Herminie Barbe, étudiante en Bachelor Animation 2D/3D en 15 mois au sein de l’ICAN, a réalisé un court métrage d’animation 3D en hommage à la série « Doctor Who ». Zoom sur son projet.

Crédits : A mad man in a blue box – Herminie Barbe

Une animation qui rend hommage à la série « Doctor Who »

Le court métrage A mad man in a blue box a été réalisé dans le but de rendre hommage à la série de science-fiction culte « Doctor Who » qui fêtait tout récemment ses 60 ans.

La série britannique qui relate les aventures d’un docteur un peu spécial, capable de se régénérer a connu un immense succès. Elle a su marquer les esprits par l’originalité de son concept et la diversité des incarnations du personnage. En effet, le docteur est en réalité un alien immortel ayant la capacité de changer d’apparence et de personnalité, mais aussi de voyager dans le temps et l’espace grâce à son vaisseau spatial nommé le TARDIS.

Dans ce court-métrage, nous assistons à une retranscription d’une scène emblématique de la série, la première régénération du docteur faisant référence à l’épisode « Twice Upon A time » sorti en 2017. En effet, le TARDIS se crashe dans une forêt et le docteur en sort blessé aux portes de la mort, suite à une bataille. L’heure de la régénération a sonné.

L’animation rend hommage à la série en restant fidèle aux véritables éléments celle-ci, tant bien dans l’apparence du personnage représenté par l’acteur William Hartnell jouant le rôle du premier docteur que par l’aspect du TARDIS représentée par une cabine téléphonique bleue. De plus, la bande sonore utilisée dans ce court métrage est reprise de la série. Il s’agit de la musique « Doomsday » composée par Murray Gold. Le générique de fin également est inspiré des premiers génériques de la série.

Un court métrage 3D illustrant les compétences multiples du monde de l’animation

Tout d’abord, la création d’une animation nécessite une part de créativité et de rédaction par l’écriture d’un scénario, communiquant des informations précises les différentes scènes et les plans. Dans le cas du court métrage A mad man in a blue box, une scène en extérieur est représentée avec plusieurs plans.

Une fois le scénario rédigé, il faut réaliser un découpage technique. Il s’agit d’une feuille de route décrivant une planification détaillée de chaque plan du script :  présence de bande sonore, décors, la valeur de plan, les mouvements de caméra, etc.

Dès que ce travail est effectué, le storyboard peut être élaboré. Il s’agit d’une séquence d’image illustrées et organisées pour représenter visuellement la narration du script.

Après l’étape d’écriture, vient la conception de l’animation à travers le concept art, c’est-à-dire à la création de croquis et d’illustrations pour représenter les idées. Par exemple, pour ce court métrage Herminie a réalisé un concept art du premier docteur, pour ensuite pouvoir passer à une étape cruciale de l’animation 3D, la modélisation 3D.

Pour la création et l’animation du personnage et des différents assets du décor, des logiciels tels que Blender, Mixamo et Unreal Engine ont été utilisés : mouvements du personnage, chute du TARDIS, mouvements des particules de neige et de brouillard etc. Le style graphique quant à lui est tourné vers du high-poly stylisé.

Le montage, la post production avec l’ajout d’effets ainsi que l’ajout de sound design se sont faits sur After Effect.

Un tel projet réalisé dans un lapse de temps imparti confirme donc toute l’étendue des compétences apprises au cours de la formation Bachelor Animation 2D/3D en 15 mois à l’ICAN.

Si vous souhaitez en savoir plus sur ce projet, nous vous invitons à jeter un œil au résultat final !

Dans le cadre de sa formation de Bachelor Animation 2D/3D en 15 mois au sein de l’ICAN, Dylan Depont a réalisé un court métrage d’animation dans un style steampunk dans un temps imparti. Zoom sur son projet.

