Qu’est-ce que le Voxel Art ?
Le voxel art a depuis bien longtemps dépassé le pixel art. À la fois technique de développement et de création des jeux vidéo et processus créatif en soi, qu’est-ce que le voxel art, quels sont ses enjeux dans l’industrie vidéoludique et sa portée dans les innovations numériques contemporaines ?
Voxel Art : le concept
Le terme voxel est un dérivé de la contraction de « volumétrique » et pixel. Le voxel art est une forme de design numérique dans lequel les modèles 3D sont construits par des cubes en trois dimensions appelés Voxels. Ces cubes, ou voxels, sont créés sur des logiciels professionnels : les éditeurs de voxel art. Après leurs créations, les modèles voxels sont exportés sous la forme de fichiers de modèles en 3D qui seront intégrés à des animations ou à des jeux vidéo.
Attention, le voxel art n’est pas du pixel art. Le voxel consiste en un cube 3D qui occupe une seule position de grille et qui bénéficie d’une valeur de couleur. Le voxel occupe donc une valeur de position spécifique et entière au sein d’un espace tridimensionnel virtuel. Ainsi, le voxel dispose d’un axe supplémentaire au pixel, l’axe Z, qui indique sa position dans un espace 3D, il a donc un volume, une hauteur, une longueur, une largeur et une profondeur.
Les pixels sont par ailleurs stockés dans les formats d’image. Les voxels, quant à eux, ont leur propre support : .VOX (Sur Magical Voxel) ou .VOXELS pour Mega Voxels Play. Les voxels ne peuvent être modifiés sur un éditeur d’image, comme photoshop, ce qui est le cas pour les pixels qui constituent des illustrations.
Le voxel art peut ainsi être considéré comme une excellente introduction à la modélisation et à l’animation 3D. Il permet d’expérimenter des constructions, des positions dans l’espace tridimensionnel et de découvrir les matériaux 3D. D’ailleurs, dans la création de jeu vidéo, le voxel va bien plus loin que le pixel, en adoptant un matériau et une texture à soi.
Applications du voxel art
Le voxel est principalement utilisé dans la création numérique en vue de produire des animations ou des jeux vidéo. Néanmoins, c’est une méthode dont les applications sont multiples et hétérogènes.
Le voxel est très bien adapté à la représentation en volume d’éléments comme les membres du corps humain. On utilise donc le voxel dans l’imagerie médicale (scanner, IRM, etc). On retrouve également des éléments de voxel dans les simulateurs de vol de l’armée. Les secteurs de l’astrophysique et de la géophysique utilisent aussi la méthode.
Le voxel art se prête également très bien à la production d’infographies de qualité, ludiques, attractives et engageantes. Des artistes comme Sir Carma utilisent pleinement la méthode pour produire de véritables œuvres d’art.
Le jeu vidéo reste dominant dans les applications voxel, en raison notamment du succès colossal du jeu Minecraft dans les années 2010. Les licences Outcast ou Delta Force se concentrent également autour de la technique. Dans le monde du jeu vidéo, le voxel art s’associe particulièrement bien aux jeux sandbox (bac à sable), qui font appel à la créativité du joueur sans objectifs véritablement prédéfinis. Ainsi, avec le voxel art, on assiste à l’essor des gamepaly avec des énigmes à résoudre ou des PNJ à créer (personnages non-joueurs).
L’engouement du public est là : on apprécie empiler les cubes pour créer des personnages, des villes et des univers dans un objectif non-défini a priori, si ce n’est, finalement, que la création (ce qui est propre à l’art, et donc au voxel art).
Les enjeux du voxel art dans le jeu vidéo sont colossaux, la méthode attire un public très large. C’est aussi une méthode très populaire dans le domaine des NFT et de la production d’art digital.
Le style cubique du voxel art est aussi une caractéristique fortement appréciée des amateurs et des professionnels de l’architecture digitale. On voit donc de nombreux experts du voxel art produire les plus grands bâtiments du monde pour les proposer et les intégrer dans le métavers. Il existe d’ailleurs une plateforme de métavers intégralement dédiée au voxel art : voxels.com. The Sandbox a, quant à elle, adopté l’esthétique voxel pour créer ses avatars. Elle propose à ses utilisateurs de monétiser leurs expériences de jeu et donne accès à un éditeur : Voxedit, facile d’utilisation.
À ce titre, le jeu Industries of Titan s’empare du voxel art pour proposer une approche unique de la construction des villes. L’objectif est de gérer une société gigantesque, ce qui requiert de créer, bâtiment par bâtiment, une véritable métropole industrielle.
Quels outils logiciels pour le voxel art ?
Les professionnels de l’animation 3D et du jeu vidéo utilisent des logiciels permettant de créer du contenu voxel. Le leader du secteur est Magica Voxel, un éditeur qui s’adresse aux débutants comme aux experts. Il permet de créer des modèles 3D simples au même titre que d’accéder à des fonctionnalités de haut niveau. Disponible sur MacOS et PC, il permet d’inclure ses créations dans la grande majorité des applications 3D, dont le fameux Blender, très utilisé dans l’industrie vidéoludique.
