Passionnés de jeux vidéo, comment devenir pro-gamer ?
L’idée de devenir pro-gamer fait rêver de nombreux passionnés de jeux vidéo. Grâce à l’avènement de l’e-sport, cette option est désormais envisageable pour les gamers les plus motivés.
Un métier qui nécessite rigueur et détermination
Il serait illusoire de penser qu’on peut devenir pro-gamer sans travailler dur pour y parvenir. Au même titre que pour les carrières sportives de haut niveau, il est indispensable de fournir beaucoup de rigueur et de détermination pour arriver à ses fins.
Pour commencer, il est impératif de choisir un jeu spécifique et de passer du temps à s’entraîner dessus (entre 35 et 50 heures hebdomadaires). L’objectif de cet entraînement est de parfaitement maîtriser le jeu et son univers. Ces heures de jeu n’incarnent donc plus un loisir quelconque, mais un travail à temps plein, exigeant une totale concentration de la part du joueur.
La charge mentale liée à cet entraînement intensif est très élevée. C’est pourquoi le joueur souhaitant devenir pro-gamer doit également veiller à conserver une bonne hygiène de vie (régime alimentaire équilibré, pratique d’activité physique, etc.).
Contrairement aux idées reçues, le pro-gamer doit également posséder une certaine aisance relationnelle car il est quotidiennement confronté à ses coéquipiers dans le cadre de ses entraînements. Selon le type de jeu dans lequel il souhaite se professionnaliser, le futur pro-gamer doit parfois choisir à quel rôle il va se consacrer au sein sa team (midlaner, bruiser, etc…).
Quelles sont les qualités d’un pro-gamer ?
Le pro-gamer doit impérativement être passionné par le jeu dans lequel il est spécialisé ainsi que par l’univers du jeu vidéo en général. Il possède l’esprit de compétition, mais sait aussi se montrer fair-play en cas de défaite. Il doit également posséder un réel esprit d’équipe et savoir s’adapter rapidement aux changements. En effet, certaines modalités des jeux en ligne sont parfois amenées à être modifiées par les équipes de développeurs, ce qui contraint le pro-gamer à revoir certaines de ses stratégies et à redoubler ses entraînements.
Le fait d’avoir suivi un cursus d’études spécialisé dans l’univers du jeu vidéo incarne un avantage non-négligeable pour devenir pro-gamer. A ce titre, de plus en plus d’établissement ouvrent des formations exclusivement consacrées à l’univers du jeu vidéo et à ses professions : c’est par exemple
le cas de l’ICAN, qui propose un parcours exclusivement consacré au Game Design. Accessible dès le niveau bac, ce parcours peut être suivi sur un cycle court (le cycle Bachelor, de niveau bac+3), ou un cycle long (le cycle Mastère, de niveau bac +5). Cette formation inclut l’enseignement de nombreuses disciplines fondamentales qui permettent à l’étudiant d’acquérir toutes les connaissances requises pour faire carrière dans l’univers du jeu vidéo : culture anglaise du jeu vidéo, histoire du jeu vidéo, intelligence artificielle….
Il est difficile de définir le salaire moyen d’un pro-gamer car il varie énormément en fonction de ses différents sponsors, de sa popularité et de son niveau de jeu. Les professionnels les plus populaires au monde jouissent toutefois d’une rémunération colossale : on peut par exemple citer le cas du spécialiste de Fortnite, Nickmercs, qui a gagné plus de 6 millions de dollars en 2019.
Dans un contexte où le e-sport se démocratise à toute vitesse, il est aujourd’hui parfaitement possible d’envisager de devenir pro-gamer. Très exigeant, ce type de carrière nécessite toutefois un entraînement intensif et une bonne connaissance de l’univers du gaming.
