Quelles sont les missions d’un metaverse architect ?
L’essor du métaverse a eu pour effet de créer une multiplicité de nouveaux métiers. Dans ce contexte, le métaverse architect a pour mission principale de créer les espaces virtuels qui constituent cet univers. Quelles sont les missions du metaverse architect et comment se former en vue de les relever avec succès ?
Metaverse architect : concevoir un univers viable
Le metaverse architect est un professionnel du développement et de la conception des espaces virtuels. Son objectif est de créer des éléments du design d’espace, des immeubles ou même des zones urbaines à destination du métaverse. Il aura donc pour mission de créer des éléments virtuels viables qui s’intègrent dans les univers qui constituent le métaverse. Il doit par conséquent respecter les règles, le design et l’aspect visuel spécifique à chaque cyberespace.
Dans le métaverse, les utilisateurs ont aussi besoin d’espaces dans le but de pouvoir se rencontrer, de lieu de divertissement et d’échange, voire de locaux d’apprentissage. Le metaverse architect est donc en charge de la conception de ces volumes, qu’il élabore afin qu’ils s’adaptent aux besoins de son client.
Il doit également savoir reproduire des bâtiments et des espaces réels afin d’habiller le métavers. Par exemple, s’il doit reproduire la ville de Paris, il lui faudra créer en images de synthèse 3D et selon une perspective viable la Tour Eiffel et d’autres bâtiments emblématiques pour apporter une valeur ajoutée à son espace virtuel. Dans un monde imaginaire, il devra s’adapter aux principes de la perspective ou de la gravité inhérents à l’univers virtuel sur lequel il travaille.
Metaverse architect : une mission plus large que le monde virtuel
L’intervention des metaverse architects permet d’entrevoir des potentialités multiples dans le monde réel. Par exemple, on considère que leur travail permet de considérablement faire évoluer l’innovation architecturale et la préservation du patrimoine.
En effet, ils interviennent sur des reproductions des monuments historiques qui reflètent à la perfection leurs spécificités architecturales ou leurs défauts. Grâce au très haut niveau de qualité des images de synthèse, les architectes du métavers peuvent effectuer des opérations de restaurations fictives. Cela offre d’estimer les résultats d’une restauration, d’en apprécier l’utilité, les bienfaits, ainsi que d’éviter des erreurs graves si elles avaient été menées sur un véritable bâtiment historique.
Par ailleurs, la création architecturale virtuelle offre d’effectuer des tests dans un univers dématérialisé. Les propositions des metaverse architects peuvent donc a posteriori être transposées dans l’univers physique. Ils évitent de nombreuses erreurs, car les professionnels bénéficient d’une première expérience d’utilisation. Ils savent au préalable sur quel point intervenir afin d’améliorer le bâtiment, connaissent le nombre de personnes maximal dans une zone publique ou un espace confiné, etc.
Les potentialités infinies du métavers sont également une grande source de liberté en vue de créer des innovations utilisables dans la recherche spatiale. En s’affranchissant des règles classiques de la perspective ou de la gravité, on peut proposer des espaces designés pour les projets aérospatiaux ou des créations artistiques véritablement innovantes.
Metaverse architect : savoir travailler sur tous les supports numériques
Le métaverse est constitué d’une multitude d’univers virtuels qui font appel à des technologies différentes : 3D, réalité virtuelle, voire réalité augmentée. Les metaverse architects doivent donc savoir manier tous ces supports afin de faire des propositions adaptées.
Le metaverse constitue aussi un nouveau point d’interaction entre les utilisateurs (beaucoup désignent cette nouvelle forme de contacts par le terme expérience phygitale). Pour les metaverse architects, cette caractéristique est cruciale à prendre en compte. Le metaverse prend alors pour eux la forme d’un véritable marché émergeant.
On voit déjà se développer dans le metaverse une forme d’investissement immobilier très rentable. Dans les univers virtuels, on s’échange déjà des terrains et des propriétés immobilières sous la forme de NFT. Le marché immobilier du métaverse a déjà été estimé à près de 1 milliard d’euros. Les metaverse architects peuvent donc, grâce au métaverse, créer des bureaux, des maisons, des théâtres, des salles de cinéma et proposer leur création sous forme d’un NFT en vue d’obtenir une rétribution intéressante de la vente de leur production.
L’essor du métaverse est donc venu bouleverser l’architecture traditionnelle. Aujourd’hui, les metaverse architects n’ont plus besoin d’attendre que la création se concrétise dans la réalisation d’un bâtiment. Ils peuvent vendre leur production architecturale comme du contenu numérique original protégé par la technologie de la blockchain et obtenir une rétribution beaucoup plus immédiate et conséquente.
Quelles sont les compétences des metaverse architects ?