Avec Magica Voxel, l’interface est considérée comme une ardoise vierge, que l’utilisateur personnalise. Il crée des modèles et élabore du contenu en voxel art par étapes. Par exemple, il commence en créant la base : assemblement de cubes, positionnements, couleurs, etc.
La haute technicité des licences créatives du voxel art explique que les experts du jeu vidéo suivent des formations spécialisées en 3 ou 5 ans pour maîtriser la discipline. Au titre de leur cursus, ils apprennent tous les principes du voxel et maîtrisent les outils du secteur.
Le voxel art fait en effet pleinement partie du game art, les professionnels apprennent donc à maîtriser la technique en vue de proposer des jeux vidéo complets et de qualité. C’est ce que propose l’ICAN à l’occasion de son cursus complet en Game Art qui se déroule selon la modalité de l’alternance.
À la fois méthode de production et art à part entière, le Voxel Art prend une place centrale dans l’actualité de la création numérique.
Retour sur la soirée d’inauguration du Campus Design et Digital
Pour la rentrée de septembre 2022 le Réseau GES – Eductive a fait peau neuve en créant un campus innovant dédié au Design et au Digital. Situé 64 rue du Ranelagh, dans le 16ème arrondissement de Paris, le complexe scolaire regroupe 3 écoles : ICAN, ECITV et EDBS. Ce nouveau campus promet de beaux projets en termes d’enseignement mais également pour le bien-être des étudiants. Retour sur la soirée d’inauguration.
L’inauguration du nouveau Campus Design & Digital
Le mois dernier a eu lieu la soirée d’inauguration du campus Design & Digital. Jonathan Azoulay, Directeur Général du Réseau GES – Eductive, Annabel Bismuth, Directrice Académique du Réseau GES, Francis Spziner, Maire du 16e arrondissement ou encore Isabelle Nizard, adjointe au Maire en charge des Affaires Scolaires, étaient notamment présents pour cet évènement.
« Face à la croissance de nos écoles et à nos ambitions pédagogiques, les anciens campus de ces trois écoles ne suffisaient plus. Ce nouveau campus, plus grand, plus innovant, permet à nos apprenants de développer encore davantage leur créativité et de vivre une réelle expérience étudiante. » évoquait Jonathan Azoulay, Directeur Général du Réseau GES – Eductive, lors de cette soirée.
Au programme : des démonstrations des projets étudiants, un stand de réalité virtuelle, un espace shooting photos professionnelles, des graffeurs, une dégustation de vins et chocolats, un cocktail dinatoire… Une soirée qui a mis à l’honneur les étudiants et les équipes des écoles.
Un nouveau campus dédié à la formation digitale
Accueillant près de de 1 300 étudiants, allant du Bachelor au MBA, le campus de 3 000m2 possède des salles dotées d’un équipement dernier cri, un plateau TV avec une régie, des salles mac et pc, un studio photo, une cafétéria équipée et même une salle de réalité virtuelle.
Les directeurs ont mis les bouchées doubles afin de garantir à leurs élèves un enseignement de qualité dont la priorité est la professionnalisation. L’ECITV et l’ICAN ne sont pas à leurs premières collaborations car les deux écoles travaillent ensemble régulièrement lors de Hackathon inter-écoles.
Le regroupement permettra de créer une osmose autour de projets pluridisciplinaires ; le jeux vidéo, le digital et l’audiovisuel étant intimement liés dans l’essence même de leurs créations. Ce n’est pas qu’une simple cohabitation, c’est avant tout une collaboration créative.
« Tous nos étudiants ont une fibre pour le design, qu’ils vont exploiter sur différents supports, dans l’objectif de créer des projets innovants, et de réunir les étudiants autour d’un socle commun plutôt que de les scinder » complète Jonathan Azoulay.
Ce nouvel espace, pensé autour de l’enseignement d’excellence et de l’expérience étudiante, offre un environnement contemporain, connecté, fonctionnel et chaleureux.
Comment devenir designer graphique ?
Designer graphique, designer numérique, infographiste ou graphiste : les appellations ne manquent pas pour qualifier cette profession hybride. Comment ne pas confondre chaque fonction, bien comprendre en quoi consiste le métier de designer graphique et s’y former ?
Qui est le designer graphique ?
Attention, le designer graphique n’est pas un simple infographiste. S’il est exécutant des directives de son directeur de projet ou de son directeur artistique, c’est un technicien supérieur du design numérique. Il connaît les méthodes de réflexion et de production propres au Design. Il sait rechercher une solution applicable à un problème pratique en vue d’améliorer l’utilisation de ses produits et de répondre aux attentes de ses clients.
À ce titre, le designer graphique peut proposer des conseils techniques lors de l’élaboration des projets auxquels il participe. Son objectif, c’est de traduire un message, un concept ou une valeur en image facilement mémorisable et reconnaissable pour le grand public. Il met par conséquent à contribution des besoins marketing et communication de ses clients ses propositions artistiques séduisantes pour le public.
En pratique, devenir designer graphique, c’est vouloir endosser des missions techniques et artistiques. C’est en effet ce professionnel de la PAO qui élabore l’identité visuelle de ses clients, l’esthétisme de ses supports de promotion, ou même ses campagnes de communication. Aujourd’hui, le designer graphique exerce également dans le domaine digital : il propose des supports et des contenus communicationnels qui ont vocation à être diffusés et consultés en ligne.