Crédits : Eden – Dylan Depont

Un court métrage en animation 3D au scénario marquant

Le court métrage Eden se concentre sur une partie de l’histoire d’Eden, jeune fille d’une vingtaine d’années ayant été victime d’esclavage et ayant perdue ses parents à un très jeune âge. Ces derniers ont été tué par des personnes haut placées. Suite à cet évènement tragique le destin d’Eden bascule. Désormais orpheline, elle est faite esclave. Le court-métrage se focalise donc sur la vengeance d’Eden, qui met à exécution le plan élaboré pour tuer les personnes qui l’ont tant fait souffrir.

En effet, les scènes d’animation montrent Eden sur la plateforme d’une tour horloge attendant avec détermination et impatience l’explosion du dirigeable dans lequel se trouvent ses bourreaux. Le décor, composé d’une mer de nuages gris et d’éléments aux couleurs sombres, ainsi que la tonalité de la voix d’Eden nous plonge tout de suite dans l’ambiance. On comprend à travers sa narration et son attitude la haine qu’elle a pu ressentir pendant toutes ces années, puis la satisfaction qu’elle ressent en admirant le spectacle qu’elle a mis en place.

Eden est donc présentée comme un personnage déterminé, intimidante et froide, qui n’a qu’un seul but en tête se libérer de ce qui la tourmentait au plus haut point : l’injustice dont ses parents et elle-même ont été victimes.

Une animation dans un style particulier : le style steampunk

Le steampunk est un genre esthétique et littéraire particulier qui puise son inspiration dans le design, la technologie et l’esthétique de l’époque victorienne du XIXème siècle avec une touche de fantaisie. Parmi les films connus du genre, on retrouve Steamboy et le Château Ambulant sortis en 2004, ou encore Numéro 9 sorti en 2009, Hugo Cabret sorti en 2011 et Jack et la Mécanique du cœur sorti en 2013.

Dans ce court métrage, on retrouve des éléments qui font référence au genre, notamment cette reconfiguration imaginative de la technologie, que l’on retrouve dans le décor avec l’horloge mécanique composée d’engrenages et l’avancée révolutionnaire concernant les machines à vapeur de l’époque avec le dirigeable.

Le genre se reconnaît aussi à travers les valeurs d’Eden. En effet, le steampunk fait référence au mouvement punk qui valorise l’individualisme, la rébellion et la créativité. Valeurs que l’on retrouve dans le personnage d’Eden qui se venge personnellement à travers des actions au sens moral peu acceptables et qui se rebelle. Son style vestimentaire fait également totalement écho à cet univers particulier : sa tenue, son haut de forme, ses gants, ses bottes en cuir, etc.

Le court-métrage s’inspire graphiquement de plusieurs œuvres dont la série d’animation Arcane et le jeu vidéo Iron Harvest, et sonorement de la musique Ekko – Seconds de League of Legends.

Tous ces aspects montrent que le choix du genre s’est fait en total adéquation avec le scénario de l’animation.

Des compétences exploitées à travers une maîtrise des logiciels du monde de l’animation

Ce projet de fin d’études met en lumière toutes les compétences apprises au cours de la formation Animation 2D/3D en 15 mois.

Effectivement, le court métrage en 3D a été réalisé sur une courte période grâce à plusieurs logiciels dont Blender pour la modélisation 3D, Substance Painter pour l’ajout de texture, ou encore Maya pour l’animation et After Effect pour le montage.

La formation explore donc tous les aspects de l’animation pour donner aux étudiants toutes les clés en main pour réussir dans le milieu.

Pour en savoir plus sur ce projet, n’hésitez pas à jeter un œil au processus de création et à visionner le court métrage.

Dans le cadre de leur 3^ème année de Bachelor Animation 2D/3D, nos étudiants ont pu pratiquer la technique du Rigging à l’occasion de leur séminaire intitulé « Rig Avancé ». Zoom sur cette étape cruciale du monde de l’animation.