Le metaverse architect produit intégralement ses créations numériques. Il fait donc preuve de compétences en architecture traditionnelle et en développement graphique. Il sait créer et concevoir des bâtiments, des environnements virtuels ou reproduire des éléments existants dans la réalité. À ce titre, il maîtrise les techniques de la modélisation, de la texturisation et de l’habillage virtuel.
Pour être en mesure de produire des créations spécifiques pour le métaverse, l’architecte digital maîtrise les contraintes du temps réel et de l’interactivité. Il dispose alors d’une très bonne base en histoire de l’art et de l’architecture et connaît la théorie du métavers et du cyberespace.
Il peut aussi produire des espaces digitaux en 3D et même en 4D et, pour y parvenir, maîtrise les grands logiciels professionnels : Blender, Autocad, Revit, etc. Les architectes digitaux ont par conséquent suivi un apprentissage aux méthodes de conception graphique et animée. Ils pratiquent aussi le dessin technique classique, maîtrisent la perspective graphique et savent des maquettes 3D ou en réalité augmentée.
L’EFET Studio Créa propose en partenariat avec l’ICAN un Mastère Digital Architect permettant de devenir metaverse architect dès l’obtention de son diplôme. Grâce à sa pédagogie résolument axée sur l’acquisition de compétences pratiques et son rythme d’apprentissage en alternance, le cursus bénéficie de l’intérêt des recruteurs du secteur.
Les metaverse architects sont des experts du digital dont les compétences sont activement recherchées sur le marché de l’emploi. À ce titre, leur premier salaire avoisine les 35 000 € annuels bruts. Après quelques années d’expérience, le metaverse architect peut obtenir une rétribution proche de 60 000 € annuel brut.
Construisez des systèmes mécaniques avec Gears
Mettez vous dans la peau d’un inventeur du XIXe siècle et imaginez les systèmes mécaniques des engins de demain : voici ce que vous proposent Samuel Jeannoutot, Gabriel Bois, Adrian Bednarowicz et Maxime Leroi, étudiants en 2e année de Bachelor Game Design à l’ICAN, au travers de leur jeu Gears. Plongeons ensemble dans leur univers pour découvrir les dessous du jeu.
En seulement 6 mois, les étudiants de l’ICAN ont créé un univers aux multiples inspirations, avec comme condition de réaliser un jeu 3D sur Unity en respectant le thème «MIN/MAX».
Une alternance entre conception et contemplation
La tension ludique de Gears naît de l’opposition marquée entre les deux principales options de jeu :
- La conception et l’accumulation : avec les outils dont le joueur dispose, il peut créer et accroître des systèmes, tant en taille qu’en complexité. Il dispose librement des objets partout dans l’espace de jeu et peut les agencer les uns avec les autres. Le joueur adopte ainsi une démarche créative proactive, s’exprime, expérimente.
- La contemplation, l’observation, la relaxation : avec la multitude de signaux et le fonctionnement répétitif et immuable de ses mécanismes, Gears présente un système de jeu hypnotique, face auquel le joueur peut se poser dans une démarche passive. Regarder plus que jouer, en admirant ce qu’il a créé.
Cette tension est d’autant plus marquée et mise en avant avec la scission que représente le changement de mode. La création active face à l’appréciation passive. « Ce n’est cependant pas du sens unique. L’utilisation du jeu est marquée d’aller-retours entre ces deux modes et le joueur ne reste pas constamment dans un état, il alterne entre les deux. » ajoute les étudiants.
Mais ce n’est pas tout. Les 4 étudiants ont cherché à surprendre le joueur tout au long de l’aventure en ajoutant des effets sonores en fonction du mode de jeu. S’il se trouve dans le mode conception, l’ambiance est assez calme pour laisser place à la concentration et à la réflexion. Les signaux visuels sont réduits, pour une meilleure clarté et une meilleure lisibilité.
Lorsqu’il bascule dans le mode observation, les sons d’engrenage se déclenchent et le fonctionnement des objets devient visible : ce qui doit tourner tourne, ce qui doit s’incrémenter s’incrémente, les signaux lumineux sont remplacés par des lumières plus agréables visuellement qui réagissent avec la vitesse de la rotation…
« Ces 2 ambiances sonores différentes permettent une transition du mode conception où le joueur conceptualise dans le calme, au mode d’observation où le joueur va voir le système se déclencher et l’ambiance sonore narrative se lancer. Tout cela dans le but de créer un effet “waow” en arrivant dans le mode d’observation. » complète les 4 étudiants.
Un univers créatif développé autour du style steampunk
Les mécaniques du jeu ont permis de déterminer des intentions et un univers, et plus particulièrement celui du steampunk. Il s’agit d’un courant littéraire dominé par la première révolution industrielle.
Le joueur voyage ainsi dans le temps et retourne à l’époque de la création des premiers trains et machines à vapeur. Cette révolution a permis de créer et imaginer des inventions jamais vues auparavant comme des dirigeables ou des trains. Les étudiants se sont donc inspirés de cette époque mais à une échelle micro via les engrenages qui composent ces machines.