Contrairement à l’infographiste, le designer graphique doit savoir travailler sur tous les types de supports actuels et les médias contemporains. Ainsi, il doit aussi bien pouvoir travailler sur des supports print que des supports web, pour décliner l’identité graphique sur tous les supports imaginables de leurs clients.
Devenir designer graphique : un œil d’artiste
L’aspect artistique du métier de designer graphique est central, néanmoins cet expert de la communication visuelle doit veiller à ce que ses propositions restent cohérentes avec les objectifs et les contraintes de son cahier des charges. En effet, ses prestations s’inscrivent dans divers secteurs d’activité et doivent répondre à des exigences économiques, budgétaires et techniques.
Cependant, les structures spécialisées en communication visuelle apprécient les profils uniques et qui sortent de l’ordinaire. Une bonne identité visuelle doit se démarquer de la concurrence et ainsi, des propositions artistiques, originales et innovantes sont très appréciées des entreprises comme des consommateurs. La « patte » ou l’œil d’un bon designer graphique peut donc considérablement jouer sur la réussite d’une campagne de promotion.
Les agences de publicité et les recruteurs du secteur le savent. Ils apprécient par exemple de pouvoir consulter le book de leurs candidats ou d’observer les projets auxquels ils ont participé pendant leur vie étudiante et professionnelle.
Devenir designer graphique requiert-il une compétence sectorielle ?
Si une compétence métier est appréciée des recruteurs du secteur, ce n’est pas une condition pour devenir designer graphique. Ce qui est important, c’est de faire preuve d’un esprit d’analyser permettant de proposer des créations de communication en lien avec les besoins de son client :
- Valeurs de la marque.
- Dynamiques, contraintes et enjeux de son secteur.
- Concurrence et aspect de démarcation.
- Public cible, etc.
Naturellement, il est conseillé de pratiquer très rapidement le design graphique et numérique en vue de cumuler de l’expérience sur le terrain et d’élargir sa vision artistique et technique du métier. Un individu qui a travaillé sur de nombreux projets différents peut faire des propositions ciblées, innovantes, impactantes et engageantes pour le public.
Attention, devenir designer graphique requiert également de savoir travailler en équipe pluridisciplinaire. En effet, la création des supports de communication fait intervenir de nombreux spécialistes : directeurs de la communication ou même rédacteurs. Par ailleurs, le designer graphique doit être flexible professionnellement et s’adapter rapidement à ses conditions de travail. S’il exerce dans une grande structure, il sera principalement attendu de lui qu’il œuvre à l’élaboration du concept de l’identité visuelle. Dans une entreprise plus petite, il supervisera les étapes créatives, la réalisation des supports et effectuera le suivi de l’impression et de la diffusion.
Que faut-il savoir pour devenir designer graphique ?
S’il existe de nombreux débouchés à la filière du design graphique et numérique, il s’agit d’une profession très attractive. Pour devenir designer graphique, il est donc conseillé de se démarquer des autres candidats.
Afin d’y parvenir, il faut suivre une formation spécialisée et complète au sein d’un établissement expert du design graphique et numérique. Le candidat qui souhaite devenir designer graphique obtient ainsi une véritable carte de visite. Les recruteurs du secteur connaissent parfaitement l’offre de formation sur le marché et donnent plus favorablement leur chance aux individus qui ont suivi un cursus spécifique :
- En alternance.
- De haut niveau académique.
- Orienté vers la technique, etc.
Ces formations premium sont accessibles au sein des instituts spécialisés, qui mettent à disposition de leurs étudiants les meilleurs locaux ainsi que les derniers logiciels des designers graphiques professionnels. En effet, la maîtrise à très haut niveau des solutions Adobe, Photoshop ou encore InDesign est absolument incontournable pour exercer la profession. Attention, si les logiciels de PAO ont quasiment pris la place des crayons, il est important que le designer graphique sache dessiner de manière classique.
Une fois qu’il est parvenu à devenir designer graphique, le professionnel devra effectuer une veille constante de son secteur et savoir très rapidement prendre en main les dernières propositions logicielles sur le marché, ou la version actualisée de ses supports de travail.
Le Bachelor Game Design de l’ICAN permet d’obtenir le titre de designer numérique. Grâce à l’enseignement premium en alternance de l’établissement, les étudiants diplômés peuvent exercer comme designer graphique en 15 mois ou 2 ans.
Selon la structure qui l’emploie et son expérience professionnelle, un designer graphique peut obtenir après quelques années d’exercice un salaire avoisinant 35 000 euros annuels bruts. Les seniors obtiennent généralement presque 80 000 euros de rétribution.
L’industrie du jeu vidéo, un secteur exigeant qui ne connaît pas la crise
La demande pour travailler dans l’industrie du jeu vidéo est de plus en plus grande et ce secteur a beaucoup à offrir. Métiers de passion, de nombreuses opportunités s’offrent à ceux qui voudraient faire carrière dans ce secteur. Mais quels sont les débouchés ? Comment réussir à être embauché dans les studios leaders du jeu vidéo ?