Crédits : ICAN – Christelle CHARRIER

Le Rigging, l’art de donner du mouvement aux créations 3D

Dans le monde dynamique de l’animation, le rigging se révèle être la clé secrète derrière les mouvements et les expressions faciales des personnages ou autre élément en mouvements.

En effet, cette technique, communément utilisée par les Game Animator, se réfère à la création d’une structure virtuelle qui définit le mouvement d’un personnage ou d’un objet dans un environnement tridimensionnel. Plus précisément, il s’agit de donner vie à des éléments 3D à travers la création d’une ossature, d’un squelette numérique permettant à un modèle 3D de se déplacer, de se plier, de danser, et d’exprimer une gamme infinie d’émotions.

Un rig bien conçu se composent de plusieurs éléments essentiels, tels que le squelette (bones), les contrôles (controls) et les déformateurs (deformers). Le squelette est la fondation du rig. Il consiste en une hiérarchie de bones (os), qui imite la structure osseuse d’un personnage réel. Chaque bone est associé à une partie spécifique du modèle, offrant un cadre solide pour animer et permettant donc un contrôle précis du mouvement. Les contrôleurs sont les poignées virtuelles que les animateurs utilisent pour manipuler le personnage. Ils simplifient le processus d’animation en fournissant des interfaces intuitives pour déplacer, faire pivoter et redimensionner les différentes parties du modèle. Les déformateurs, quant à eux, désignent les outils qui permettent de modifier la forme du modèle sans altérer sa structure de base, en ajustant la géométrie du maillage du personnage (mesh).

Le séminaire Rig avancé, une opportunité de maîtriser l’art du Rigging

Durant leur séminaire, les étudiants de 3^ème année d’Animation 2D/3D à l’ICAN ont donc travaillé sur la mise en mouvement d’un personnage sur le logiciel Maya à travers la méthode du rigging.

Ils ont ainsi pu créer la moitié du squelette avec l’aide de leur intervenante, et compléter l’autre moitié en autonomie. Les notions de points de pivot, de contrôleurs, de joints, d’attributs, d’offsets, etc, ont été abordées permettant aux étudiants de développer leurs compétences à ce sujet. En effet, les contrôleurs qui se caractérisent comme les éléments fils des joints, permettent par exemple de créer des contraintes pour l’ouverture et la fermeture des paupières.

La technique du rigging requiert de la rigueur sur le positionnement du squelette mais aussi sur l’organisation, telle que le renommage des différents contrôleurs, afin d’optimiser la précision et faciliter le travail de l’animateur. En effet, plus il y aura d’expressions, plus le rig sera complexe et dense, la rigueur est donc primordiale.

Parmi les nombreuses techniques d’animation contemporaines, le rigging se distingue ainsi comme un pilier essentiel, permettant aux animateurs de donner vie à des personnages virtuels de manière fluide et réaliste.

Malgré ses avantages, le rigging présente également des défis techniques. Les animateurs doivent trouver l’équilibre entre une structure de rig complexe pour plus de contrôle et une simplicité pour faciliter l’animation. De plus, les avancées technologiques continuent d’élargir les possibilités du rigging, introduisant des techniques avancées telles que le rigging facial pour des expressions encore plus subtiles.

En conclusion, le rigging est un élément fondamental de l’animation moderne qui ouvre de nouvelles dimensions créatives dans l’industrie de l’animation. Les étudiants en animation qui maîtrisent cette technique acquièrent une compétence essentielle pour créer des animations virtuelles dynamiques et captivantes.

Si vous souhaitez découvrir cette technique, pourquoi ne pas nous rejoindre à l’ICAN !

Dans le monde en constante évolution du design, l’Intelligence Artificielle (IA) est en train de révolutionner la manière dont les créateurs développent des concepts captivants, uniques et créatifs par ses nombreux usages. Zoom sur cet outil révolutionnaire.

Quel est l’impact de l’Intelligence Artificielle dans le monde du design numérique ?