« Nous voulions une ambiance chaleureuse qui se détache des aspects froids de la mécanique pure. » explique les étudiants. Pour ce qui est de l’interface du jeu, elle est minimaliste en mode observation et plus chargée en mode conception. Le dossier permettant de sélectionner et créer des objets reste simple et réaliste afin de coller à un aspect « inventeur qui dessine sur des feuilles ».
Léonard de Vinci a joué un grand rôle dans les illustrations. Les étudiants se sont notamment inspirés des schémas et images de ses carnets de notes pour réaliser les visuels du jeu.
De fait, les étudiants ont réfléchi à chaque détail pour que l’expérience de jeu soit mémorable. L’univers nous transpose dans les films de notre enfance tels que « La Planète aux trésors », « Dragon » ou plus récemment dans la série Arcane. Un travail abouti pour une immersion totale.
Tentez de percer à jour Eclipsia, le jeu de société créé par 3 étudiants de l’ICAN
Incarnez des divinités rivales, le culte de la lune et le culte du soleil, dans une guerre d’influence en jouant à Eclipsia. Nathan Modeste, Antoine Vacherie et Ivan Aranda, tous étudiants en 1re année de Bachelor Game Design à l’ICAN, ont développé Eclipsia, un jeu de stratégie. L’objectif ? Prendre le contrôle de la ville en utilisant les bâtiments et les pouvoirs à disposition, tout en repoussant et en envahissant l’ennemi. Zoom sur ce jeu unique en son genre.
Un concept unique
“Du neuf avec du vieux” : telle était la contrainte imposée aux étudiants de première année pour ce projet de jeu de plateau. L’objectif était de créer quelque chose d’innovant, en utilisant uniquement les matériaux fournis par un jeu créé avant le 19ème siècle.
Nathan, Antoine et Ivan expliquent : « Lorsque le devoir a été donné, nous avons commencé à chercher des jeux avec des pièces et des plateaux irréguliers, comme celui de ”Fidchell”. Ce jeu était intriguant et élégant, de par son plateau circulaire. Or, un des premiers problèmes était le nombre de pièces pour chaque côté du plateau. Cela allait poser quelques problèmes si nous voulions faire un jeu intéressant basé sur le placement. Nous avons donc opté pour le « Jeu du moulin », dont le plateau était circulaire et comportait davantage de pièces. Nous avons alors demandé au professeur si le plateau pouvait être modifié, et il nous a encouragés à le faire. A partir de cela, nous avons décidé de faire un jeu où le plateau tournerait et se retournerait : de là est née l’idée d’Eclipsia. »
Le thème ésotérique permet également au joueur de s’impliquer davantage dans le jeu et dans l’idée d’influencer et de contrôler ce monde. « Nous voulions créer une expérience unique dans son ensemble. Le jeu est également volontairement abstrait, afin de permettre aux joueurs d’interpréter l’histoire avec toute leur fantaisie et imagination. », ajoute les étudiants.
Un projet pédagogique rondement mené
La création d’un jeu de plateau permet aux étudiants de première année de Bachelor Game Design de réfléchir à la conception d’un jeu dans son ensemble. En effet, un game designer doit pouvoir imaginer l’ensemble du gameplay d’un jeu, à savoir l’univers, les actions, les comportements du joueur etc. Créer un jeu de plateau est donc un excellent exercice pour maîtriser l’ensemble de ces aspects.
Afin de réaliser ce projet, les 3 étudiants se sont réparti les tâches de la façon suivante :
Nathan Modeste : Game Design, Direction artistique, Concept Artist, Rédaction et design du GOD
Antoine Vacherie : Game Design, Direction artistique, Réalisation tangible, Rédaction et design du livret de règles
Ivan Aranda : Game Design, Rédaction et design du GOD, Mise en forme et écriture des règles
Un projet professionnalisant, qui leur permet de mettre en pratique les éléments appris en cours, et qu’ils pourront valoriser lors de leur prochaine recherche de stage.
« Nous tenons à remercier Stéphanie, Professeure de peinture pour la création du nuancier, Benoît Vacherie pour l’aide à la conception matérielle du jeu, à notre classe pour les tests et les conseils et évidemment merci aux différents professeurs de l’ICAN. » concluent les étudiants.
Comment devenir Lead Game Designer ?
Le Lead Game Designer est le chef d’équipe d’un pôle de Game Design. Il travaille au sein d’un studio de création de jeu vidéo ou peut exercer son métier comme indépendant. Son profil, dynamique, riche et technique, fait de lui un responsable très recherché dans l’industrie vidéoludique. Comment, dans ce contexte, devenir Lead Game Designer ?
Le Lead Game Designer : qui est-il ?
Le Lead Game Designer est le responsable et le manager de son équipe de game designers. En pratique, sa mission est donc de coordonner les activités des membres de son équipe qui œuvre au sein du pôle game design (Stagiaires ou game designer junior) d’un studio de conception.
