Les jeux vidéos peuvent-ils être bons pour la santé ?

Actualité publiée le 14 October 2020

Pendant longtemps, les jeux vidéo ont fait l’objet de nombreuses idées reçues. Ils étaient perçus comme un facteur d’asociabilité et de violence chez les adolescents. Après de nombreuses études menées à ce sujet, il semblerait que les jeux vidéo puissent être bons pour la santé !

 

 Des vertus insoupçonnées

Une étude menée par l’Université de Rochester a démontré que certains jeux vidéo, tels que Call of Duty ou Unreal Tournament, permettent d’améliorer la vue et la concentration des joueurs. Pour en arriver à cette conclusion, les chercheurs ont fait subir une série de tests pratiques à des joueurs réguliers et à des non-joueurs.

Le résultat fut sans appel : l’attention visuelle des joueurs faiblissait beaucoup moins rapidement que celle des non-joueurs, ce qui leur permettait de toujours trouver leur cible malgré un niveau de difficulté croissant.

Grossièrement, il semblerait donc que la pratique de certains jeux vidéo permette d’améliorer l’intelligence des joueurs. En 2017, une équipe de chercheurs britanniques a ainsi remarqué que certains jeux de stratégie, comme Starcraft, avaient pour conséquence d’optimiser la flexibilité du cerveau.

Cette étude, effectuée par la Queen Mary University of London, et l’University College of London, se base sur des tests psychologiques. Ils ont été menés avant et après qu’un panel de 72 volontaires ait joué à Starcraft ou au Sims sur une durée totale de 40 heures en l’espace de quelques semaines.

A l’issue de cette période de jeu, les résultats de l’étude révèlent que les participants ayant joué à Starcraft ont accompli leurs tâches de flexibilité cognitive dans des délais plus courts, et avec davantage de justesse que ceux ayant joué aux Sims.

Les jeux vidéo bons pour la santé mentale

Les jeux vidéo s’avèrent également très bons pour la santé mentale. En effet, une étude réalisée par l’Université de l’Iowa auprès d’un panel de personnes âgées a permis de constater que la pratique de jeu vidéo diminuerait le déclin mental lié au vieillissement naturel. Concrètement, les jeux agissent directement sur les liaisons cognitives et aident ainsi à « muscler » le cerveau du joueur.

Lorsqu’ils sont utilisés avec parcimonie, les jeux vidéo peuvent donc se révéler bons pour la santé. Les études qui le prouvent sont nombreuses, alors qu’à l’heure actuelle, il n’existe aucune preuve tangible du fait qu’ils puissent rendre le joueur agressif.

Par ailleurs, le secteur des jeux vidéo peut constituer un choix de carrière très intéressant pour les jeunes amateurs de gaming. Ce marché est en effet en pleine expansion et recrute de nombreux profils qualifiés. Vous souhaitez vous former pour devenir un expert de la conception de jeu vidéo ?

Certaines écoles de la création numérique intègrent désormais des formations spécialisées dans ce domaine : c’est le cas de l’ICAN, qui propose un cursus exclusivement consacré au Game Design. Accessible dès le niveau bac, cette formation se compose d’un cycle Bachelor (niveau bac +3) et d’un cycle Mastère (niveau bac +5). Elle permet d’acquérir tous les fondamentaux liés aux métiers du game design, de la programmation, et de la direction artistique.

Si les jeux ont longtemps été la cible d’aprioris négatifs, leur perception par le grand public tend aujourd’hui à évoluer. En effet, grâce à de nombreuses études, il est désormais possible de définir précisément en quoi les jeux vidéo peuvent être bons pour la santé.

L’ICAN vous accueille en Journée Portes Ouvertes le 17 octobre prochain

Actualité publiée le 12 October 2020

La grade Ecole des jeux vidéo, de l’animation 3D, du design, et de la création web vous ouvre ses portes de 14h à 18h le samedi 17 octobre. Au programme : apprentissage et découverte !