L’Intelligence Artificielle (IA) est outil avancé qui a révolutionné de nombreux domaines. Utilisée dans de nombreux secteurs, tels que la médecine, la mode, les transports, la finance ou encore la robotique, elle n’a pas fait exception au monde du jeu vidéo et du design numérique.

En effet, avec l’avènement d’outils conversationnels tels que Chat GPT, de générateurs d’images ou de vidéo tels que Midjourney ou Runway, ou encore de générateurs de modèles 3D comme Luma, l’IA a ouvert de nouvelles possibilités passionnantes pour les designers numériques. Elle joue, aujourd’hui, un rôle de plus en plus important dans le milieu, en aidant les professionnels à s’inspirer, à conceptualiser des idées ou à créer du contenu unique à travers des solutions novatrices et diverses. Ainsi, l’IA permet aux designers de gagner du temps et d’explorer de nouvelles idées plus rapidement. C’est pour cela, qu’en tant qu’école formatrice de futurs designers numériques, l’ICAN met au service des étudiants une équipe pédagogique et des intervenants formés dans le domaine. Ainsi, nous permettons aux étudiants de consolider leurs connaissances directement auprès d’experts en matière de nouvelles technologies, notamment d’IA. Par conséquent, l’ICAN intègre au cœur de ses formations des modules de cours ou des workshops dédiés à l’IA en Bachelor Game Art et Game Programming, mais aussi en Mastère Digital Architect, comme par exemple le module Conception assistée par IA.

L’IA, une avancée technologique qui ne remplace pas pour autant le designer

Que ce soit dans la conception d’idées ou la génération de contenus, l’IA offre des possibilités infinies de créations pour assister les professionnels de l’industrie.

Bien qu’intuitives sur certains points, les IA requièrent tout de même un niveau d’expertise de la part de l’utilisateur pour maximiser son efficacité : prompting, seeding, etc. Autant d’éléments à savoir manipuler pour se servir dûment d’une IA. Avec son utilisation, vient aussi la question de respect du droit à l’image et de l’éthique, dont les futurs designers nécessitent une maîtrise des codes d’usage et des compétences précises. C’est pourquoi, l’ICAN propose un enseignement solide en Histoire de l’Art, en Design, en culture de l’image et de la rédaction, etc., dans ses formations Bachelor et Mastère IA Designer. Le but étant de former les étudiants aux problématiques liés au droit à l’image et à la propriété intellectuelle dans le monde vaste de l’Intelligence Artificielle, pour leur permettre de l’utiliser à bon escient.

Cependant, si l’IA peut à juste titre être considérée comme un outil riche et inépuisable aux nombreuses perspectives positives, elle possède tout de même une limite. En effet, elle n’est pas capable de se substituer à l’expertise, la sensibilité artistique et la créativité humaine d’un designer. L’IA n’est, en somme, qu’un outil supplémentaire qui propose des suggestions ou des recommandations à ce dernier, mais qui à elle seule, ne peut créer à partir de données inexistantes et sans directives.

L’IA, l’outil qui donne le pouvoir aux créatifs

En fin de compte, bien que l’IA ne puisse pas remplacer la créativité humaine, elle offre d’énormes opportunités pour les créateurs et les designeurs. En combinant l’innovation technologique et la créativité artistique, elle permet de repousser les limites de l’imagination en offrant une assistance unique à ces derniers.

Il est essentiel de garder à l’esprit que l’utilisation de l’IA doit rester légitime afin de garantir un avenir prospère à cette technologie prometteuse dont les atouts et usages sont enseignés dans les formations spécialisées Bachelor IA Designer et Mastère IA Designer de l’ICAN.

Dans le cadre de leur séminaire Interface Homme-Machine, nos 2^ème année de Bachelor en Game Design ont conçu des jeux à contrôleurs alternatifs pour repenser la manière traditionnelle de jouer.