Le jeu vidéo, un secteur qui recrute
« Le jeu vidéo est le secteur du divertissement et de la culture le plus rentable en France, loin devant le cinéma et les livres », soutient Emmanuel Forsans, Président de l’Agence Française pour le jeu vidéo.
Avec plus de 300 milliards de dollars de recettes au niveau mondial (étude publiée par le cabinet Accenture) et 2,7 milliards de joueurs dans le monde, soit plus d’un tiers de la population mondiale, le secteur du jeu vidéo ne connaît pas la crise. En 2021, le jeu vidéo français représentait 5,6 milliards de chiffre d’affaires et ce chiffre continue de croître.
Pour répondre à cette demande, les studios de jeu vidéo recherchent en permanence de nouveaux talents formés, capables d’apporter une vision, une expertise et des compétences techniques solides. En 2019, pas moins de 2000 emplois étaient destinés à cette industrie.
Les métiers proposés évoluent constamment, au rythme des innovations technologiques. « En l’espace de dix ans, un quart des métiers actuels sont sortis de terre » explique Julien Villedieu, délégué général au Syndicat national du jeu vidéo.
De nombreux débouchés
Le secteur du jeu vidéo fascine et attire. Pourtant, seulement 36% des adolescents ont connaissance des différents métiers qui le composent.
Qu’ils soient techniques ou artistiques, bien des métiers sont accessibles. C’est en ce sens que des écoles spécialisées dans le jeu vidéo, comme l’ICAN (Institut de Création et Animation Numériques), forment les talents de demain.
Avec des cursus spécialisés de Bac à Bac+5, les étudiants découvrent et se forment à un métier. Après l’obtention de leur diplôme, les étudiants peuvent exercer en tant que Game Designer, 3D Artist, Graphiste, Programmeur, Level Designer, Concept Artist ou encore Testeur QA.
Des compétences primordiales
Pour réussir dans ce secteur, le profil des candidats doit être pluridisciplinaire et maîtriser la gestion de projets, le game design, la modélisation 3D et beaucoup d’autres disciplines. Il est indispensable de savoir manier des logiciels comme Unreal Engine, Adobe Substance 3D Painter ou encore Blender.
Savoir concevoir un jeu vidéo, c’est aussi connaître sa cible, ses habitudes de jeu mais aussi ses concurrents et son marché. La communication et l’écoute sont également des qualités fondamentales pour travailler dans ce milieu car la majorité des projets se font collectivement.
Il faut indéniablement être passionné, car la charge de travail est conséquente et les projets demandent un investissement sans faille.
« Lorsque j’ai décidé de faire de ma passion mon métier, je souhaitais savoir comment créer un jeu de A à Z. L’ICAN ne propose pas qu’une formation en Game Design, elle nous forme également à la programmation, au graphisme, à la création sonore… La polyvalence que nous offre l’école m’a permis de m’ouvrir à tous ces domaines et ainsi me présenter aux entreprises avec un profil très complet. » ajoute Esther Bergès, ancienne étudiante du Mastère Game Design promotion 2018, désormais Designer chez Rockstar Games.
L’immersion par l’alternance
Professionnalisante, l’alternance permet aux étudiants de se former avant la fin de leur cursus scolaire et de mettre en pratique les savoirs acquis lors de leurs études.
C’est pourquoi à l’ICAN, le cycle Mastère se déroule en alternance. De nombreux étudiants sont aujourd’hui en poste au sein des plus grands studios de jeu comme Ubisoft, Cyanide ou encore Rockstar.
Le monde du jeu vidéo est sélectif car il demande beaucoup de compétences et de persévérance. Le meilleur moyen pour se perfectionner est de choisir un parcours scolaire en adéquation avec la profession souhaitée en sortie d’étude. L’alternance sera un plus, car elle permettra de gagner en expérience terrain et fera la différence sur le marché du travail.
Les associations au cœur de l’ICAN
À l’ICAN, la vie associative offre à chaque étudiant la possibilité de s’impliquer dans des activités extrascolaires. Les étudiants peuvent participer volontairement à des événements organisés tout au long de l’année, ce qui leur permet de se rassembler et créer du lien. Les étudiants ont la possibilité de devenir membres de communautés existantes ou de créer leur propre association ou club pour participer activement à la vie associative de l’école. Focus sur les associations des icanniens. Quelle sera la vôtre ?
Les associations étudiantes de l’ICAN
Cette année, 12 associations animent la vie étudiante de l’ICAN. Elles rassemblent les étudiants qui partagent les mêmes passions ou intérêts et permettent de se réunir et de faire des rencontres. Musique, jeux vidéo, sport, film… Chacun peut s’intégrer à un groupe qui lui ressemble :
- BDE Croconnect
- ICAN versus figthting
- Association culture japonaise
- All sports club
- ICAN games competition
- ICAN concept art
- ICAN cinéma
- ICAN jeux de cartes et de société
- ICAN craftex
- ICAN musique
- ICAN jeux de rôles
- ICAN webtoon
- Club pokemon
Les associations peuvent organiser des événements ou compétitions, pour aider les étudiants à s’épanouir pleinement à l’ICAN.
Pourquoi choisir une team ?
Si vous n’avez jamais envisagé de faire partie d’une association, nous allons vous faire regretter de ne pas l’avoir fait de sitôt ! En effet, faire partie d’un groupe qui partage une passion et des motivations communes est une très bonne chose à mettre dans votre CV.
