Plan séquence 3D animé : immersion cinématographique en image animée
Dans le cadre de leur module Animation , les étudiants en 3D à l’ICAN ont été confrontés à un défi de taille : réaliser un plan séquence entièrement animé en 3D, en s’inspirant du travail du célèbre concept artist Sylvain Sarrailh, reconnu pour ses univers riches, oniriques et détaillés.
Un travail entre narration visuelle et performance technique
Le point de départ ? Une sélection de 13 illustrations de Sylvain Sarrailh, tirées au hasard par chaque étudiant. Leur mission : recréer l’ambiance et les éléments visuels de leur image, jusqu’au moindre détail, dans un espace 3D réaliste. Modélisation, texturing, animation des éléments vivants ou mobiles présents dans la scène… rien n’était laissé au hasard. L’objectif : faire vivre une image figée en un travelling fluide, immersif et expressif.
Un processus rigoureux en plusieurs étapes
Pour structurer leur production, les étudiants ont suivi une méthodologie en trois temps :
- Rendu blanc : modélisation complète sans textures pour valider les formes et le cadrage.
- Rendu couleur : application des matériaux et des lumières pour renforcer l’ambiance visuelle.
- Rendu final : intégration des micros-animations présentes dans la référence (végétation qui bouge, objets animés, éléments flottants…) avec un mouvement de caméra en travelling avant, sans coupe – l’essence même du plan séquence.
Une initiation au storytelling par la caméra
Au-delà de l’exercice technique, le projet pousse à réfléchir au cadrage, au rythme et à la narration. Comment la caméra peut-elle raconter une histoire, même en quelques secondes ? Comment insuffler de la vie à une scène sans personnage principal ? Ces questions ont été au cœur du processus de création.
À l’ICAN, apprendre à raconter en 3D
Ce projet illustre parfaitement la philosophie pédagogique de l’ICAN : apprendre en produisant, en explorant les limites entre technique, art et narration. Avec des modules ancrés dans la réalité des métiers de l’animation et du jeu vidéo, l’école forme des profils complets, capables de passer de l’image statique à la scène vivante.