 

Une JPO comment ça marche ?

 L’ICAN propose une journée portes ouvertes afin de permettre aux futurs étudiants de découvrir l’établissement.

La journée débutera par une présentation du directeur de l’école, Grégory Saraceni, de 14h00 à 15h00.

Ensuite, les étudiants pourront découvrir la ou les filières qui les intéressent : Game Design, Design 3D et animation, Web et Digital, UX Design ou encore BD numérique. Les choix sont multiples concernant les métiers de demain, et l’ICAN a pour mission d’accompagner les étudiants dans leurs choix d’orientation. Mieux comprendre l’univers de l’animation et de la création numériques en échangeant avec l’équipe pédagogique et les étudiants actuels de l’école. Tel est l’objectif de cette journée portes ouvertes.

L’ICAN : Une école, un projet, une réussite

 L’ICAN est l’une des rares école qui met en avant tous les projets de ses étudiants sur une plateforme qui leur est dédiée : le Studio ICAN.

Ils sont alors encouragés et suivis tout au long de l’année par leurs professeurs qui sont des professionnels du numérique, et parfois même des anciens étudiants de l’école.

L’ICAN est membre du Réseaux des Ecoles du jeu vidéo et évolue en même temps que la révolution numérique qui touche ce XXIème siècle. Ce qui lui permet de faire de son cursus Game Design sa force.

Les cursus sont rythmés par des workshops, des projets, une vie associative et des conférences. Mais aussi la participation à des concours et à des événements professionnels internationaux. L’équipe pédagogique de l’ICAN aussi variée soit-elle, s’engage à accompagner l’étudiants à créer.  La professionnalisation des étudiants reste la priorité, pour qu’ils puissent enfin faire de leur passion leur métier.

La participation à la journée portes ouvertes du 17 octobre est soumise à une inscription préalable – pour y participer merci de cliquer ici. Toutes les mesures sanitaires ont été prises pour vous accueillir dans les meilleures conditions.

En supplément, pour répondre à toutes les questions, le directeur et l’équipe pédagogique de l’école seront en live sur Instagram samedi 17 octobre de 15h00 à 15h45.

Quelle formation suivre pour devenir level designer ?

Actualité publiée le 30 September 2020

Dans l’univers du jeu vidéo, le level designer, également appelé concepteur de niveau de jeu, travaille sous la responsabilité du game designer. Son rôle est essentiel puisque c’est lui qui construit les mécanismes de chaque niveau du jeu ainsi que les différents réglages du gameplay. Comment se former au métier de level designer ?

 

 

Les missions du level designer

Le level designer travaille en se basant sur le gameplay, préalablement imaginé par le game designer, afin de penser et d’élaborer le parcours rencontré par le joueur. Il est chargé de définir la difficulté de chaque niveau tout en veillant à ne pas ôter l’aspect ludique du jeu.

Lorsqu’il met en place les différents niveaux du jeu, il doit prendre en compte l’ensemble des éléments graphiques déjà produits : pictogrammes, bâtiments, bonus, obstacles, etc. Il construit les étapes du jeu en faisant interagir tous ces éléments afin de permettre au joueur d’évoluer sur sa map et d’avancer dans le jeu. L’expérience du joueur dépend directement du travail effectué par le level designer. Il doit faire en sorte de créer un jeu à la fois cohérent, interactif et conforme aux exigences du gamer designer.

Une fois cette tâche accomplie, le level designer teste le jeu pour ensuite y apporter toutes les améliorations possibles. Le principal challenge du level designer est de parvenir à créer des niveaux suffisamment variés pour tenir le joueur en haleine, tout en respectant le script du game designer.