Crédits : Tatiana Vilela dos Santos

Les contrôleurs alternatifs, une manière ludique d’appréhender la création de jeu

Tout d’abord, qu’est-ce que l’interface homme-machine ? L’interface homme-machine, plus communément appelé IHM, est un domaine d’étude pluridisciplinaire qui combine des principes d’ingénierie, d’ergonomie, de psychologie et de design. Elle s’appuie sur une analyse de la communication entre les hommes et les machines. Ainsi, elle vise à créer des interfaces conviviales, intuitives et efficaces afin d’améliorer l’expérience utilisateur et optimiser les performances des systèmes informatique. L’IHM s’étend également dans l’univers du jeu pour offrir une nouvelle expérience ludique et adaptée aux besoins des joueurs.

L’histoire des interfaces de jeu remontent aux débuts des jeux vidéo lors des années 1950. Le jeu est alors présenté comme une démonstration technique lors de festivals ou de foires. Parmi eux, on peut citer Nimrod ou encore Spacewar. Dans les années 1970, c’est la phase de recherche et de développement des contrôleurs génériques. Les premières consoles de salon, telles que Magna vox ou Atari font leur apparition. Plus tard, au début des années 80, les manettes avec la croix directionnelle et les boutons d’actions telles que la Super Nintendo ou la PlayStation font leur apparition. Elles permettent alors de faciliter l’expérience utilisateur en la rendant le jeu plus intuitif. Par la suite, ce sont les mono-stick ou encore les twinstick du type Dreamcast, Ps One ou Xbox qui se popularise. C’est l’avènement des manettes de jeu traditionnelles.

Cependant, avec le temps, il faut innover. Les développeurs de jeux imaginent alors de nouvelles façons de jouer, qui donnent naissance aux contrôleurs alternatifs. Ces manettes atypiques permettent alors d’offrir une nouvelle expérience de jeu plus ludique, immersive et intuitive à travers leur design et leur ergonomie. Au cours des années 80, c’est alors l’avènement des contrôleurs par genre de jeu sur les bornes d’arcade : pistolet câblé ou sur tourelle pour les jeux de tir, volant ou guidon et pédalier pour les jeux de course ou encore joystick et 6 boutons pour les jeux de combat.

Depuis le début des années 2000, avec l’avènement des jeux en ligne, les dispositifs évoluent pour inclure les claviers et les souris comme interfaces d’interaction homme-machine. Dans la même période, ce sont les interfaces corporelles et gestuelles telles que la Wiimote ou la Kinect qui se popularise. Ces dispositifs techniques permettent alors aux joueurs d’interagir avec le jeu en utilisant leur propre corps et leurs gestes, rendant chaque expérience plus immersive.

Le séminaire Interface Homme-Machine, une opportunité de créer des jeux à contrôleurs alternatifs uniques

Durant leur séminaire, les étudiants de 2ème année de Game Design à l’ICAN ont eu pour mission de créer leur propre jeu à contrôleur alternatifs. Par équipe, leur but était de concevoir un prototype fonctionnel de leur jeu en s’appuyant sur un archétype ludique ou narratif.

Suite à ce séminaire, de nombreux prototypes proposant une expérience de jeu unique ont vu le jour. Parmi eux, nous retrouvons une simulation de restauration rapide, où vous incarnez un chef au commande de son kebab devant réalisé les commandes le plus vite possible. Également un jeu de combat où les cibles se trouvent directement sur le corps des joueurs ou encore un jeu où un joueur se « transforme » en un robot contrôlé par un autre joueur afin d’évoluer dans un parcours semé d’embuches.

Explorer de nouveaux horizons dans le Game Design

Il existe de nombreuses raisons pour lesquelles la conception de contrôleurs alternatifs est à prendre en compte dans l’univers du jeu : accessibilité, inclusion, diversité, évolutivité et bien d’autres. En somme, ces dispositifs aident à rendre le jeu vidéo plus accessible, original et ludique tout en encourageant l’innovation dans l’industrie. Ce séminaire Interface Homme-Machine a donc permis aux étudiants de repenser le contrôleur et, en conséquence, toute la façon de penser le Game Design tout en permettant de rendre plus tangible le travail du Game Artist.