ICAN PLAY : La nouvelle plateforme de challenges gaming initiée par le BDE
Le BDE de l’ICAN impulse une nouvelle initiative de challenges gaming. Pour ce faire, les étudiants ont mis en place sur discord, la plateforme ICAN PLAY permettant aux étudiants et aux professeurs de se retrouver afin de jouer ensemble le temps d’une soirée autour de jeux phares.
Ce rendez-vous mensuel a pour objectif de maintenir de lien entre étudiants et enseignants dans une atmosphère chaleureuse et conviviale. L’occasion pour eux de se divertir et se réunir.
La prochaine session, aura lieu le 27 mars à partir de 21 heures.
Quel est l’impact du RGPD dans l’univers du jeu vidéo ?
La loi « Règlement Général sur la Protection des Données » est une loi Européenne, entrée en vigueur en mai 2018. Elle a pour objectif d’offrir une meilleure protection à l’ensemble des données personnelles. Les services concernés par cette loi sont donc désormais dans l’obligation d’indiquer clairement comment ils souhaitent disposer des données personnelles de leurs utilisateurs et de leur fournir un accès à ces informations.
Le RGPD s’applique aux différents sites internet et à leurs services, ainsi qu’aux jeux vidéo et aux consoles de jeu. Quelles sont les conséquences concrètes de cette loi dans l’univers du gaming ?
Pourquoi le RGPD s’applique-t-il aux jeux vidéo et aux consoles ?
L’utilisation des outils numériques par les jeunes générations est en pleine évolution. Les jeux en ligne semblent de plus en plus s’apparenter à une forme de réseau social. Par exemple, de nombreux jeunes gamers utilisent aujourd’hui la plateforme du jeu Fortnite afin de pouvoir discuter avec leurs amis. Ce phénomène soulève légitimement la question du statut juridique des jeux en ligne et des consoles, c’est pourquoi ils sont concernés par la loi du RGPD.
L’univers du jeu vidéo doit donc se conformer à de nouveaux impératifs en revoyant la totalité de la gestion et du traitement des données de ses utilisateurs. Entre autres, les sociétés de jeux vidéo doivent désormais demander l’autorisation de chaque utilisateur concernant l’emploi de ses données personnelles (pour un traitement classique et publicitaire), ou pour d’éventuelles transmissions à des sociétés tierces. Par ailleurs, les potentiels sous-traitants ayant accès aux données des utilisateurs doivent être explicitement mentionnés dans la politique de confidentialité de la société en question.
Le RGPD impose également une réglementation plus stricte pour les jeunes joueurs. En France, les gamers de moins de 15 ans doivent dorénavant fournir un double consentement pour le traitement de leurs données : leur autorisation personnelle ainsi que celle de leurs parents.
Une mise en œuvre difficile
L’impact du RGPD dans l’univers du jeu vidéo est loin d’avoir été uniquement positif. Si cette loi offre en effet une meilleure garantie au niveau de la protection des données personnelles, elle a également placé de nombreuses sociétés de jeu vidéo en difficulté. Concrètement, sa mise place en place s’avère non seulement complexe sur un plan technique, mais elle requiert également un investissement financier significatif de la part des entreprises concernées. Par conséquent, un certain nombre de sociétés ou de jeux vidéo qui ne disposaient pas des ressources suffisantes pour respecter le RGPD, ont été contraints de mettre la clef sous la porte. C’est par exemple le cas de la version Européenne du MMORPG Ragnarok Online.
Véritable vivier d’emplois, ce secteur est néanmoins à la recherche de profils qualifiés. A ce titre, certaines écoles de création numérique proposent désormais des formations spécifiquement consacrées aux métiers du jeu vidéo. C’est le cas de l’ICAN, qui dispose d’un parcours exclusivement consacré au Game Design.
Au cours de ces dernières années, les nombreuses avancées technologiques ont entraîné une évolution de l’essence même des jeux vidéo. Désormais très proches des plateformes sociales, ils doivent donc se conformer à leur réglementation en matière de gestion des données.