 

Des qualifications élevées

Le level designer est doté de plusieurs compétences indispensables. Tout d’abord, son travail est extrêmement collaboratif. Il doit donc être parfaitement à l’aise pour travailler en équipe. Pourvu d’une réelle sensibilité artistique et doué pour le dessin, le level designer doit également maîtriser l’anglais, qui est la langue de référence dans l’univers du jeu vidéo.

Au niveau technique, d’importantes qualifications sont attendues de la part du level designer. Il doit en effet maîtriser un certain nombre de logiciels dédiés à la modélisation (GameMaker, Flash) et à l’édition de niveaux (Unreal Engine, RenderWare…). La plupart de ces logiciels sont très pointus, c’est pourquoi il est préférable de suivre au préalable une formation spécialisée dans le jeu vidéo. A cet effet, certaines écoles de la création numérique, comme l’ICAN, proposent une formation exclusivement consacrée aux métiers du game design. Accessible dès le niveau bac, ce type de formation est idéal pour acquérir l’ensemble des compétences propres au métier de level designer. Ce cursus, dont le diplôme est reconnu par l’Etat, comporte notamment des enseignements dédiés au level design, à la programmation procédurale, à la conception 3D…

 

Le level designer occupe donc une fonction très stratégique dans le processus de création de jeu vidéo étant donné que la qualité du gameplay dépend en grande partie de son travail. Il doit toutefois attester d’un large éventail de compétences techniques. A ce titre, une formation spécifique dans le game design est incontournable.

#AlumniICAN : Rencontre avec Hugues Barlet, Game Designer chez Voodoo

Actualité publiée le 29 September 2020

 

Présentez-vous-en quelques mots…

Bonjour, je m’appelle Hugues BARLET, j’ai 28 ans et suis Game Designer spécialisé sur les jeux Free to Play sur smartphone. Actuellement, je suis chez Voodoo et j’ai eu l’opportunité de travailler pour des studios tels que Oh Bibi ou encore Gameloft.

Quand avez-vous intégré l’ICAN et pour quelle formation :

J’ai intégré l’ICAN en 2011 et j’y ai suivi la formation Game Design.

Quels ont été d’après vous, les vrais plus de la formation que vous avez suivie ?
La vraie force de l’ICAN est de pousser les futurs Game Designers à être autonomes et polyvalents dans la production de leurs jeux. C’est dans cet objectif que nous avions des cours sur différents aspects de la création : 2D, 3D, programmation, level design etc. Cela permet de comprendre tous les mécanismes et toute la chaine pour pouvoir créer un jeu. Cela m’a énormément plu dans la formation proposée, ce qui diffère avec les autres écoles en France. Encore aujourd’hui, cette polyvalence m’aide dans mon travail, et c’est pour cette raison que je me suis aussi tourné vers le jeu mobile, ce qui me permet d’être « touche-à-tout ».

L’autre point positif est la qualité de l’enseignement. Les professeurs sont tous des professionnels, et sont à l’écoute des élèves. Ils nous préparent tous à rejoindre le monde du travail, en essayant de nous transmettre leurs passions et leurs connaissances.

 

Quel souvenir gardez-vous de vos années d’étude au sein de l’ICAN ?

Presque 10 ans déjà que j’ai rejoint l’ICAN…Beaucoup de nostalgie en repensant à ces années. Il y a eu des moments difficiles, notamment les fins de projets ! Mais je ne garde que de bons souvenirs. J’ai pu aussi créer de belles amitiés que ce soit avec les élèves de ma promotion ou les professeurs.

 

Quels conseils donneriez-vous aux étudiants qui suivent aujourd’hui cette formation ?

Il faut toujours avoir l’envie de faire mieux, de se dépasser, de faire plus que ce que les professeurs demandent. Je n’étais pas le plus bosseur au lycée, mais j’ai appris le goût de l’effort à l’ICAN. C’est comme cela que vous y arriverez, et que vous trouverez un travail dans ce milieu fermé qu’est le jeu vidéo.