À l’ICAN, le bien-être et la réussite des étudiants est une priorité. C’est pourquoi, nous mettons à leur disposition Medaviz et Klaro, des services partenaires indispensables pour les accompagner tout au long de leur scolarité.

Crédits : Unsplash : charlesdeluvio – Freepik : pressfoto

Medaviz : un dispositif pour proposer des solutions de téléconsultations médicales en 24/7 aux étudiants

Parce qu’il est important de permettre aux étudiants de prendre soin de leur santé au cours de leur études, l’ICAN offre à ses étudiants un accès libre et gratuit à Medaviz.

Medaviz est une plateforme numérique de télémédecine qui permet de faciliter l’accès aux soins médicaux. En effet, elle propose un service de téléconsultation médicale par téléphone ou visioconférence, sans rendez-vous et accessible 24h sur 24 et 7j sur 7, à tous les étudiants. Cet outil leur permet donc de pouvoir entrer en contact avec des professionnels de santé qualifiés à tout moment et de bénéficier de soins médicaux quelle que soit leur situation géographique, financière et personnelle.

Également disponible sous forme d’application Medaviz propose une multitude de services de santé à travers les 20 spécialités disponibles : consultation à distance, conseils médicaux, partage de documents médicaux, soutien psychologique etc. Autant de fonctionnalités pour permettre aux étudiants qui n’ont pas les moyens ni le temps de consulter leur médecin traitant, d’obtenir des soins rapides et sans déplacement, de manière sécurisée.

Klaro : une plateforme pour faciliter l’accès aux aides financières à tous les étudiants

Pour permettre aux étudiants de connaître les aides financières dont ils peuvent bénéficier, l’école met également à leur disposition Klaro.

Klaro est une plateforme en ligne d’aides financières destinées aux étudiants. Elle propose différentes formes d’aides telles que des bourses, des prêts étudiants ou encore des subventions et des emplois à temps partiel pour les aider à financer leurs études et payer les dépenses qui y sont liées.

Avec plus de 1500 aides répertoriées, l’outil leur permet également d’accéder à un ensemble de ressources. Celles-ci peuvent leur permettre d’apprendre à mieux gérer leur budget et prendre connaissance des avantages financiers auxquels ils sont éligibles.

En somme, la mise en place d’un tel service est d’offrir une assistance aux étudiants, pour soutenir leur pouvoir d’achat et ainsi leur permettre de réussir leurs projets, peu importe leur situation financière.

Quelle que soit leur situation, chacun des étudiants devrait pouvoir avoir la chance d’étudier dans de bonnes conditions. C’est pourquoi il est important de leur fournir les ressources et le soutien dont ils ont besoin. Leur offrir un accès direct aux soins et aux aides financières dont ils peuvent disposer, c’est les aider à atteindre leurs objectifs académiques et personnels, tout en luttant contre la précarité étudiante.  

L’ICAN est donc très fier de pouvoir collaborer avec Medaviz et Klaro pour le bien-être de ses étudiants.

Début novembre se tenait la Paris Games Week à Paris Expo Porte de Versailles. De nombreuses écoles liées au secteur du jeu vidéo s’y sont donné rendez-vous pour présenter leurs formations. Parmi elles, se trouvait l’ICAN, l’institut de création et d’animation numérique.

Crédits : ICAN

La Paris Games Week : évènement français annuel du jeu vidéo 

La Paris Games Week, existe depuis plus de 10 ans et constitue l’un des plus gros évènements incontournables pour les amateurs de jeux vidéo et les passionnés de l’industrie du gaming, en France. Organisé chaque année à Paris, le salon offre aux visiteurs l’opportunité de découvrir les dernières innovations et sorties du secteur mais aussi d’assister à des démonstrations exclusives qui mettent en lumière de nouvelles technologies, des sorties de jeux, mais aussi des avant-premières.