Appartenir à une association, porter un projet ou un évènement ou tout simplement s’investir dans une association démontre de vous que vous êtes motivé, curieux et impliqué. Pour celles et ceux qui redoutent les travaux de groupe c’est également un bon moyen de vous challenger. Cela peut vous permettre de vaincre une timidité et d’aller au-delà de l’inconnu. Pour ceux déjà à l’aise, appartenir à une association augmentera votre leadership et vos compétences en gestion d’évènement. Pensez toujours réseau, ne sachant pas de quoi demain est fait, peut-être pourriez-vous rencontrer votre futur(e) collègue.
Si vous n’avez pas de passion particulière, c’est peut-être à l’ICAN que vous allez en découvrir une. Et n’oubliez pas que c’est une chose qui vous fera sortir de votre zone de confort ! Vous allez gagner en culture générale et échanger avec des personnes que vous n’auriez peut-être jamais rencontrées. Alors foncez !
Jeu vidéo et FPS : qu’est-ce que c’est ?
Dans l’univers du jeu vidéo, le sigle FPS correspond à la fois à une indication quant au rythme du défilement des images à l’écran et à un type de jeu particulièrement apprécié des gamers. Explications.
Technologie, FPS et affichage des images à l’écran
Le FPS pour fréquence d’images par seconde (en anglais Frames Per Second), correspond au nombre de cycles générés par le système de l’ordinateur. C’est une fonctionnalité qui opère conjointement à la fréquence de rafraîchissement qui, elle, fait référence au nombre d’images par seconde affiché à l’écran (exprimé en hz).
Certaines cartes graphiques peuvent attendre 200 FPS, mais pour profiter d’un jeu fluide et très jouable, il est important que le taux de rafraîchissement de l’écran ne soit pas limité. Ainsi, un bon niveau de FPS et de taux de rafraîchissement permet d’améliorer la réactivité du système de l’ordinateur et, par conséquent, d’obtenir une meilleure précision des mouvements dans le jeu, ce qui améliore les performances du joueur.
Attention, il est possible que la fréquence d’affichage à l’écran diffère des données que la carte graphique parvient à générer. Dans ce cas de figure, des effets indésirables apparaissent. C’est le cas des traînées résiduelles qui suivent les objets en mouvement dans une interface de jeux et que l’on appelle le ghosting. L’effet fantôme est très visible, notamment avec une configuration de 60 FPS/hz. Il est quasi invisible lorsque l’on passe à une configuration de 240 FPS/hz.
Il est aussi très important de posséder un moniteur qui dispose d’une fréquence d’affichage élevée en vue de diminuer l’écart entre des images et l’éventuel décalage qui peut se produire dans une image à l’horizontale (c’est le tearing).
FPS : un type de jeu vidéo
Le sigle FPS désigne également un genre de jeu appelé en anglais le First Person Shooter, le jeu de tir à la première personne. Dans un jeu FPS, on adopte un point de vue subjectif qui est celui du personnage que l’on contrôle. L’avatar n’apparaît pas à l’écran pendant l’action, ce qui différencie les jeux FPS des jeux de tir à la troisième personne (désignés par le sigle TPS).
Ainsi, dans un FPS, l’action est filmée depuis le point de vue du personnage principal qui évolue directement devant les joueurs. Ce point de vue est très favorable à l’immersion, ce qui explique partiellement le grand succès des licences de ce type de jeu.
Il existe de très nombreuses licences de jeu FPS, comme Counter-Strike, Call of Duty, Overwatch ou Valorant.
Zoom sur la conception d’un jeu FPS
Dans l’industrie vidéoludique, la conception d’un jeu FPS est un processus particulier. Il existe de nombreux logiciels qui permettent de créer ce type de jeux : FPS Creator ou Unreal Engine, par exemple.
Dès les étapes de réflexion qui encadrent un projet de création de jeux FPS, la particularité du point de vue du personnage principal est prise en compte par les équipes. En effet, le fait d’incarner le personnage principal fait varier un grand nombre de caractéristiques : le design d’espace et la manière dont les volumes se déplacent devant la caméra, les mouvements de l’objectif, qui doivent correspondre à de véritables mouvements humains, etc. Les actions du personnage (si c’est un être humain) doivent rester réalistes et constamment visibles pour le gamer.
Comme dans tous les types de jeux, les FPS répondent à des règles inhérentes à l’univers dans lequel l’action se déroule. Adopter le point de vue du personnage principal ne signifie pas revenir sur les règles et la cohérence de cet univers au risque de proposer une interface peu viable, peu fonctionnelle et peu jouable. Par ailleurs, le jeu FPS doit répondre aux mêmes exigences que les autres interfaces vidéoludiques et être construit autour de différents niveaux aux difficultés croissantes.
Les étapes en game design d’un jeu de FPS sont également très centrés autour du narrative design. Pendant longtemps, les premiers FPS faisait preuve d’une histoire assez basique : le héros tue ses ennemis. Le développement des grandes licences comme Call Of Duty ont instauré un niveau important de narration et de scénarisation.
Comment apprendre à créer un jeu FPS ?
