités de son métier.
Les spécificités du métier de QA Tester dans l’industrie du jeu vidéo
Dans l’industrie du jeu vidéo, le Q/A Tester a pour but de s’assurer qu’une composante d’un jeu vidéo voire le jeu dans sa globalité fonctionne et permette à l’utilisateur de vivre l’expérience souhaitée. Dans un studio, il est celui qui passe le plus de temps sur le jeu, réalisant des tests. Cela peut aller jusqu’à 4000 heures de tests sur un même jeu.
Avec des jeux devenant de plus en plus complexes – ce qu’on appelle aussi « un agrandissement du scope du jeu » – on observe l’émergence de différents types de QA Testers.
Les Testers Internes, appelés aussi Dev Testers, travaillent directement dans les studios de développement. Ils doivent permettre que toutes les caractéristiques d’un jeu fonctionnent dans leur globalité et puissent être utilisées à grande ampleur par d’autres utilisateurs. Ils sont dans certains cas, dédiés à certains aspects d’un jeu et deviennent ainsi experts dans un domaine en particulière. On retrouve par exemple des experts au niveau sonore ou sur les animations de personnages.
Les Testeurs Externes ne travaillent pas directement dans les studios de développement. Ils sont du côté des éditeurs de jeux ou en agence de tests spécialisée en jeu vidéo. En fonction des versions reçues et des objectifs de tests donnés par l’équipe de tests internes, ils sont chargés de réaliser des tests plus poussés. Par exemple, ils peuvent tester les ouvertures de portes en réalisant 5000 répétitions pour s’assurer que le jeu ne « crash » pas à cause de cela. Certains s’occupent quant à eux de faire des tests sur les compatibilités hardware sur PC ou encore réalisent des tests spécifiques aux cahiers des charges des consoles.
La routine d’un QA Tester
Si la routine d’un QA Tester dépend de la phase d’avancement d’un projet, il existe des tâches qu’il effectue de façon récurrente.
Le QA Tester démarre sa mission en récupérant une feuille de route, appelée aussi « build note ». Il s’agit de la liste des ajouts et modifications qui ont été faits par rapport à l’ancienne version d’un jeu.
En fonction des ajouts, le QA Tester se rapproche des développeurs du jeu pour avoir un maximum d’informations, lui permettant d’identifier les problèmes déjà connus et les éléments non testables qui peuvent être amenés à évoluer.
Ensuite, vient l’étape de l’établissement du plan de tests : un listing non exhaustif destiné à tester une caractéristique du jeu. A partir de ce dernier, Le QA Tester effectue les tests, identifie les bugs et rédige un rapport dans lequel il explique pourquoi ces bugs se produisent en précisant leur gravité.
Les principales qualités requises pour devenir QA Tester
Un bon QA Tester pourrait se définir ainsi :
– Rigoureux : il doit décrire du mieux possible les bugs qu’il a identifiés durant ses tests afin que le développeur puisse les corriger.
– Méthodique : pour réussir à suivre le plan de tests établis, le QA Tester doit procéder avec méthode pour satisfaire les attentes des designers, développeurs et des joueurs.
– Bon communicant : il est capable de poser les bonnes questions aux bonnes personnes afin d’améliorer la productivité des tests. Etant en contact avec tous les corps de métiers, il doit avoir des qualités relationnelles et entretenir de bonnes relations avec l’ensemble des collaborateurs.
En plus de ces qualités, posséder des connaissances sur la création d’un jeu vidéo est un plus ! Cela facilite les échanges et le travail avec les autres pôles de production.
Nouvelles mesures phares sur l’alternance
Suite aux 4 mesures phares annoncées le 4 juin dans le cadre d’un grand plan de relance massif de l’apprentissage, le gouvernement a élargi le dispositif.
Objectif : soutenir financièrement les entreprises et maintenir le nombre d’alternant atteint en 2019.
Parmi les mesures :
1. Aide à l’embauche d’un alternant en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation de 5000€ pour les mineurs et 8000€ pour les majeurs, soit un coût quasi nul pour une entreprise pour la première année du contrat.
2. Dispositif étendu à tous les étudiants en contrat d’apprentissage de Bac à Bac+5 (niveau 6 et 7 du RNCP) ou en contrat de professionnalisation de Bac à Bac+3 (niveau 6 du RNCP).