C’est également le rendez-vous des grands éditeurs avec leurs fans. Nombreux étaient présents : Ubisoft, Nintendo, Sony et bien d’autres acteurs de l’industrie. Nous avons pu retrouver des associations, une scène histoire avec, notamment, la finale de la Coupe de France League of Legends, une arène de combat en VR : la Paris Game Week est LE rendez-vous du jeu vidéo français.

Un tel évènement est une occasion pour les studios et éditeurs d’annoncer des nouveautés et exclusivités dont deux démos exclusives de Final Fantasy VII Rebirth, par Square Enix ou encore que Vincent Cassel prête sa voix au premier personnage français de Tekken, dans le 8^e oppus de la licence, livrant bataille dans une map parisienne lors de son trailer.

L’ICAN, grande école des jeux vidéo à la Paris Games Week pour présenter ses formations

La Paris Games Week est une occasion rêvée pour l’ICAN de faire découvrir les projets de nos étudiants afin d’animer la passion et de créer des vocations. Ainsi les visiteurs ont pu s’essayer à quelques réalisations de nos élèves tels que Holyshoot ou Posseslime. Les plus curieux auront également pris le temps de regarder des projets issus de la filière Nouvelles Images.

Au-delà de cette occasion de découvrir les projets réalisés, les visiteurs ont eu l’occasion d’échanger avec des étudiants de l’ICAN et ont pu en apprendre davantage sur les formations de l’ICAN.

La Paris Games Week, évènement emblématique du monde du jeu vidéo, se présente donc comme un lieu incontournable pour les écoles du secteur. Entre présentation de formations, rayonnement de projets étudiants et échanges avec les visiteurs, la Paris Game Week est le parfait évènement pour faire briller l’ICAN et ses étudiants.

Dans le cadre de leur 3^ème année de Bachelor en Game Design à l’ICAN, nos étudiants ont eu l’opportunité, lors d’un séminaire, de toucher à un outil leur permettant de générer de nouvelles images grâce à l’intelligence artificielle.

Comprendre ce qu’est l’intelligence artificielle

L’intelligence artificielle représente une révolution dans la formation en design numérique, offrant aux étudiants des opportunités uniques pour développer leur créativité, optimiser leurs processus de travail et personnaliser leur apprentissage.

En intégrant l’IA dans les formations, les établissements d’enseignement préparent les futurs designers à un monde en constante évolution, où la technologie joue un rôle de plus en plus central. Grâce à cette alliance entre créativité et technologie, les designers numériques de demain seront mieux armés pour répondre aux défis et aux opportunités de notre société numérique.

Si l’IA est un outil fabuleux pour les designers, elle est également source d’inquiétude pour certain : ne va-t-elle pas être une menace ? Non. L’intelligence artificielle est une aide, un outil, il faut nécessairement quelqu’un pour lui donner une direction. Mais surtout, et c’est là l’une des caractéristiques principales du designer : il faut savoir pourquoi nous créons. L’intelligence artificielle n’est donc rien de plus qu’un outil, et non une menace, dont les designers doivent apprendre les usages. 

Explorer une partie de cette nouvelle technologie : la génération d’image

L’enjeu de ce séminaire était donc de permettre aux étudiants en Game Design d’explorer cette technologie et d’en comprendre ses atouts au sein de leur domaine d’étude, à travers une de ces spécificités : la génération d’image.

En effet, chaque designer est amené à réfléchir et à user de sa créativité pour imaginer et créer des designs uniques. L’intelligence artificielle représente donc un réel atout pour ces derniers car elle les aiderait dans et la conception de nouvelles idées mais aussi dans la création de contenu et la programmation.