Essayez aussi d’avoir une attitude professionnelle et d’être rigoureux, que ce soit au niveau des CV, des mails, de la qualité de votre travail au quotidien. Votre réseau professionnel commencera dès la première année à l’ICAN, et vous suivra sûrement toute votre carrière !

 

Avez-vous gardé contact avec vos anciens camarades ?

Oui tout à fait, certains sont mêmes mes meilleurs amis, et collègues ! On retrouve de plus en plus d’élèves de l’ICAN dans les studios, cela fait plaisir !

 

Concernant votre parcours professionnel :
Avez-vous rencontré des difficultés lors de vos entretiens d’embauche ? Si oui lesquelles ?

Non jamais personnellement, j’ai eu la chance de toujours trouver des stages et des emplois stables. Gardez à l’idée que c’est un effet domino, et que cela commence déjà par l’image que vous renvoyez aux professeurs. J’ai eu la chance d’avoir mon premier stage via notre professeur de Game Design. Mais le réseau ne fait pas tout, vous aurez sans aucun doute des tests à passer avant d’intégrer des studios, et ici aussi, il faudra donner de son temps, sans compter, pour rendre le meilleur test, et ainsi avoir une chance d’intégrer le studio souhaité. Il faut se dire que le plus dur, c’est au début, pour se faire une place sur le marché. Au fil des années et de l’expérience accumulée, cela deviendra un peu plus simple !

Votre formation vous a-t-elle permis d’atteindre vos objectifs professionnels ?
Complétement, je dois beaucoup à l’ICAN et à ses professeurs. Je fais le métier qui me plait à l’heure actuelle, et forcément la formation de l’école y est pour quelque chose.

 

Parlez-nous de votre poste (CDI?, mission…)

Je travaille actuellement à Voodoo Paris en CDI, et ma principale mission est de développer le futur de l’hypercasual (jeux très simples destinés à être joués par des millions de joueurs). En tant que seul Game Designer de l’équipe, je me dois d’être le plus polyvalent possible car je suis responsable de la vision de plusieurs jeux, de leur conception jusqu’à leur mise live sur les stores. Dans une journée, je suis donc multitâche : du level design sur Unity, du management, du balancing sur Excel… C’est très enrichissant !

Comment se former au métier de lighting artist ?

Actualité publiée le 24 September 2020

 Relativement peu connu du grand public, le lighting artist occupe en réalité une fonction déterminante dans tous les processus de créations animées. Véritable garant du réalisme des images produites, il intervient durant la phase de finition d’un film d’animation ou d’un jeu vidéo. Comment se former à cette profession ?

 

 

Un spécialiste de la lumière

Le lighting artist évolue dans l’univers des effets spéciaux. Il est responsable de l’éclairage dans toutes les productions d’images animées. Son objectif est simple : donner une lumière parfaitement adaptée aux images 3D sur lesquelles il travaille.

Au même titre qu’un directeur de la photographie, il se charge de l’emplacement de toutes les sources de lumière dans son logiciel 3D afin d’éclairer les décors et les personnage

Il définit par exemple la puissance de la lumière, la portée des ombres, la manière d’orienter les projecteurs… En exploitant des lumières dites « secondaires », il peut alors décider d’améliorer la visibilité de certains objets ou de certains détails tels que le reflet d’une étendue d’eau ou la brillance d’un vêtement.

Ainsi, l’atmosphère générale et l’esthétisme d’une animation dépendent en grande partie des choix du lighting artist.
Le lighting artist travaille en étroite collaboration avec le réalisateur de l’animation. Il lui soumet son travail pour validation et se charge ensuite d’y apporter les modifications nécessaires avant le composting final.

 

Quelles sont les compétences du lighting artist ?

Le profil du lighting artist est très polyvalent. En premier lieu, il doit posséder un réel sens artistique puisque son travail influence directement le rendu esthétique d’une animation. Parallèlement, le lighting artist doit justifier de solides compétences techniques, propres au domaine de l’animation 3D.