3. Aide financière valable pour tous les contrats signés entre le 1er juillet 2020 et le 28 février 2021. Les jeunes en formation pourront donc rester jusque 6 mois dans leur centre de formation sans contrat au lieu des 3 mois actuels.
4. Toutes les entreprises sont concernées par ces aides, sous réserve d’atteindre un quota minimum de contrats d’apprentissage ou de professionnalisation dans leur effectif en 2021 pour les entreprises de plus de 250 salariés ou qu’elles ne soient pas redevables de la contribution supplémentaire à l’apprentissage.
Toutes nos équipes restent mobilisées pour accompagner les entreprises dans leur politique d’alternance.
Retrouvez toutes nos formations disponibles en alternance en cliquant ici.
Pour tout renseignement supplémentaire, vous pouvez contacter Charles Gosset, Responsable des Relations Entreprises de l’ICAN à l’adresse suivante: cgosset@ican-design.fr.
6 qualités essentielles pour devenir Programmeur de Jeux Vidéo
Dans l’univers du jeu vidéo, les professionnels de la programmation ont pour mission de donner vie aux scénarios imaginés par les concepteurs. Garant du bon fonctionnement du jeu, le Programmeur de Jeux Vidéo se charge de l’architecture informatique du jeu et écrit les lignes de code qui vont animer les personnages. Quelles sont les qualités nécessaires pour exercer cette profession ?
Un expert en informatique avant tout
Au quotidien, le Programmeur (ou Développeur) de Jeux Vidéo travaille en collaboration avec une équipe créative et technique dans le but de créer un jeu dans son intégralité. Doté d’un excellent relationnel, il doit posséder de solides connaissances en informatique et nourrir une réelle passion pour le gaming. Pour finaliser un jeu dans les temps, il est effectivement fréquent que le Programmeur de Jeux Vidéo soit amené à passer de longues heures devant son écran. Patient et rigoureux, il doit être en mesure de respecter des deadlines et de résister à la pression, même lorsqu’il est nécessaire de tout reprendre à zéro.
Parfaitement à l’aise avec les nouvelles technologies, le Programmeur de Jeux Vidéo utilise fréquemment des outils de développement en équipe (AlienBrain, SourceSafe), des langages de script (Python, Lua), et de la programmation Web (PHP, MySQL, Ajax, etc.). Ces outils du numérique faisant régulièrement l’objet d’améliorations, le Programmeur de Jeux Vidéo se doit de mener une veille active sur leur évolution afin d’être à jour sur leurs modalités d’utilisation. Par ailleurs, la plupart des langages informatiques sont conçus en anglais, et c’est pourquoi le Programmeur de Jeux Vidéo doit impérativement maîtriser la langue de Shakespeare.
Comment se former à cette profession ?
Les qualités requises pour devenir Programmeur de Jeux Vidéo sont donc très variées. Ce dernier doit faire preuve d’adaptabilité et de rigueur, tout en attestant de solides compétences en informatique et en développement web.
Face à la croissance considérable de ce secteur, il existe aujourd’hui de nombreuses formations permettant d’accéder au métier de Programmeur de Jeux Vidéo. Toutefois, les compétences requises pour exercer cette profession sont à la fois élevées et spécifiques. Les étudiants ayant suivi une formation spécialisée dans le domaine du jeu vidéo ont, selon le site de Studyrama, beaucoup plus de chances de s’insérer sur le marché de l’emploi. Certains établissements de la création numérique, tels que l’ICAN, proposent, par exemple, une filière Game Design, exclusivement consacrée à la création de jeux vidéo !
Ce type de poste offre aussi d’importantes possibilités d’évolution. Avec quelques années de pratique, le Programmeur de Jeux Vidéo peut, par exemple, devenir Lead Programmer, Directeur Technique, ou même Chef de Projet.
Pour l’étudiant passionné d’informatique et de gaming, le métier de Programmeur de Jeux Vidéo incarne donc un excellent choix professionnel. À la fois conforme à ses centres d’intérêts, cette profession lui offre aussi d’importantes possibilités d’évolution de carrière.
Game Designer ou Artist, quelle différence au juste ?