Sous sa responsabilité, les équipes du département Game Design d’une agence de création de jeu vidéo vont concevoir des systèmes logiques (règles, fonctionnalités, liens et interactions entre les personnages, etc.) qui vont rendent le jeu fonctionnel et ludique. C’est l’objectif du Game Design : donner au jeu une cohérence d’ensemble en vue d’atteindre la vision des concepteurs du jeu.
Ainsi, le Lead Game Designer et son équipe pensent les systèmes et les architectures d’un jeu. Le niveau de conception du Game Design est donc de la responsabilité du Lead Game Designer, qui est un expert en conception de jeu qui fait preuve d’un esprit vif et curieux. Il se nourrit des exemples de la vie quotidienne qu’il observe autour de lui pour les retranscrire en termes de systèmes logiciels dans le jeu.
Lead Game Designer : le Mastère en Game Design comme étape incontournable
Considérant ses missions techniques de premier plan et sa responsabilité managériale, le Lead Game Designer doit suivre une formation universitaire supérieure en vue de développer toutes les compétences nécessaires à l’exercice de son métier. Grâce à un mastère spécialisé, il approfondira ses compétences en Game Design et apprendra les méthodes de l’encadrement, du pilotage des équipes et le suivi de projets.
Le Game Design est une filière académique ainsi qu’une industrie très technique, qui ne peuvent être abordées que grâce à un solide socle de connaissances fondamentales. Ces compétences de base se développent à l’occasion d’un cycle de Bachelor spécialisé, qui offre de véritablement découvrir la discipline et de commencer à élaborer de véritables projets professionnels. Ce premier cycle d’apprentissage est l’occasion de s’initier aux diverses méthodes de la programmation de jeux vidéo, de découvrir le lever design, le lighting art ou encore la méthode du narrative design.
Néanmoins, pour devenir Lead Game Designer, il faut démontrer d’un profil d’exception, ce qui rend inévitable l’obtention d’un titre de mastère spécialisé. Ce diplôme vient clôturer un parcours en Game Design de très haut niveau académique et technique. Le mastère en game design va venir reprendre les fondamentaux du Bachelor dans le but de les approfondir et leur apporter une dimension technique professionnelle. Tout le programme d’un bon cycle de mastère Game Design doit être orienté vers la conception des systèmes d’un jeu vidéo et comprendre des outils et des technologiques ludiques et innovantes (réalité virtuelle, 3D, etc.).
Sound Design sous Blender, Maîtrise du Level Design avec Unreal ou encore UI Design et prototypage pour jeu sur mobile, le Mastère Game Design de l’ICAN est très complet et son rythme en alternance offre de véritablement développer les compétences pour devenir Lead Game Designer.
En moyenne, un Lead Game Designer en France peut gagner jusque 50 000 euros annuels bruts. Cette rétribution varie en fonction du studio pour lequel il travaille et de ses années d’expérience.
Directeur artistique de jeux vidéo : en quoi cela consiste ?
Responsable d’équipe, aussi à l’aise sur le plan artistique que technique, le directeur artistique est un cadre dont les compétences sont activement recherchées par les recruteurs de l’industrie vidéoludique. En quoi consiste ce métier et comment s’y former ?
© Hogwarts Legacy : L’Héritage de Poudlard
En quoi consiste le rôle créatif du directeur artistique de jeux vidéo ?
Le directeur artistique de jeux vidéo a une vision d’ensemble du projet. Il intervient donc dès les prémices de sa mise en place, en insufflant sa vision créative aux réunions de préparation.
Il est garant de l’identité visuelle d’un jeu vidéo et de la cohérence d’ensemble du projet au niveau des propositions graphiques. C’est lui qui met au point des chartes visuelles permettant de conserver une ligne graphique unique tout au long du processus créatif. Il définit également l’univers du jeu au moyen d’outils comme les mood board et fixe l’esthétisme des lignes, des formes et même des ombres du jeu vidéo.
Pour parvenir à structurer un ensemble visuel cohérent, le directeur artistique doit être en mesure de faire des propositions adaptées à l’interactivité d’un jeu. Les diverses composantes esthétiques de l’univers qu’il contribue à créer varient considérablement au regard de l’animation des images et de la jouabilité du jeu. Il faut par conséquent que le directeur artistique ait acquis une spécialisation en jeux vidéo afin de véritablement prendre des décisions en phase avec le secteur dans lequel il exerce.
Directeur artistique de jeux vidéo : une casquette de responsable
Au titre de ses missions d’encadrant et de responsable, le directeur artistique de jeux vidéo est amené à travailler sur toutes les étapes de conception de son projet. Il intervient donc lors des phases de création, mais doit également suivre les activités de ses équipes, s’assurer de la cohésion d’ensemble du projet et du bon respect des orientations stratégiques.