Fanfic : une application au design moderne imaginée par les étudiants de l’ICAN
Fanfic-fr est un site dédié aux fanfictions. Ce qui donne la possibilité aux fans de livres, de séries ou de mangas de publier leurs fictions sur le net. Pour rendre ce site plus accessible, les étudiants du Bachelor Web Design et Communication Graphique de l’ICAN ont créé une application mobile de la plateforme. Retour sur une des réalisations produites.
Pour rendre son contenu plus accessibles aux personnes digitalisées, le site Franfic avait besoin de se doter d’une application qui serait un nouveau support complémentaire au navigateur. Les étudiants de 3ème année du Bachelor Web Design et Communication Graphique de l’ICAN ont travaillé en groupe sur ce projet très concret.
Le groupe composé d’Antoine Demoulins, Nathan Jacobin et Paul Souquière s’est attelé à créer une application au goût du jour en procédant par étape de sorte à obtenir une interface utilisateur agréable, pratique et facile à prendre en main.
Créer une application à l’interface moderne et attrayante
Les trois étudiants ont d’abord créé un logo moderne et original. « Nous avons décidé de retravailler le logo de Fanfic pour donner une nouvelle vie à sa charte graphique » assurent les trois acolytes.
Leur logo est issu de la fusion des deux F de Fan et Fic. Ils ont décidé d’en mettre un à l’endroit et l’autre à l’envers afin que cela concorde avec leur idée. Cette dernière est la suivante : en lançant l’application de Fanfic, ils veulent que l’utilisateur soit en immersion totale, et ils ont donc traduit cela par un portail très simplifié. Ils ont également ajouté du relief au logo pour lui donner de la matière. Les étudiants lui donneront cet effet de feuille de papier.
Ensuite, le choix des polices ainsi que de la palette de couleurs est un point crucial pour créer une interface qui donne envie. Leur choix s’est porté sur « Sarabun » et toutes ses graisses pour avoir un texte courant bien distinct. L’utilisation d’une unique police de caractères sert à faire un rappel à l’ancienne “charte graphique” de Fanfic.fr. Cependant, l’application offre le choix aux utilisateurs de choisir leur police entre la Helvetica, l’Open Sans, la Verdana et bien d’autres polices de caractères pour une lecture plus agréable.
Cela permet donc un meilleur confort de lecture avec un choix entre un thème clair et foncé, afin de s’adapter aux préférences de chaque utilisateur. De plus, les couleurs varient entre le noir, le blanc, le vert, l’émeraude et d’autres nuances claires. Pour finir, la planche de pictogrammes est simple et efficace. Les indications sont claires, tout est mis en place pour familiariser les utilisateurs avec l’application.
Se professionnaliser en réalisant des projets
L’ICAN propose régulièrement ce genre de projet à ses étudiants, afin de les préparer aux problématiques qu’ils connaîtront peut-être demain dans le monde du travail. Les étudiants ainsi que les projets sont toujours coordonnés par un membre de l’équipe pédagogique de l’école afin d’accompagner du mieux possible les groupes participants.
Ce projet requiert de l’organisation, en effet, lors du rendu de leur projet, les étudiants doivent fournir un document détaillé et explicatif de toutes leurs démarches. Ces dernières devant être tout à fait réalisables. Ils sont amenés à mobiliser et mettre en application leurs connaissances en design graphique, UX et gestion de projet, ce qui s’avère très professionnalisant.
Le Bachelor Web Design et Communication Graphique permet aux étudiants de se perfectionner dans le domaine du design digital et des créations web. Un cursus idéal pour apprendre à créer des sites internet, des applications, des sites de ventes et d’achats… Un milieu où il y a de plus en plus de demandes.
Quelles sont les missions du Chef de Projet jeu vidéo ?