Des connaissances au sein de domaines très pointus tels que la colorimétrie, l’ombrage ou la profondeur des champs sont à ce titre indispensables. Un large panel de logiciels 3D comme After Effects ou Photoshop doit également être maîtrisé.
En vue des qualifications requises pour exercer ce métier, il est vivement conseillé de suivre une formation dédiée à l’animation 3D et au jeu vidéo.

Certaines écoles spécialisées dans la création et l’animation numérique, comme l’ICAN, proposent d’ailleurs un cursus Design et Animation 3D.

Ce parcours est accessible dès le niveau bac et peut se poursuivre jusqu’à un niveau bac+ 5. Grâce à la présence de nombreux intervenants, il comporte des enseignements spécifiques à l’univers de l’animation et de la cinématique 3D : image animées, images fixes, réalisation, interactivité…

A la fois technicien et artiste, le lighting artist occupe donc un rôle déterminant dans le milieu de l’animation 3D et du jeu vidéo. Responsable de la cohérence des lumières sur chacune des séquences produites, il atteste de solides connaissances en photographie et en éclairage.

Student Animation Festival : L’ICAN partenaire d’un concours de vidéos d’animation destiné aux étudiants Européens

Actualité publiée le 22 September 2020

Bonne nouvelle pour les étudiants de l’ICAN passionnés de vidéos d’animation, l’école est partenaire du premier festival d’animation Européen lancé par Overwatch. Au programme : plus de 25 000 euros de récompenses, une large visibilité des travaux étudiants et les conseils d’un jury de professionnels de l’animation.

 

 

L’ICAN encourage ses étudiants mobiliser leurs compétences en animation 3D pour ce concours

L’institut de Création et Animations Numériques de Paris est partenaire de cet évènement inédit dans le milieu de l’animation vidéo.

Les étudiants de l’école sont encouragés à participer à ce concours pour pouvoir mettre en pratique les nombreuses connaissances qu’ils ont pu acquérir tout au long de leur cursus à l’ICAN.

En particulier, les étudiants du Bachelor et Mastère Design 3D et Animation en Temps Réel sont déjà confrontés dans leur cursus à des projets liés à la modélisation 3D, le concept art ou encore le texturing.

Ce genre de concours est fait pour développer leur créativité et apprendre davantage auprès de professionnels qualifiés.

 

Le grand concours Overwatch : Comment ça marche ?  

Le festival se déroule sur quatre mois, d’octobre à janvier. Chaque mois, un nouveau thème est à respecter :

– En octobre : « les vacances », en novembre : « la cuisine », en décembre : « la vie de tous les jours » et en janvier la grande finale.

La procédure de participation se trouve en détails sur le site du festival.

 Ainsi, chaque mois, les participants présenteront leurs créations sur le thème du mois en cours, qui seront publiées sur le site du concours. Les internautes et six membres de jury sélectionneront à chaque session les vidéos d’animation gagnantes qui seront récompensées en fonction des différentes catégories.

 Le jury est composé de professionnels aguerris dans le secteur de l’animation :

Christian Volckman : Réalisateur et scénariste, François Perreau : Directeur de l’animation chez Superprod, Anna Morgan : Réalisatrice des cinématiques associées chez Blizzard Entertainment, Jon Teer : Superviseur de la prévisualisation chez Blizzard Entertainment, Ben Dai : Réalisateur des cinématiques chez Blizzard Entertainment et enfin Ryan Denniston : Responsable animation également chez Blizzard Entertainment.

Rendez-vous mi-novembre pour l’annonce des premiers résultats !

 

Réalité virtuelle et augmentée : l’avenir du jeu vidéo ?

Actualité publiée le 18 September 2020

Autrefois perçue comme étant réservée à un public de « geeks », l’industrie du jeu vidéo connaît une croissance remarquable depuis quelques années, en séduisant une cible de plus en plus large. Il est fort à parier que le développement de certaines innovations technologiques, telles que la réalité virtuelle et augmentée, devrait renforcer cette tendance.