Il travaille donc avec tous les corps de métiers artistiques de l’industrie du jeu vidéo : concept artist, infographiste, modéliste, etc. Il se doit de maîtriser les techniques de création de chaque discipline, comme l’animation 3D et les outils professionnels permettant de créer du contenu numérique, pour pouvoir échanger avec les équipes techniques.
Le directeur artistique est ainsi responsable de la gestion de toutes ces équipes, il veille à ce qu’elles travaillent dans le même sens et que chacun s’épanouit dans son projet.
Naturellement, ces missions requièrent d’avoir constamment un œil sur le cahier des charges et le budget du projet, au même titre que de veiller au respect de la ligne éditoriale.
Comment devenir directeur artistique de jeux vidéo ?
Pour exercer comme directeur artistique de jeux vidéo, il faut développer des compétences en management et gestion de projet au même titre qu’en création technique et numérique. Afin d’y parvenir, il est donc vivement conseillé de suivre une formation post-bac complète.
Il est aussi crucial de cumuler de l’expérience professionnelle : les postes de directeurs artistiques spécialisés dans les jeux vidéo sont rares et accessibles uniquement aux candidats justifiant de quelques années d’exercice en tant que game artist par exemple.
C’est ce que propose l’ICAN à ses étudiants de la filière jeux vidéo : un enseignement de très haut niveau académique et technique en alternance au sein des meilleures entreprises du secteur.
Quelles sont les missions d’un Interactive Designer ?
L’interactive designer (ou designer d’interactions dans sa version francophone) est un technicien spécialisé qui intervient dans le processus de création d’un produit numérique. En quoi consistent ses missions et comment s’y former pour exercer ?
Interactive designer : un environnement spécifique
L’interactive designer est un expert technique des méthodes du design d’interaction. Il s’agit d’une discipline qui vise à l’amélioration des contacts entre les utilisateurs et les dispositifs numériques. Dans le cadre de son travail d’optimisation des interfaces, le designer d’interaction étudie les comportements des internautes ainsi que des dispositifs numériques afin de déterminer les points faibles et les éléments positifs de chaque interaction. Il peut donc être amené à modifier l’esthétisme, les fonctionnalités, l’ergonomie ou les couleurs du produit sur lequel il travaille.
L’interactive designer est donc un concepteur de produit d’interaction. Il doit par conséquent maîtriser parfaitement l’environnement numérique (ses enjeux, ses contraintes et ses potentialités) et pouvoir faire des propositions d’amélioration en cohérence avec la nécessaire interactivité de ses produits : défilement des pages, forme du support, etc. Son objectif est de mieux satisfaire l’utilisateur final.
L’interactive designer : remplir ses missions dans tous les secteurs
Il est attendu d’un interactive designer qu’il soit capable d’atteindre ses objectifs d’optimisation quelle que soit la forme, le secteur et les objectifs du produit dont il a la charge. Plus concrètement, cela signifie qu’i peut être amené à travailler dans le secteur médical, le divertissement, l’énergie, la culture, les transports ou même l’éducation.
C’est pour cette raison que l’interactive designer suit au titre de sa formation universitaire un maximum de stages en immersion. L’alternance est pour lui une excellente solution afin de se confronter aux réalités pratiques de son métier, de mieux comprendre les besoins de chaque industrie et de développer des compétences métier très appréciées des recruteurs.
Naturellement, remplir les missions d’un interactive designer requiert d’abord et avant tout de véritablement se former à l’utilisation des logiciels professionnels et à la mise en pratique des méthodes qui marchent de l’interactive design.
Par exemple, l’interactive designer saura créer des questionnaires susceptibles de recueillir les besoins des utilisateurs et pourra exploiter ces données afin de les convertir en véritables indications techniques : besoin d’un meilleur menu de présentation, erreurs de compréhension dans la structure de l’application, erreur ou mauvais choix d’icônes, etc.
En pratique, le designer d’interaction doit savoir modéliser un parcours utilisateur, créer des maquettes et des prototypes en vue de présenter son projet d’amélioration et, parfois, veiller à la faisabilité de ses idées. Expert du design, il s’inscrit dans une méthodologie de résolution de problèmes très dynamique et quasi-infinie. À ce titre, il effectue une veille constante de son secteur et n’hésite pas de lui-même à vérifier régulièrement le haut niveau de réponses de ses produits.
Pour bien comprendre les missions de l’interactive designer et développer les compétences techniques attendues de cet expert, il faut suivre une formation universitaire spécialisée en Web, Digital et UX Design à l’instar du parcours complet en Web & Digital de l’école ICAN.
Considérant les missions cruciales de l’interactive designer en vue du développement de produits digitaux de qualité, on comprend la très haute rétribution offerte à ce technicien spécialisé. En début de carrière, il peut déjà gagner entre 30 et 50 000 euros bruts et voir sa rémunération considérablement augmenter au fil de son expérience.