La création de jeu vidéo est avant tout un travail d’équipe qui doit mobiliser différents champs d’expertise. Il existe donc une grande diversité de professions dans le secteur du jeu vidéo. Parmi elles, on peut citer celle de Chef de Projet jeu vidéo. En quoi consiste précisément ce métier ?
Un véritable chef d’orchestre
Dans toute production de jeu vidéo, la présence d’un chef de projet est impérative. C’est lui qui encadre toutes les étapes de la création du jeu. Il travaille en étroite collaboration avec le directeur artistique. Très polyvalent, il incarne en quelque sorte l’axe central du projet, car toutes les étapes de sa conception s’articulent autour de lui.
Au quotidien, le Chef de Projet jeu vidéo fait office d’intermédiaire entre les dirigeants de la société et les équipes créatives. Il gère une équipe composée d’infographistes, de développeurs, de graphistes, de game designers… Il veille à maintenir une cohésion dans son équipe, tout en faisant en sorte que la création du jeu continue d’avancer. Il doit savoir s’en tenir aux délais qui lui sont donnés et pouvoir s’adapter rapidement en cas de problème.
Au-delà de ses fonctions managériales, le Chef de Projet jeu vidéo participe activement à l’élaboration du budget alloué à la création du jeu. Il doit être en mesure de calculer le temps nécessaire pour l’élaboration d’une version d’essai, de dresser le planning, de brieffer ses collaborateurs….
Le champ d’action du Chef de Projet jeu vidéo est donc très large. Au sein de certaines sociétés, ce professionnel n’intervient que sur un aspect spécifique de la création du jeu. Le Chef de Projet Editorial par exemple, se consacre à l’aspect budgétaire, technique et juridique du jeu, sans intervenir sur sa réalisation en elle-même. A l’inverse, le Chef de Projet Technique travaille exclusivement sur la réalisation artistique du jeu.
Quelles sont les qualités du Chef de Projet jeu vidéo ?
Les compétences requises pour devenir Chef de Projet jeu vidéo sont nombreuses. En premier lieu, cet expert doit maîtriser les différents langages de programmation et posséder de larges connaissances relatives au marché du jeu vidéo et à son histoire. Créatif et très organisé, il doit savoir gérer l’ensemble du projet et sa logistique, tout en faisant preuve d’une réelle aisance relationnelle. Enfin, il doit savoir résister au stress étant donné qu’il est régulièrement amené à affronter des imprévus de dernière minute. Un bon niveau en anglais est également indispensable.
Hautement qualifiés, la plupart des postes de Chef de Projet jeu vidéo sont ouverts à partir d’un niveau bac +3 ou bac +5. Pour maîtriser l’ensemble des compétences attendues, il est vivement recommandé d’avoir préalablement suivi une formation spécifique à la conception de jeux vidéo. L’ICAN par exemple, propose une filière consacrée aux métiers du Game Design, accessible dès le niveau Bac. Avec des enseignements portant notamment sur la Conception de Jeu et les Théories du Game Design, ce type de parcours qui associe Bachelor et Mastère en Game Design permet de se former aux métiers du gaming ! Une autre option est également envisageable : suivre le Bachelor Game Design puis le Mastère Chef de Projet Numérique option Jeux Vidéo. Ce cursus permet à l’étudiant de suivre un cursus hybride et de développer des compétences à la fois en Jeu Vidéo mais aussi en gestion de projets spécifiques à ce secteur.
Le Chef de Projet jeu vidéo occupe donc un poste à haut niveau de responsabilités. C’est lui qui supervise l’ensemble des étapes de la conception du jeu. Très polyvalent, il doit attester de nombreuses compétences techniques et savoir guider son équipe à travers les situations de crise.
En quoi consiste le métier de modeleur 3D
Le métier de modeleur 3D (ou modélisateur 3D) consiste en la réalisation de modèles en 3 dimensions d’objets, de personnages, ou de décors, grâce à la conception de sculptures numériques. Il peut exercer sa profession dans différents secteurs.