 

 

Des technologies distinctes, au service d’expériences inédites

Apparue dans les années 1990, la technologie de réalité virtuelle a fait l’objet d’un réel perfectionnement au cours des dix dernières années, et permet aujourd’hui d’offrir une représentation d’un monde en trois dimensions. Contrairement aux jeux vidéo traditionnels, la réalité virtuelle annihile la distance entre le joueur et son écran en le plongeant dans un univers en 3D.

Plus récente, la technologie de réalité augmentée consiste à enrichir le monde réel, car elle y ajoute des éléments virtuels. Cette technologie offre donc une version « améliorée » de la réalité, et se démocratise actuellement dans le secteur du jeu vidéo. Sorti en 2016, le jeu Pokémon GO a par exemple rencontré un succès inédit à travers le monde entier, que ce soit auprès des gamers ou des curieux. Quatre ans plus tard, il continue de générer des bénéfices records !

28 % des consommateurs français s’estimant intéressés par la réalité virtuelle et augmentée ne sont pas des gamers, selon une étude menée par la société Ericsson en 2019. Pour les sociétés de gaming, les technologies de réalité virtuelle et augmentée représentent donc une opportunité en or : celle de décupler l’usage du jeu vidéo. L’expérience qu’elles proposent ne se réduit plus à une simple expérience de jeu, ce qui leur permet d’attirer un public beaucoup plus large.

 

Un réel impact sur les métiers du jeu vidéo

Grâce au développement de la réalité virtuelle et augmentée, le monde du jeu vidéo a la possibilité de totalement se réinventer, mais se retrouve également face à un défi technique.
En pratique, l’irruption de la réalité virtuelle et augmentée dans les jeux vidéo modifie sensiblement le travail des professionnels du gaming. Les développeurs par exemple, doivent désormais être en mesure de concevoir des jeux qui pourront s’adapter à n’importe quel type d’environnement. Le game design, ou la conception des décors doivent aussi être intégralement repensés. Les jeux en réalité virtuelle et augmentée se veulent plus interactifs que leurs prédécesseurs, qui misaient davantage sur un rendu cinématographique.

Les professionnels du jeu vidéo doivent donc mettre toutes les compétences en œuvre pour s’adapter à ces nombreuses évolutions techniques. Pour les étudiants désireux de faire carrière dans l’univers du gaming, il est vivement conseillé de suivre une formation préparant spécifiquement à ce type de carrière, car c’est le meilleur moyen d’être parfaitement à jour sur la manière de concevoir un jeu. L’ICAN par exemple, propose des cursus consacrés au Game Design et au Design 3D et à l’Animation.

 

Plus immersive que jamais, la réalité virtuelle et augmentée incarne incontestablement le futur du gaming. Les concepteurs de jeu vidéo doivent donc apprendre à l’intégrer dans leurs processus de travail, ce qui exige d’importantes compétences techniques de leur part.

Jeux vidéo : de l’expérience utilisateur à l’expérience joueur

Actualité publiée le 11 September 2020

Pour donner pleinement satisfaction à ses joueurs, le monde du jeu vidéo n’a de cesse de se perfectionner. Entre psychologie cognitive et design, c’est aujourd’hui l’expérience utilisateur qui est au cœur des enjeux stratégiques des maisons du jeu vidéo.

 

 

Qu’entend-on exactement par expérience utilisateur ?

L’expérience utilisateur est le terme utilisé pour désigner la qualité du vécu de l’utilisateur d’un produit physique ou numérique. Dans l’univers du gaming, l’expérience utilisateur est donc définie par la satisfaction éprouvée par le joueur et son envie de poursuivre le jeu.