Découvrez le métier de 3D Artist
Mêlant à la fois l’artistique et la technique, le métier de 3D Artist passionne. Décryptage de cette profession avec Jérôme Rotfarb, 3D lead artist, et Aurélien Leroy, alternant 3D Artist and texturing designer chez metav.rs.
3D Artist : définition
3D Generalist, artiste 3D ou modeleur 3D : autant de façons différentes d’appeler ce métier aux multiples facettes. Curieux, rigoureux et réactif, le 3D Artist est un spécialiste de la création graphique. Création d’assets, conception d’objets, de personnages, modélisation de metaverse et de NFT, sculptage d’avatars et texturing n’ont aucun secret pour lui. Mieux encore, le 3D Artist est un véritable caméléon : il peut aussi bien travailler dans le jeu vidéo que dans le cinéma, l’animation, l’architecture ou l’industrie automobile.
Aurélien a choisi le domaine du métavers. Etudiant de l’ICAN en Bachelor 15 mois Animation 2D/3D, il est aussi alternant chez Metav.rs en tant que 3D Artist et texturing designer. Derrière ces anglicismes se cache celui qui modélise les textures d’univers et d’avatars. En quelques mots, le métier d’Aurélien, c’est concevoir l’illusion du 3D en jouant sur la lumière et les textures. Outils précieux de son quotidien : ZBrush pour sculpter, Maya pour la modélisation, un petit coup de Blender pour le texturing, sans oublier Photoshop et Illustrator. Des outils dont il a appris les fondamentaux à l’ICAN, l’Institut de Création et Animation Numériques.
Portrait en 5 points
Ce n’est pas une règle immuable, il n’empêche, on retrouve certains traits non négligeables chez le 3D Artist.
- La créativité : c’est un talent indispensable pour se démarquer, innover et proposer des créations uniques.
- La maîtrise technique : pour ce métier, il faut savoir manier un grand nombre d’outils numériques.
- La patience : qui va de pair avec la minutie, plus la texture d’un objet ou d’un décor sera précise, plus l’illusion 3D sera réussie
- L’autonomie : comme dans beaucoup de métier, il faut savoir être autonome et prendre des initiatives.
- La polyvalence : pour pouvoir s’adapter au secteur, à la direction artistique du client et au type de création qu’il devra réaliser
Pour les artistes 3D qui souhaitent ajouter une corde à leur arc, et s’assurer de trouver un emploi à la sortie de l’école, rien ne vaut un Bac+5. Également conseillée, une formation où l’on expérimente via la pratique, que ce soit grâce à des stages ou grâce à un cursus en alternance.
3D Artist et metaverse
Le metaverse, qu’est-ce que c’est ? Dans les grandes lignes, il s’agit d’un monde virtuel. C’est un peu comme une version futuriste d’Internet. Les espaces virtuels sont accessibles grâce à la technologie de réalité augmentée ou des plateformes dédiées. Définition plus courte encore : c’est l’ensemble des univers numériques rattachés à Internet et qui peuvent être visités grâce à de la réalité augmentée. A ce titre, l’artiste 3D est un acteur indispensable du metaverse, pour modéliser les espaces et environnements.
Jérôme Rotfarb, 3D lead Artist, est dans le domaine depuis plus de 15 ans maintenant. En ce moment, il gère de pôle 3D et la production d’asset 3D (personnages, vêtements, animations et textures) chez Metav.RS. L’entreprise accompagne les marques dans la création de leur propre metaverse et la vente d’avatars. Ce qui plaît par-dessus tout à Jérôme, c’est l’absence de routine. Les artistes 3D sont en constant apprentissage, et redoublent chaque jour de créativité sur des domaines divers et variés. C’est un métier touche à tout, “50% artiste et 50% technicien”, résume Jérôme.
Quelques secteurs de recrutement
Les studios
C’est l’un des premiers secteurs de recrutement pour les artistes 3D. Ils aident au développement des jeux vidéo, des films d’animation ou des films publicitaires. Grâce à des logiciels 3D, il doit concevoir des éléments numériques comme des objets, des personnages, des véhicules, des décors, des environnements…
Les entreprises privées
L’industrie automobile, l’architecture d’intérieur, la communication, la mode, la santé, … Autant d’entreprises privées qui ont également besoin de concevoir des objets, des voitures, ou des prototypes en 3D.
En freelance
Le 3D Artist peut aussi se lancer comme freelance pour travailler sur des projets divers et variés avec des entreprises de tous horizons.
Qu’est-ce que la réalité virtuelle ?
L’expression « réalité virtuelle » désigne un ensemble de dispositifs technologiques qui permettent de simuler de manière numérique un environnement (généralement réaliste, mais pas que). Très utilisée pour générer des expériences immersives et stimuler les sens, en quoi consiste précisément la réalité virtuelle ?