Un créatif aux compétences techniques
Le métier de modeleur 3D est avant tout axé sur la création. Il se situe dans le domaine des arts appliqués, et se rattache également au domaine du design et du graphisme.
Au quotidien, ce professionnel doit travailler sur la conception de modèles 3D, en s’aidant de divers logiciels et programmes 3D : Maya, 3DS,Houdini etc. Il peut intervenir sur des projets particulièrement variés, car son expertise est requise dans le secteur du jeu vidéo, mais également dans celui du cinéma, de la télévision, de certains sites web, et parfois même celui de la publicité.
Pour donner vie numériquement à ses objets, cet expert des logiciels informatiques s’appuie sur le dessin et le cahier des charges du designer. Il se consacre à la création de sculptures numériques, et pour ce faire, il doit modéliser un premier prototype sur ordinateur. Celui-ci permettra alors d’avoir une idée de son rendu final une fois qu’il aura acquis du volume et de la matière. Par conséquent, le modeleur 3D permet à ses équipes de collaborateurs d’avoir une idée concrète de leurs projets, en leur offrant une modélisation qui leur fait visualiser leur travail.
Dans certains cas, le modeleur 3D peut également faire part de suggestions au designer, notamment lorsqu’il se rend compte de certains défauts au moment de la création.
Quelles sont les qualités nécessaires pour devenir modeleur 3D ?
En premier lieu, le modeleur 3D doit avoir des connaissances relatives au secteur dans lequel il exerce : anatomie, architecture, histoire de l’art…
Soucieux du détail et très créatif, il doit parfaitement maîtriser certains logiciels 2D, comme Photoshop ou Painter, mais aussi 3D, tels que 3DS Max ou Zbrush. De plus, il doit connaître les techniques d’illumination en temps réel comme LightMap. Il a le sens du travail en équipe, et sait faire preuve de rigueur et de beaucoup de patience.
Très technique, le métier de modeleur 3D exige des qualifications pointues, et il est vivement conseillé de s’y préparer en suivant une formation spécialisée. Certains établissements de la création numérique, comme l’ICAN, proposent à ce titre un cursus Design 3D et Animation. Ce parcours contient l’enseignement de nombreuses disciplines traitant de l’animation dynamique et du développement en imagerie, qui permettront à l’étudiant de devenir un véritable expert de la modélisation 3D !
Un modeleur 3D jeune diplômé gagne en moyenne 32 000 euros annuels, mais à l’issue de quelques années d’expérience, son salaire annuel peut rapidement atteindre les 45 000 euros.
Très recherché sur le marché de l’emploi, et en particulier dans le secteur des jeux vidéo, le métier de modeleur 3D incarne la voie idéale pour les étudiants passionnés de design et d’outils numériques.
Quel avenir pour le marché de l’e-sport en France ?
Depuis quelques années, le marché de l’e-sport connaît une croissance remarquable. Il séduit en effet de plus en plus d’adeptes, et pourrait bien devenir un des nouveaux piliers de l’économie française.
Un marché économique florissant
Le mot e-sport correspond à l’abréviation du terme « electronic sport ». Il désigne la discipline relative aux compétitions de jeux vidéo, au cours desquelles plusieurs joueurs professionnels s’affrontent. Ces tournois sont aujourd’hui sponsorisés de la même façon que les sports traditionnels, ce qui permet de créer un véritable marché autour de cette discipline.
En 2014, la finale mondiale de League Of Legends a rempli la totalité du stade olympique de Seoul, en Corée du Sud. Les billets de cet évènement se sont littéralement arrachés en seulement quelques minutes, et certains d’entre eux ont été revendus au marché noir à des prix exorbitants.
En dépit du fait que les compétitions de l’e-sport soient rarement retransmises à la télévision, elles rencontrent un grand succès lors de leur diffusion en ligne. Au total, 200 millions de personnes dans le monde suivraient régulièrement les tournois d’e-sport sur internet. Sur le plan national, le marché de l’e-sport dénombrerait environ 5 millions d’adeptes.