Pour savoir comment créer un FPS, il faut suivre la même méthode technique que pour tous les autres types de jeu vidéo. Le professionnel commence par élaborer un cahier des charges dans lequel il liste des contraintes techniques de son projet. Parmi ces éléments, figure la contrainte du point de vue, l’univers dans lequel se déroule l’action, ainsi qu’éventuellement des indications sur les éléments visuels à favoriser.
Ce sont les équipes des game designer qui vont déterminer les conséquences techniques du choix de développer un FPS : design des combats, réalisme des mouvements, niveaux de jeu, etc. Pour y parvenir, ils s’appuient sur une connaissance solide de l’histoire du FPS et savent utiliser les derniers outils du secteur :
– Le narrative design.
– La modélisation 3D sous Blender, etc.
Pour créer un bon FPS, il faut également faire preuve d’un haut niveau technique en programmation de jeu. Ce type de jeu est caractérisé par la précision de tir du personnage, ainsi que par des déplacements quasi-frénétiques.
Il faut également savoir que les jeux FPS se prêtent particulièrement à l’intégration d’éléments de la réalité virtuelle ou de la réalité augmentée. En effet, le gamer incarne déjà le personnage principal qui guide l’action et par le biais duquel il effectue tous ses mouvements. La réalité virtuelle, accessible via un casque spécifique, adopte le même point de vue. C’est tout un univers virtuel auquel l’utilisateur a accès via les appareils de réalité virtuelle, il s’agit d’une véritable prolongation de son expérience de jeu en FPS.
L’ICAN propose un parcours complet en Game Design constitué d’un cycle de Bachelor et d’une spécialisation en Mastère. Grâce à la pédagogie pratique en alternance de l’établissement, les étudiants sortants connaissent tout des jeux FPS : contraintes techniques, fonctionnalités, game design.
Le FPS est un type de jeu central de l’univers vidéo ludique. C’est aussi une indication technique très important à prendre en compte dans le développement d’un jeu sur PC.
Vivez une expérience immersive dans le métavers lors des prochaines portes ouvertes
Le mercredi 3 mai 2023, à partir de 17h30, l’ICAN vous donne rendez-vous pour une portes ouvertes digitales sur Twitch puis sur le campus virtuel de l’école dans le métavers. A l’occasion de cet événement, l’équipe pédagogique vous présentera l’école, les formations et répondra à toutes vos questions.
L’évènement se déroulera en deux étapes : la première partie sur Twitch de 17h30 à 18h00 puis dans le métavers de l’ICAN de 18h00 à 18h30. Toutes les informations pour vous connecter au métavers vous seront communiquées sur Twitch.
Découvrir l’école différemment
Sans négliger le côté ludique, découvrir l’école dans le métavers a bien des avantages. Vous pouvez échanger en direct avec le directeur de l’école et l’équipe pédagogique, vous déplacer librement sur le campus virtuel pour découvrir les réalisations des étudiants, à votre rythme, en fonction du cursus qui vous intéresse le plus. Le tout, confortablement installé chez vous. Une nouvelle manière de découvrir l’école, plus interactive et engageante.
Pour participer, rien de plus simple ! Il suffit de vous connecter via le navigateur Google Chrome ou Edge. PC ou Mac : aucune importance ! Vous ne pouvez cependant pas pas utiliser un téléphone ou une tablette. Un conseil : équipez-vous d’un casque avec un micro pour pouvoir vivre une expérience dynamique et participative. Vous devrez donc autoriser votre navigateur à accéder à votre micro. Une connexion wifi devrait suffire mais si vous avez la possibilité d’être en filaire, c’est encore mieux !
Les formations proposées à l’ICAN
Si vous êtes passionné(e) de jeux vidéo, animation 2D/3D, digital et que vous souhaitez évoluer dans ce secteur pour faire de votre passion votre métier, l’ICAN est fait pour vous.
L’école propose des cursus spécialisés de Bac à Bac+5 organisés autour de 3 pôles : Jeu Vidéo, Nouvelles Images et Web & Digital.
Ces formations sont toutes dispensées par des professionnels du métier. Elles permettent aux étudiants de se dépasser pour réussir à faire carrière dans le secteur du design numérique. Que ce soit en tant que game designer, artiste 3D, programmeur ou UX designer, les étudiants qui rejoignent l’ICAN ont la possibilité d’explorer une variété de postes et de disciplines liés à la création de jeux vidéo.
Pour vous inscrire à ces portes ouvertes, c’est par ici !
Vivez une expérience immersive dans le métavers lors des prochaines portes ouvertes
Le mercredi 3 mai 2023, à partir de 17h30, l’ICAN vous donne rendez-vous pour une portes ouvertes digitales sur Twitch puis sur le campus virtuel de l’école dans le métavers. A l’occasion de cet événement, l’équipe pédagogique vous présentera l’école, les formations et répondra à toutes vos questions.
L’évènement se déroulera en deux étapes : la première partie sur Twitch de 17h30 à 18h00 puis dans le métavers de l’ICAN de 18h00 à 18h30. Toutes les informations pour vous connecter au métavers vous seront communiquées sur Twitch.