Réalité virtuelle et dispositifs électroniques
Le concept de réalité virtuelle consiste donc à simuler un univers virtuellement (que cet environnement soit réaliste ou imaginaire) et d’y plonger le spectateur en simulant ses sens (ouïe, vue et parfois même toucher et odorat).
Pour parvenir à cette immersion totale, la réalité virtuelle se base sur l’utilisation de dispositifs technologiques, dont les fameux casques de réalité virtuelle. Ces appareils permettent l’affichage individuel en 3D de l’univers numérique. Les derniers modèles sont par ailleurs équipés de capteurs sensoriels qui détectent les mouvements de la tête, ce qui permet à l’utilisateur de bénéficier d’une vision à 360° et de voir l’univers 3D projeté tout autour de lui. L’IA dont est doté le casque recalcule alors en temps réel les images et leur positionnement afin de se synchroniser avec l’utilisateur.
L’expérience de la réalité virtuelle peut également être proposée au sein d’une salle équipée. Dans ces espaces, les images sont projetées sur les murs, le sol et le plafond afin de recréer un champ de vision très réaliste. Dans ce cas de figure également, des capteurs sensoriels permettent d’ajuster le contenu aux déplacements, des dispositifs sont intégrés aux fauteuils pour simuler les sensations tactiles ou olfactives, etc.
Attention à ne pas confondre réalité virtuelle et réalité augmentée. La réalité augmentée consiste à retranscrire un environnement réel en y intégrant des éléments virtuels.
La réalité virtuelle : des exemples concrets ?
Le concept de réalité virtuelle trouve son application majoritaire dans l’univers du cinéma et des jeux vidéo. En effet, de nombreuses productions ont vu le jour en intégrant dès leur conception le principe de réalité virtuelle.
Néanmoins, l’utilisation de la réalité virtuelle comprend des potentialités bien plus développées que les débouchés de l’industrie du divertissement. On voit ainsi des programmes de formation de l’armée utiliser cette technologie ou des chirurgiens pratiquer leurs premiers entraînements en VR.
L’univers de la publicité s’est aussi emparé de cette technologie et offre aux consommateurs des campagnes promotionnelles dont l’impact est démultiplié par l’aspect immersif des posts vidéo. Par là même, la réalité virtuelle est très propice à la création de campagnes de sensibilisation. Là encore, l’immersion du public décuple ses réactions et ses sentiments, ce qui permet de véritablement sensibiliser aux accidents de la route et aux comportements dangereux par exemple.
Participer à la révolution de la réalité virtuelle
La technologie de la réalité virtuelle, grâce à ses potentialités colossales, a contribué à l’essor d’une industrie florissante. Des emplois émergent, sur le plan de l’ingénierie informatique, de la création de dispositifs de projection ou encore de la conception de programmes adaptés à une expérience immersive.
À ce titre, l’ICAN propose des formations spécialisées dans la création numérique. Qu’il s’agisse d’apprendre les techniques de la conception de jeux vidéo, d’applications web ou de films d’animation 3D, l’établissement offre des parcours formatifs qui comprennent tous des apports de la réalité virtuelle.
Aujourd’hui, Google commercialise même un casque de réalité virtuelle cartonné à utiliser avec un smartphone comme système d’affichage, pour une expérience unique partout et à tout moment.
Comment créer son propre business dans les jeux vidéo ?
L’industrie des jeux vidéo se caractérise par son innovation et sa création foisonnante. Quotidiennement, de nouvelles propositions émergent et l’attrait des consommateurs en fait une filière très dynamique. Dans ce contexte, comment en profiter et créer son propre business dans le jeu vidéo ?
Des inspirations pour créer son propre business dans les jeux vidéo
L’engouement pour les jeux vidéo ne se dément pas et il en résulte la création constante de nouveaux concepts de jeux : course, tir, sur mobile, tactical game ou plateformes en réseau, etc. Créer un jeu vidéo peut être une excellente solution pour lancer son business dans le secteur.
Ouvrir une entreprise (studio, agence de conception / développement…) permet également de développer un business dans le monde du jeu vidéo. C’est l’assurance de donner naissance à des jeux qui proposent une vision unique du gaming et qui traduisent une volonté d’innovation. Pour réussir dans ce business, il faut en revanche trouver une niche et proposer une interface inédite.
Il existe des exemples d’entreprise du jeu vidéo qui ont lancé leur projet grâce à l’autoédition et à une idée inattendue. Néanmoins, pour réussir dans ce business, il faut se préparer à affronter un environnement où la concurrence est rude. Par conséquent, il est impératif de bien se préparer : une idée, un business plan et une équipe solide. Pensez aussi à prendre conseil auprès de juristes et d’experts-comptables afin de déterminer la bonne forme juridique (SAS, SARL, etc.) et d’entreprendre les justes démarches administratives de la création d’entreprise.