Le marché de l’e-sport incarne donc une véritable mine d’or pour les sponsors car il leur offre une visibilité hors du commun. Ces derniers ont alors tout intérêt à continuer d’investir dans ce domaine qui se développe à toute vitesse sous leur impulsion.
La France en pole position
Bien que l’Asie de l’Est incarne la région du monde où le marché de l’e-sport est le plus populaire, il convient de noter que cette discipline se vulgarise activement au niveau européen.
Parmi les trois pays les plus concernés par ce phénomène, on dénote la Suède (qui cumulait 49 millions de dollars de recettes grâce au marché e-sport en 2018), ainsi que la Russie (avec 40 millions de dollars), et la France, avec un marché s’élevant à 24 millions de dollars. Dans ce contexte, Paris pourrait bien s’illustrer comme la future capitale européenne du marché e-sport. Dans les faits, de nombreuses sociétés dédiées à l’e-sport sont désormais basées sur la capitale française. Fin 2019, Paris a même accueilli la finale mondiale de League of Legends. La ville a fait part de son intention de consolider sa position, et elle espère également pouvoir accueillir les Jeux Olympiques du jeu vidéo en 2024.
Dans ce contexte, le fait de s’orienter vers une carrière dans le domaine de l’e-sport peut incarner un choix particulièrement stratégique pour l’étudiant passionné de gaming. Ce secteur est en effet en plein boom et la France s’y positionne déjà de manière très visible. D’importantes compétences sont toutefois nécessaires pour travailler dans le marché du jeu vidéo. Par conséquent, il est vivement conseillé de suivre une formation spécialement consacrée au gaming et à ses différentes professions. L’ICAN par exemple, propose des cursus exclusivement dédiés aux métiers du game design ou de l’animation numérique, qui permettent à l’étudiant d’acquérir toutes les connaissances nécessaires pour exercer dans cet univers.
Le marché de l’e-sport est donc destiné à un avenir des plus prometteurs. Son fonctionnement s’apparente de plus en plus à celui d’un sport traditionnel et il séduit sans cesse de nouveaux spectateurs et de nouveaux sponsors. Il semble donc très judicieux d’orienter ses études vers ce secteur.
#AlumniICAN : Rencontre avec Carla Graffeo, co-fondatrice, directrice artistique et game designer chez Gravity Box Games
Diplômée en 2019 de l’ICAN, Carla Graffeo revient sur son parcours depuis les bancs de l’école jusqu’à la création de son propre studio. Elle donne de précieux conseils pour les étudiants en Game Design passionnés de jeu vidéo
Présentez-vous-en quelques mots…
Je m’appelle Carla, j’ai 23 ans, je suis Game Designer et maintenant co-fondatrice de Gravity Box Games avec mes trois associés, Félix Cantet, Théo M’barali et Nicolas Richard.
Quand avez-vous intégré l’ICAN et pour quelle formation :
J’ai intégré l’ICAN en 2016 pour suivre le cursus en Game Design.
Quels ont été d’après vous, les vrais plus de la formation que vous avez suivie ?
L’ICAN propose un programme très complet, notamment en section game design, car on touche à tous les aspects du game design et des aspects connexes comme la modélisation 3D, la programmation et la création sonore. Ces matières permettent de comprendre tous les aspects d’une production de jeu vidéo. Ce point est à mon sens essentiel pour travailler en équipe et devenir polyvalent.
Quel souvenir gardez-vous de vos années d’étude au sein de l’ICAN ?
Je garde un très bon souvenir de mes années d’études à l’ICAN. Si les semaines et le rythme était soutenu, les professeurs étaient très attentifs à notre progression. Je suis toujours fière de présenter les projets sur lesquels j’ai travaillé durant mes études.