L’expérience utilisateur dépend d’une multitude de critères qui participent directement à l’immersion du gamer dans le jeu : réalisme des décors, qualité du scénario et des dialogues, jouabilité, ergonomie, profondeur psychologique des personnages…

Pour les maisons de jeu vidéo, l’objectif est de faire oublier la frontière entre réel et virtuel, en créant un jeu interactif et orienté vers l’utilisateur, qui pourra alors pleinement profiter de la qualité du produit. Par exemple, le jeu vidéo Dead Space constitue une excellente démonstration d’une expérience utilisateur réussie : très sobre, toute son interface est intégrée au costume du personnage et à ses armes. Il s’agit donc d’une interface volontairement épurée et ne présentant pas de fonctionnalités spécifiques, ce qui rend possible une totale immersion pour le joueur dans sa quête de survie.

 

Repenser la conception des jeux d’aujourd’hui

Pour proposer des produits ergonomiques et orientés vers l’utilisateur, les maisons de jeu vidéo sont donc face à un impératif : celui de repenser leur manière de concevoir le jeu, en adoptant le point de vue du joueur dès la phase de conception. Dans ce contexte, elles doivent préalablement répondre à de nombreuses questions stratégiques, qui éviteront de potentielles « mauvaises surprises » une fois la création du jeu achevé. Par exemple, quelle est la cible prioritairement visée par le produit, et quelles sont ses exigences ? Quels sont les moyens à mettre en œuvre pour optimiser la progression et les échanges du jeu ? Comment trouver le juste équilibre entre un jeu trop complexe et trop facile, et s’assurer que le joueur ressente le désir d’y revenir régulièrement ?

Pour répondre à l’ensemble de ces questions déterminantes, une réelle expertise dans la conception d’expérience utilisateur est indispensable. Il convient de cerner la psychologie de l’utilisateur, tout en attestant de solides compétences techniques. A ce titre, certaines écoles de la création numérique, comme l’ICAN, proposent un cursus exclusivement consacré au jeu vidéo. Accessible dès le niveau bac, ce cursus de niveau bac+ 5 comprend de nombreux enseignements destinés à maîtriser le game design, la programmation et la direction artistique d’un jeu vidéo.

 

Pour offrir une expérience toujours plus immersive à leurs joueurs, les studios de jeu vidéo sont amenées à totalement revoir leur façon de concevoir leurs produits. Elles ont donc besoin de faire appel à des experts pour relever ce défi d’innovation.

Un petit pas pour l’Homme : La série 3D à faire trembler les petits hommes verts

Actualité publiée le 8 September 2020

Camille Schwartz, étudiante en Mastère Design 3D et Animation en Temps Réel à l’ICAN, propose une série animée en 3D de neuf épisodes sur la colonisation de la planète Mars par deux colocataires bien atypiques.

 

 

Un projet les pieds sur Terre

C’est depuis le campus de l’ICAN que Camille a pensé son projet de série animée en 3D.

Passionnée depuis toujours par l’espace, l’Univers et Mars, cette jeune étudiante a inventé une histoire humoristique et aussi farfelue que les personnages qui la compose de A à Z.

L’idée d’une série est évidente pour la jeune femme qui, grâce à son cursus et aux nombreux moyens mis en place par l’ICAN, est capable de s’occuper de chaque étape de la construction d’un projet 3D.

De l’invention de l’univers, des décors, de la modélisation et du design des personnages, Camille est à l’origine de tous les détails sa fiction. Une histoire qui nous met la tête dans les étoiles, mais une étudiante qui garde la tête sur les épaules.

Le storyboard est détaillé scène par scène, plan par plan, le design des personnages est d’abord dessiné à la main, puis les croquis prennent vie petit à petit au travers de la magie de la 3D. De la texture des sols à la bande d’annonce finale, rien n’est laissé au hasard.

 

Une série 2.0 sur Mars

Un petit pas pour l’Homme c’est à la fois une série originale et innovante.