Durant leur séminaire, nos étudiants ont donc eu l’opportunité de tester différents outils d’IA dans le cadre de la production de créations graphiques. Cette expérience leur a permis de comprendre l’enjeu de l’usage de l’IA dans le Game Design. Nos étudiants ont notamment dû mettre à profit différents IA du marché afin de générer du contenu. Voici deux exemples de rendus faits par un étudiant, permettant de visualiser l’atout, qu’est l’intelligence artificielle dans la création graphique :

Crédits : Martin Dury – étudiant en 3^ème année Game Design à l’ICAN

Les applications de l’IA sont nombreuses, si l’on pense souvent, à la génération d’image ou de texte, elles sont également très utiles pour générer du code ou pour mettre en place des agents conversationnels (bots). Tout autant d’applications que nous retrouvons dans les formations de l’ICAN au travers des différentes filières.

Dans le cadre de leur 2^ème année de Bachelor animation 2D/3D au sein de l’ICAN, nos étudiantes, Jade Kargougou et Florine Joseph, ont réalisé un short cut du film Ghost Dog : la voie du samouraï. Soit, une vidéo courte d’une minute, mettant en valeur les scènes importantes du film. Zoom sur leur projet.

Crédits : Jade Kargougou et Florine Joseph

Un short cut en animation 2D

Pour la réalisation de leur projet, plusieurs étapes ont été mises en place. L’analyse et le choix des scènes clé du film a été une première phase importante. Nos étudiantes ont fait le choix d’y représenter les moments d’assassinats qui sont des tournants non négligeables du film. L’élaboration d’un moodboard leur ont également permis d’orienter leurs créations. En effet, inspirées d’un style particulier, que l’on retrouve par exemple dans Love in Vain : Robert Johnson de Mezzo, elles ont réalisé un storyboard, reprenant leurs propres croquis de référence.  

Les illustrations et les transitions de leur animation ont été soigneusement pensées et travaillées afin d’apporter un effet de continuité dans chacune des scènes présentées. Parmi ces transitions, on retrouve, le suivi d’un mouvement de fumée ou encore une tombée de gouttes de sang qui se transforme en table.

L’animation relate de manière concise les péripéties de Ghost Dog, un tueur à gage solitaire. Ce dernier vit entouré de pigeons sur un toit d’immeuble et se retrouve aux services d’un mafieux qu’il doit venger. Cependant le cours de sa vie prend une autre tournure lorsque le requérant de sa mission, et son maître, se retrouvent à ses trousses pour ne pas avoir exécuté cette dernière dans les règles. Face à ce danger et guidé par la voie du samouraï, il se verra dans l’obligation d’agir selon ses valeurs, et ce à ses risques et périls.

Des techniques d’animation et de design aux intentions particulières

Lors de leur processus de création, le choix des couleurs a été particulièrement pensé. En effet, seules 3 couleurs ont été utilisées : le noir, le rouge et le blanc. Ces couleurs font directement écho au thème et à la tonalité du film, notamment le rouge qui rappelle le sang et qui fait donc référence aux crimes qui y sont commis et le noir qui rappelle le côté sombre et dramatique de l’histoire.

Par ailleurs, on y retrouve le personnage principal, de manière omniprésente pour permettre au spectateur de se projeter dans son point de vue. L’attribution d’une tête d’animal à chaque personnage, soit Ghost Dog et les mafieux leur ont permis de donner un dimension semi-réaliste, voire caricaturale à ces derniers. Et rien n’a été laissé au hasard, puisque ce sont, les animaux présents dans le film, qui ont été repris et que l’ombre de chien qu’elles ont choisi de faire apparaître lorsque Ghost Dog tue, était une façon de mettre l’accent sur la morale de l’histoire.

Par ces choix, le résultat était donc de mettre en évidence le message du film : « être fier et ne pas abandonner », tout restant fidèle à son maître et en agissant dans l’ombre…

Pour en savoir plus concernant ce projet, nous vous invitons à jeter un œil au processus de création et à visionner le résultat final !