Quels conseils donneriez-vous aux étudiants qui suivent aujourd’hui cette formation ?
Faites des stages dès la première année, et ne vous contentez pas de faire juste le nombre de jours demandés par l’école. Une formation scolaire ne suffit pas pour trouver du travail, et le monde du jeu vidéo est un petit milieu. Le réseau compte beaucoup et permet d’avoir des références sur son CV. Chaque année, des dizaines de game designers sortent d’école avec le même diplôme, c’est donc important de tirer son épingle du jeu et d’être soutenu ou recommandé par ses maîtres de stage.
Avez-vous gardé contact avec vos anciens camarades ?
Oui pour la plupart, ce sont des personnes dont je suis les projets et les aventures professionnelles. Les anciens de ma promotion sont aujourd’hui devenus des confrères et font partie de mon réseau de professionnels. Avec les plus proches, je me suis même associée pour créer un studio.
Concernant votre parcours professionnel :
Votre formation vous a-t-elle permis d’atteindre vos objectifs professionnels ?
Le cursus en Game Design de l’ICAN est axé autour de la création complète de projet de jeux vidéo, de la conception du game design à la réalisation du prototype.
Parlez-nous de votre poste
Aujourd’hui je suis présidente et directrice artistique de Gravity Box Games, un studio que nous avons fondé avec trois autres anciens étudiants de l’ICAN : Félix Cantet, Théo M’barali et Nicolas Richard. Nous travaillons à plein temps à la création de notre premier jeu vidéo, et sommes pour l’instant tous freelance, la société venant tout juste d’être créée !
Au sein de Gravity Box tous les associés sont égaux, et le poste de “présidente” n’est qu’administratif. Je m’occupe de fait d’administrer la société et de gérer la partie légale de notre production. C’est un poste assez chronophage puisqu’il englobe la planification de la production, la gestion de la trésorerie, la documentation et la gestion administrative. Mais aujourd’hui Gravity Box embauche et l’arrivée d’une chargée de production et d’un expert comptable ont permis de me libérer plus de temps pour la direction graphique et artistique du jeu. Notre travail aujourd’hui est très enrichissant et on continue d’apprendre tous les jours en lançant notre studio
Pourquoi la PlayStation 5 fascine tant les gamers ?
La PlayStation 5 est aujourd’hui la playstation à avoir, et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle était attendue de pied ferme par la communauté des gamers ! Quelles sont les raisons d’un tel engouement ?
Une immense popularité
Selon un sondage international réalisé par l’agence de communication Rise at Seven, la console PlayStation 5 aurait été la plus attendue par la communauté des gamers à travers le monde, et de très loin ! En effet, 84 % des pays sondés la placent en première position quand on leur demande quelle console ils attendaient avec le plus d’impatience, ce qui lui permet de réduire sa concurrence présumée avec la XBOX Série X à néant.
Plusieurs éléments peuvent expliquer cette popularité. En effet, la sortie de la PlayStation 5 était synonyme de nombreuses innovations technologiques, que les gamers ont eu un plaisir de découvrir.
Munie d’un tout nouveau design, elle est par exemple compatible avec le Ray Tracing, ce qui fait que chaque jeu dispose d’un rendu beaucoup plus esthétique dans ses détails et ses jeux de lumière.
La manette DualShoc, et ses traditionnelles vibrations, sont désormais remplacées par une manette DualSense, qui permet d’offrir des sensations très différentes aux joueurs. Il a d’ores et déjà été stipulé que la DualSense est équipée d’un système de retour haptique HD, qui simule des textures et des sensations précises, pour garantir une immersion optimale dans l’univers du jeu.
De nouveaux jeux pour un temps de chargement moindre
Selon les arguments exposés par Sony, la sortie de la PlayStation 5 permet aux joueurs de bénéficier d’un temps de chargement sensiblement réduit : il s’agit en effet de la console la plus rapide au monde, 4 fois plus performante que la PS4.