Bien qu’étant toutes deux rattachées à l’univers du jeu vidéo, les professions de Game Designer et de Game Artist sont de nature bien distincte, et chacune possède ses propres spécificités. Quelles sont les différences concrètes entre ces deux métiers?
Des tâches différentes
Le Game Designer et le Game Artist poursuivent le même objectif global : celui de proposer le meilleur gameplay possible. Toutefois, la création du gameplay doit être envisagée sous des angles variés, qui nécessitent différentes spécialisations.
De manière générale, on peut considérer le Game Designer comme le concepteur des mécanismes du jeu puisqu’il travaille sur l’ensemble des éléments qui vont donner vie à l’univers qu’il a imaginé. Ainsi, la qualité générale du gameplay va dépendre, en grande partie, de son travail.
Le Game Designer a la lourde responsabilité de réfléchir aux règles en vigueur dans le jeu, aux différents scénarios possibles, aux obstacles rencontrés par le joueur… Pour chaque jeu, il imagine d’abord une histoire, et se consacre ensuite aux différents éléments qui détermineront sa jouabilité.
La profession de Game Artist est, elle, davantage axée sur ce qui compose l’univers graphique d’un jeu. En effet, le rendu visuel du jeu vidéo est un élément capital : aujourd’hui, les « gamers » ne sont plus seulement en quête d’un jeu au scénario captivant, mais veulent également des graphismes de qualité, pour un rendu le plus réaliste possible.
Le travail du Game Artist peut donc aussi bien porter sur l’apparence des personnages que sur les décors, ou même des objets. Concrètement, le Game Artist doit être en mesure de s’approprier un univers pour offrir des graphismes immersifs qui s’accordent parfaitement avec le registre général du jeu. Grâce à ses qualités artistiques, il doit permettre au joueur de se sentir en immersion totale dans l’univers du jeu.
Des qualifications spécifiques
Hautement qualifiées, les professions de Game Artist et Game Designer nécessitent de posséder des compétences variées, issues de différents types de cursus. Le Game Artist est un expert en identité visuelle, alors que le Game Designer est un spécialiste de la conceptualisation. Dans ce contexte, il est conseillé d’avoir une idée précise de son projet professionnel avant d’entamer une formation en jeu vidéo.
Certaines écoles de la création numérique, comme l’ICAN, proposent plusieurs formations relatives aux métiers du jeu vidéo. Il existe, par exemple, une filière spécialisée en Game Design, qui garantit à l’étudiant d’acquérir toutes les connaissances nécessaires à la conception et à la programmation des jeux. Pour les étudiants souhaitant devenir Game Artist, une filière « Design 3D et Animation » est également proposée avec des enseignements orientés sur l’image et le développement 3D.
Les professions de Game Designer et de Game Artist sont donc toutes deux consacrées à l’élaboration du meilleur gameplay possible, mais elles œuvrent dans des champs d’actions différents. Si le Game Designer est chargé d’imaginer le fonctionnement du jeu dans son ensemble, le Game Artist concentre ses efforts sur la création de graphismes les plus esthétiques et immersifs possibles.
Eve Ylonga, Alumni ICAN et Groom Artist chez DNEG
Découvrez l’interview d’Eve Ylonga, diplômée de l’ICAN promotion 2018-2019 et aujourd’hui Groom Artist chez DNEG.
Speed Meeting en distanciel : RDV le 24 juin !
L’ICAN organise tout au long de l’année des événements dédiés au recrutement sous forme de Speed Meetings. Organisé en distanciel, le prochain Speed Meeting se tiendra mercredi 24 juin de 10h00 à 17h00 pour vous permettre de trouver un stage ou un contrat en alternance.
L’ICAN accompagne chaque étudiant dans la construction de son projet professionnel, et permet la mise en relation avec un réseau d’entreprises partenaires de l’école.
Ce speed meeting accueille des entreprises de secteurs variés, qui recrutent sur des postes de web designer, motion designer, UX designer, graphiste, tester QA etc. Entre TF1, BUT, Poiray ou encore Focus Home Interactive, les étudiants auront le choix d’orienter leurs parcours professionnels dans la direction de leur choix.
Comment y participer ?
Votre participation à l’événement est soumise à votre inscription préalable. Validez votre dossier d’inscription en ligne sans attendre pour être recontacté par le Service Relations Entreprises et accéder aux offres.