Deux colocataires que tout oppose et qui pourtant se complètent à merveille, avec un projet fou en commun. La bande d’annonce dévoile l’arrivée du duo de choc sur une autre planète sans nous en dire plus.

Le suspense et le rire sont au rendez-vous, l’exemple de cette série démontre le travail acharné et minutieux des étudiants l’ICAN mais aussi les prouesses de l’animation 3D.

 

Teaser de la série 

 

Quelle formation pour devenir narrative designer ?

Actualité publiée le 4 September 2020

L’univers du jeu vidéo fait rêver de nombreux étudiants passionnés de gaming, et génère de nombreux emplois. Parmi eux, le métier de narrative designer incarne un projet professionnel particulièrement prometteur. En quoi consiste précisément cette profession, et comment s’y former ?

 

Projet étudiant ICAN “The Other One”

 

Un métier stratégique

Le narrative designer, aussi appelé scénariste de jeux vidéo, occupe un rôle primordial dans le processus de création d’un jeu. Il intervient juste après le game designer, et son objectif est d’élaborer toute la sphère narrative du jeu. Il doit donc réfléchir à une intrigue, mais également à la manière de la présenter, afin que le scénario du jeu soit construit de manière suffisamment subtile et cohérente.

Pour mener à bien sa mission, le narrative designer doit être en mesure de se projeter totalement dans l’univers du jeu sur lequel il travaille. Concrètement, il se met à la place du joueur, afin de juger si l’histoire est facilement compréhensible, et si les actions à effectuer lui apparaissent de manière suffisamment fluide. Sa mission principale est de construire une histoire séduisante pour le joueur, qui lui donnera envie de s’impliquer. Cela induit un scénario de qualité, mais également d’autres critères fondamentaux, tels que la construction des dialogues, l’ambiance générale du jeu, le caractère des différents personnages, etc.

Très recherché par les entreprises de jeux vidéo, le narrative designer perçoit une rémunération attractive. Selon son statut, il gagne en moyenne entre 1 500 et 2 200 euros mensuels en début de carrière, et ce salaire peut rapidement évoluer à l’issue de quelques années d’expérience.

 

Comment devenir narrative designer ?

La profession de narrative designer est particulièrement adaptée aux profils créatifs, qui possèdent une imagination développée et une certaine aisance rédactionnelle. En pratique, l’élaboration du scénario d’un jeu, de ses différents personnages, de ses décors, de ses énigmes, exige un réel potentiel artistique, ainsi que d’importantes qualités d’organisation.

Par ailleurs, des compétences élevées en informatique et en programmation sont indispensables puisqu’il s’agit aussi d’un métier technique. En effet, le narrative designer est régulièrement amené à utiliser des logiciels professionnels, notamment pour la création graphique ou 3D, le développement informatique du jeu…

Pour acquérir l’ensemble des compétences nécessaires, il est vivement conseillé de s’orienter vers une formation spécifiquement dédiée aux jeux vidéo. L’ICAN par exemple, propose un parcours exclusivement consacré au game design et à ses différents débouchés. Réalisable en alternance à partir de la 4ème année, ce type de cursus est véritablement idéal pour se former aux métiers du jeu vidéo avec des enseignements portant sur la conception de jeux, la programmation du gameplay, ou encore les nouvelles tendances du digital design, l’étudiant a la garantie de devenir un véritable expert dans l’écriture scénaristique de jeux vidéo.

 

Le métier de narrative designer est donc parfait pour les étudiants possédant un esprit à la fois créatif et logique. La principale mission de cet expert est d’imaginer le contexte général d’un jeu, tout en concevant les différents mécanismes qui vont permettre le bon déroulement de son scénario. Cette profession exige toutefois des connaissances pointues en game design, c’est pourquoi il est vivement conseillé de s’y former en suivant un cursus spécialisé en jeu vidéo.

 

Robot Mascotte ICAN

Cette école fait partie du groupe Réseau GES
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