Enfin, il faut noter que les suites de certains jeux à succès sont attendues avec la plus grande fébrilité de la part des gamers (Hitman 3, Resident Evil Village…). Par ailleurs, plusieurs sorties exclusives ont déjà été annoncées par Sony, comme l’extension « Spider-Man : Miles Morales » ou « Demon’s Soul ».
L’énorme attente relative à la sortie de la PlayStation 5 incarne la preuve incontestable que le secteur du jeu vidéo a encore de beaux jours devant lui. Dans un tel contexte, il est parfaitement pertinent d’envisager une carrière dans ce domaine, qui exige toutefois des compétences pointues dans l’univers du gaming. Certaines écoles spécialisées dans la création numérique, comme l’ICAN, proposent d’ailleurs différentes formations consacrées aux métiers du jeu vidéo.
Nouveau design, nouvelles fonctionnalités, nouvelles sensations… La sortie sur le marché de la PlayStation 5 semble avoir déjà conquis le cœur des gamers, qui l’expérimentent depuis maintenant quelques mois.
Glassy Puppy : Quand une figurine de verre s’anime en 3D pour jouer de la batterie
Michael Jacomino est étudiant à l’ICAN en Mastère Design 3D et Animation en Temps Réel. Il dévoile un projet d’animation intitulé Glassy Puppy qui met en scène en musique un chien,initialement statue de verre créée par Nicolas Laty.
Ce clip rend hommage à une œuvre créée par le sculpteur et souffleur de verre par le biais de nombreux logiciels d’animation 3D en temps réel. Le making-of permet de découvrir les coulisses de ce projet, en ayant un aperçu des différentes étapes de sa conception. L’idée germe et se formalise sur un croquis en 2D, qui s’anime en 3D sur le rythme et le tempo du son de la batterie.
Un clip qui joue de la 3D dans un style pop
Assis sur le siège d’une batterie, un chien de verre s’anime le temps d’une musique, ici, c’est sur le titre Uptown Funk de Bruno Mars, que la figurine se dandine. Une fois que la musique démarre ses pattes donnent le rythme, un casque apparait sur ses oreilles, ses yeux s’ouvrent d’un seul coup, et ses oreilles se remuent. Un choc survient alors, ses membres se désolidarisent de son corps pour former tout un orchestre, chaque membre a son instrument. Le chien se redresse alors sur ses deux pattes et danse sur le dancefloor. Après cette folle chorégraphie le chien retourne sur son siège de batterie et s’en suit un solo de percussions mémorable qui finit par le retentissement des cymbales.
Glassy Puppy est une structure de verre qui est modélisée au format 3D dans un décor pop lui aussi modélisés numériquement. Les lumières et la mise en scène sont inspirés du clip de la chanson Uptown funk de Bruno Mars, et la musique est réalisée par l’étudiant lui-même qui est aussi batteur et percussionniste professionnel.
L’ICAN permet à ses étudiants de créer des projets qui les inspirent
Michael Jacomino est en plus d’être un étudiant icanien, batteur et percussionniste professionnel. Par ce projet réalisé dans le cadre de son cursus à l’ICAN, il a pu conjuguer ses passions : l’animation et la musique. Ainsi, le Mastère Design 3D et Animation en Temps Réel de l’ICAN donne aux étudiants la possibilité de maîtriser l’animation dynamique de personnage et d’exprimer librement leur créativité sur le thème qui les inspire. Dans le cadre du cursus, des logiciels utilisés par les professionnels, tels que Maya, 3DS Max, Storyboarder, Photoshop, After Effects, Final Cut Pro X, sont mis à disposition et permettent de réaliser des travaux qualitatifs. La réalisation de projets, au cœur de la pédagogie de l’école, permet aux étudiants de développer technicité et précision pour donner vie aux créations les plus personnelles et audacieuses.