Découvrir l’école différemment
Sans négliger le côté ludique, découvrir l’école dans le métavers a bien des avantages. Vous pouvez échanger en direct avec le directeur de l’école et l’équipe pédagogique, vous déplacer librement sur le campus virtuel pour découvrir les réalisations des étudiants, à votre rythme, en fonction du cursus qui vous intéresse le plus. Le tout, confortablement installé chez vous. Une nouvelle manière de découvrir l’école, plus interactive et engageante.
Pour participer, rien de plus simple ! Il suffit de vous connecter via le navigateur Google Chrome ou Edge. PC ou Mac : aucune importance ! Vous ne pouvez cependant pas pas utiliser un téléphone ou une tablette. Un conseil : équipez-vous d’un casque avec un micro pour pouvoir vivre une expérience dynamique et participative. Vous devrez donc autoriser votre navigateur à accéder à votre micro. Une connexion wifi devrait suffire mais si vous avez la possibilité d’être en filaire, c’est encore mieux !
Les formations proposées à l’ICAN
Si vous êtes passionné(e) de jeux vidéo, animation 2D/3D, digital et que vous souhaitez évoluer dans ce secteur pour faire de votre passion votre métier, l’ICAN est fait pour vous.
L’école propose des cursus spécialisés de Bac à Bac+5 organisés autour de 3 pôles : Jeu Vidéo, Nouvelles Images et Web & Digital.
Ces formations sont toutes dispensées par des professionnels du métier. Elles permettent aux étudiants de se dépasser pour réussir à faire carrière dans le secteur du design numérique. Que ce soit en tant que game designer, artiste 3D, programmeur ou UX designer, les étudiants qui rejoignent l’ICAN ont la possibilité d’explorer une variété de postes et de disciplines liés à la création de jeux vidéo.
Pour vous inscrire à cette portes ouvertes, c’est par ici !
Rencontre avec Morgane Courvoisier étudiante à l’ICAN Lyon
Retour sur le témoignage de Morgane Courvoisier étudiante en filière Game Design de l’ICAN Lyon. Cette dernière nous fait par de ses impressions, ses objectifs et nous décrit la vie universitaire et scolaire de l’ICAN.
Tu peux nous présenter l’ICAN Lyon ?
L’ICAN Lyon, c’est une école de jeux vidéo, de création et d’animation numérique. Les cours au quotidien ça peut être un mélange du côté plus artistique, comme le dessin et la modélisation, et un autre côté programme comme le codage par exemple, ou alors le blueprint.
Et aussi bien apprendre à faire les levels ou même du son. Moi, ce que je préfère, ça va être le côté plus artistique comme la modélisation ou le dessin. Ou aussi bien la direction artistique.
Pourquoi avoir choisi l’ICAN ?
J’ai choisi l’ICAN parce que, du coup, j’ai fait une prépa dans une autre école de jeux vidéo, mais cette fois-ci plus du côté artistique que dans le Game Design. Et ça ne m’a pas du tout correspondu. Je me suis dit que le Game Design, ça pouvait me changer et ça avait l’air d’être une petite classe et ça me correspondait très bien.
Les stages, comment ça se passe ?
À l’ICAN, les stages sont obligatoires en deuxième et troisième année. Pour ma part, j’ai trouvé un petit stage dans une association appelée WinterSouth. Je fais principalement la programmation sur Unreal. On fait beaucoup de blueprint. J’incorpore les sons, les assets, donc tout ce qui est modélisation et je fais le level design.
Comment tu vois ton avenir ?
Dans 5 ans, je me vois bien dans un petit studio indépendant en tant que Producer, donc la personne qui va gérer les équipes. Sinon, si je suis dans un studio plus grand, en tant que 3D artist.
Un conseil pour un futur étudiant ?
Ce que je dirais à un étudiant qui hésite à se lancer dans le jeu vidéo ? Pour moi, il ne faut pas avoir peur, faut pas hésiter si c’est quelque chose qu’on aime, même si on n’a jamais touché avant, moi c’était mon cas. L’ICAN, c’est vraiment parfait pour ça parce qu’il y a vraiment une approche, et une pédagogie par rapport à l’élève et à ce qu’il sait faire.
On a une très bonne ambiance et on s’entraide quoi qu’il arrive peut importe l’année, le niveau des uns et des autres.
Comment devenir créateur de jeu vidéo ?
Également appelé concepteur de jeu, le créateur de jeu vidéo est un professionnel de l’industrie vidéoludique activement recherché sur le marché de l’emploi. Son travail consiste à créer l’univers du jeu sur lequel il travaille : but, règles, univers, épreuves, etc. Zoom sur l’emploi de créateur de jeu vidéo, sa manière de travailler et sur les formations à privilégier pour exercer le métier à son tour.
En quoi consiste le métier de créateur de jeu vidéo ?
Le concepteur de jeu vidéo, parfois aussi appelé Game Designer, est chargé de déterminer l’intégralité du fonctionnement de l’univers vidéoludique sur lequel il travaille. En pratique, il invente et crée intégralement son jeu.
Le créateur de jeu vidéo détaille au cahier des charges de son projet les éléments qui constituent son jeu : histoire, personnages, décors, strates de niveau, règles, buts, etc. Il peut aussi y intégrer des indications quant au Sound Design à réaliser ou à la texture à apporter aux décors. Il doit pouvoir travailler sur tous les types de jeu : jeux réflexifs, Business Games, jeux de rôle, Tactical Games ou même multijoueur en ligne.