Créer un business dans le jeu vidéo : savoir où on met les pieds
Il est évident qu’il sera impossible de lancer son propre business dans les jeux vidéo sans faire preuve d’un certain nombre de compétences dans le secteur. Pour mettre sur pied un studio ou lancer son propre jeu, il faut regrouper une équipe pluridisciplinaire au sein de laquelle divers techniciens prendront en charge une partie spécifique du projet : game designers, level designers, directeurs techniques, concepteurs, spécialistes de la programmation ou du développement… Idéalement, votre projet devra aussi être soutenu par des experts en communication qui ont idéalement déjà travaillé au sein du jeu vidéo pour assurer la bonne visibilité du jeu.
Si lancer son propre business dans les jeux vidéo ne diffère pas des autres secteurs de l’économie, il faut savoir que l’industrie vidéoludique a des dynamiques, des exigences et des enjeux particuliers. Il faut impérativement tenir compte de ces caractéristiques pour espérer réussir en tant qu’indépendant.
La première nécessité, c’est alors de se constituer un bon carnet d’adresses, dynamique et disponible. Grâce à ces contacts dans l’industrie, il sera possible à la fois de s’associer à d’autres experts, ou de trouver des investisseurs pour votre jeu. C’est pour ces raisons que les business indépendants qui réussissent dans le jeu vidéo sont souvent le fruit de l’association de plusieurs étudiants en grande école de création numérique ou de professionnels qui font preuve d’une longue expérience dans l’industrie.
Consciente de l’importance de développer des compétences pratiques pour réussir dans le jeu vidéo, l’ICAN propose des formations de haut niveau qui bénéficient de l’apprentissage en alternance. De nombreux étudiants sortants de l’établissement ont ainsi pu créer leur propre business dans le jeu vidéo et profitent aujourd’hui d’une carrière à succès dans le domaine.
Devenir character designer : quelle formation ?
Le character designer est à la fois un artiste et un technicien spécialisé de l’univers de la conception de personnages de jeux vidéo. Très recherché pour ses compétences en création, c’est également un collaborateur aguerri et capable de véritablement insuffler sa patte à un projet. Qui est-il et comment devenir character designer à son tour ?
Devenir character designer : en quoi consiste le métier ?
Dans l’industrie vidéoludique et lorsqu’un éditeur développe un nouveau jeu vidéo, le processus de conception fait intervenir un très grand nombre de techniciens spécialisés. Certains œuvrent à la création des véhicules, d’autres des décors ou à la texturisation des accessoires.
Parmi eux, le character designer va travailler à la conception graphique des personnages (il peut aussi intervenir sur des créatures de formes diverses). Si le métier a une très forte dominante artistique et créative, le chara designer doit tout de même veiller à faire des propositions qui s’intègrent à la ligne éditoriale de son projet.
En effet, sa mission principale est de concevoir l’apparence d’un personnage qui traduit et met en valeur sa psychologie, son rôle ou encore sa fonction au sein du jeu. Pour parvenir à son objectif, le character designer travaille à partir du cahier des charges.
À partir de ces fiches qui regroupent toutes les informations possibles à propos de chaque personnage, il travaille sur les outils de conception graphique numérique et propose aux équipes artistiques plusieurs croquis.
Il peut faire des propositions absolument inédites ou effectuer des recherches graphiques afin de s’inspirer d’univers qui ont fait la réputation de l’éditeur avec lequel il travaille. Dans le cadre de son travail, il devra par ailleurs faire preuve d’un fort sens relationnel en vue de collaborer avec les autres membres de l’équipe assignées au projet.
Quelles compétences développer pour devenir character designer ?
Le character designer est par conséquent un concepteur graphique qui doit à la fois faire preuve de compétences artistiques et d’une véritable compréhension des enjeux et des potentialités du jeu vidéo contemporain. Il sait donc dessiner, utiliser les outils de conception visuelle numérique, maîtrise le texturing et l’animation et proposer des idées qui s’intègrent à la dynamique du marché du jeu vidéo.
Il a donc suivi une formation supérieure post-bac spécialisée dans le jeu vidéo ou le design. Au titre de son parcours d’études, il aura été amené à maîtriser les méthodes de la conception de personnages. Mais il aura aussi bénéficié d’un apport global, qui lui permet de mieux comprendre son univers d’exercice : histoire du jeu vidéo, modélisation de décors, conceptualisation d’un univers en réalité virtuelle, etc.
Il est conseillé, pour développer toutes ces compétences, d’opter pour une formation en alternance. Ainsi, le character designer sera à même de comprendre les contraintes de l’industrie vidéoludique et de faire des propositions véritablement intéressantes pour ses collaborateurs.
C’est ce que l’ICAN offre à ses étudiants en Mastère Game Art : une formation en alternance, qui suit un rythme entre apports théoriques de haut niveau en jeux vidéo et apprentissage concret par l’entraînement en entreprise et les projets pratiques.