Au titre de son travail de conception, le créateur de jeu vidéo doit prendre en charge de nombreuses taches variées, comme imaginer ses personnages et leur donner un aspect psychologique viable. Il crée les scénarios des divers niveaux de jeu dans le respect des règles qui régissent l’univers qu’il développe. C’est également lui qui fait les premières propositions de décor, et qui oriente ainsi le style du jeu : réaliste, fantasy, etc.
Comment travaille le créateur de jeu vidéo ?
Rien n’interdit d’exercer comme créateur de jeu vidéo en tant que professionnel indépendant. De manière plus générale, le créateur de jeu vidéo est salarié d’une agence spécialisée dans l’industrie vidéoludique. Il occupe son poste de technicien spécialisé et peut évoluer rapidement au sein de l’organigramme de sa structure. En effet, les créateurs de jeu vidéo qui font preuve de grandes compétences et de facilités d’adaptation peuvent devenir directeurs artistiques ou chef de projet. Le DA spécialisé en jeu vidéo est un professionnel recherché qui bénéficie d’une très haute rétribution : 60 000 euros bruts annuels minimum. Ce chiffre varie en fonction de la taille de l’entreprise qui l’embauche.
Dans le cadre de son travail, le créateur de jeu vidéo collabore étroitement avec les autres techniciens experts de la création d’un jeu (Sound designers, Levels designers, infographistes, etc). Il bénéficie donc d’une vision globale et réaliste de la chaîne de production d’un produit vidéoludique et peut intervenir à toutes les étapes d’élaboration.
Par exemple, c’est le créateur de jeu qui procédera aux premiers tests et qui déterminera les points de l’interface à améliorer pour que le jeu corresponde à son cœur de cible.
Dans le cadre de sa mission de conception, il n’est pas nécessaire que le créateur de jeu vidéo développe lui-même son produit. L’industrie vidéoludique fonctionne de manière fractionnée : sur un même projet interviennent divers corps de métier. Chaque expert du jeu vidéo agit dans son secteur de spécialisation : développement informatique, création des décors, infographie ou même modelage 3D. Il est néanmoins attendu du créateur de jeu vidéo qu’il connaisse et maîtrise les derniers outils logiciels du marché professionnel : After Effect, Unreal, etc.
Créateur de jeu vidéo : savoir encadrer son imagination
C’est une caractéristique essentielle du métier de créateur de jeu vidéo. Ce professionnel doit impérativement structurer ses propositions en les centrant autour d’éléments techniques : public, niveau de difficulté, contraintes budgétaires, etc.
En effet, l’objectif du créateur de jeu, c’est de proposer un produit ludique et qui marche. Il doit donc veiller à son haut niveau qualitatif et s’inscrire dans les dynamiques économiques de son secteur. Pour y parvenir, il bénéficie d’une vaste culture du jeu vidéo : histoire, marques phares, produits iconiques, etc. Ses connaissances doivent par ailleurs lui permettre de démarquer ses créations de la concurrence, en proposant des produits innovants.
C’est donc un professionnel qui a à cœur de mener une veille scrupuleuse de son secteur sur le plan du développement des licences et des nouvelles technologies : réalité virtuelle, 3D ou même intelligence artificielle.
Quelles sont les compétences techniques du créateur de jeu vidéo ?
Passionné de jeu vidéo, cet expert double ses connaissances du secteur vidéoludique de véritables compétences pratiques : il connaît l’évolution du marché et se tient à l’actualité du secteur. Il connaît alors les licences qui marchent, pourquoi et peut adapter ses propres projets selon les tendances du marché.
Le créateur de jeu vidéo dispose par conséquent de compétences de fond : Levels design, Game design, narrative design, etc. Pour développer toutes ces connaissances pratiques, il a suivi une formation spécialisée en Game Design. Idéalement, le créateur de jeu vidéo a suivi un cursus complet, du Bachelor au Mastère (pendant cinq ans après le baccalauréat). Ces deux cycles d’apprentissage lui ont permis de découvrir le Game d-Design et de s’expertiser dans la création de jeu. Au titre de son cursus, il connaît par exemple les techniques du Levels design et de la VR.
Ces programmes complets sont proposés par les établissements spécialisés dans la création numérique et le design graphique. Ce qui est important pour bien choisir son programme de formation, c’est de s’assurer qu’il couvre la globalité des thématiques du Game Design, de l’industrie vidéoludique et qu’il se déroule en alternance.
Dans le secteur de la création de jeu vidéo, l’alternance est un véritable tremplin à l’insertion professionnelle. Les agences et les studios spécialisés apprécient de former leurs futurs collaborateurs et il n’est pas rare de voir une convention d’alternance déboucher sur un véritable contrat. C’est également une solution bienvenue pour financer tout ou partie de ses études et pour apprendre directement sur le terrain.
L’ICAN propose à ce titre un parcours complet en Game Design qui permet d’exercer dès l’issue de sa formation comme créateur de jeu vidéo.
Un créateur de jeu vidéo junior peut gagner entre 35000 et 40 000 euros annuels bruts.