Visitez un temple shintoïste au Japon avec Kankyo

Actualité publiée le 25 August 2022

Envie de voyager au Japon ? Alexandre Meynard, étudiant en 5ème année de Mastère Design 3D et Animation Temps Réel à l’ICAN, révèle « Kankyo », son projet de fin année. Plongez dans un environnement réaliste et immersif, au cœur du Japon…

 

 

 

 

Plénitude et sérénité

Modélisé en 3D par Alexandre, Kankyo, qui signifie « environnement » en japonais, est une représentation du temple Kamishikimi Kumanoimasu, un sanctuaire shintô enfoui dans une forêt de cèdres à Takamori, non loin du mont Aso dans la préfecture de Kumamoto au Japon.

 

« Ma principale intention était de retranscrire dans mon environnement 3D, les émotions, le calme et l’apaisement que je ressentais en contemplant les photos d’un endroit comme celui-là… » ajoute Alexandre. De plus, le sound design vient intensifier cette sensation de tranquillité et de sérénité avec les chants des oiseaux et le bruit des feuilles emportées par le vent, qui donne à celui qui s’y plonge l’impression d’être réellement en immersion dans le paysage.

 

Immersion et interactivité

Avec son sens aiguisé du détail, Alexandre a fait le choix significatif de réaliser son animation en FPS (First Person Shooter) afin que le joueur ne puisse visualiser que ce qui se présente dans son champ de vision. L’objectif était de créer une expérience interactive dans laquelle le joueur peut se déplacer librement en marchant, zoomer ou allumer une lampe torche dans la nature par exemple.

 

Cette production est le résultat de deux années d’apprentissage en Mastère Design 3D et Animation Temps Réel au sein de l’ICAN, organisé autour de 3 pôles de compétences : l’animation dynamique, le développement en imagerie 3D et le design d’interactivité.

 

 

Pour découvrir d’autres projets réalisés par Alexandre, c’est ici !

Quels sont les différents types d’animation ?

Actualité publiée le 23 August 2022

Des trucages traditionnels aux images de synthèse, comment les types d’animation se sont nourris des innovations des précurseurs du dessin animé pour aboutir aux réalisations contemporaines intégralement assistées par ordinateur ?

 

 

Les types d’animation traditionnelle

Avant l’arrivée du digital, l’animation existait déjà. Proches du trucage, il s’agit de techniques encore utilisées de nos jours. Le premier grand type d’animation, c’est le dessin défilant. La première illusion consiste d’ailleurs à faire tourner un disque autour d’un axe dans lequel étaient aménagées des fentes. Sur la surface du disque étaient peintes les diverses phases d’un objet en mouvement. En observant la rotation à la lumière depuis un miroir, on pouvait voir son mouvement continu : c’est le Stroboscope de Stampfer.

 

Très rapidement, les professionnels du cinéma et de l’illusion utilisent des marionnettes ou des animatroniques afin de donner vie à des créatures fantastiques. Ces poupées, parfois grandeur nature, nécessitent qu’un acteur ou un « pilote » se charge de leur donner leur mouvement. Cette technique a notamment été utilisée dans la saga Star Wars, avec le succès qu’on lui connaît.

 

La 2D : entre animation traditionnelle et numérique

La majorité de ces types d’animations traditionnelles consiste à faire défiler rapidement des images uniques afin de stimuler le mouvement, en jouant sur la persistance rétinienne. Une cadence de 12 images par seconde permet de créer cette illusion d’optique et une bonne qualité de fluidité des images. Parfois, on opte pour une technique de 8 images par seconde. Dans ce cas, l’animation est moins fluide, mais les temps de production sont nettement diminués.

 

Dans le dessin animé classique, on privilégie le rythme de 12 images par seconde. On dit que l’on travaille « sur 2 » : le temps d’exposition de chaque image est réparti sur deux visuels au lieu d’un seul. Comme au cinéma, une seconde comprend 24 images, le dessin va défiler deux fois sous les yeux du spectateur.

 

Désormais, ce sont les animateurs 2D qui se chargent de ce type d’animations. Ces experts du dessin et des techniques du mouvement se basent sur les story-boards fournis par les équipes de production. Ils commencent leur travail en dessinant les « extrêmes ». Ce sont les poses principales dans lesquelles le sujet subit les plus grands changements de position (généralement la première et la dernière image d’un plan-séquence). Entre chaque pose d’extrême, ils dessinent les « breakdowns » : les visuels intermédiaires qui permettent de décomposer le mouvement. Généralement, dans les grands studios d’animation comme Walt Disney, les dessins intermédiaires étaient dévolus aux jeunes animateurs, tandis que les dessinateurs principaux s’occupaient les grandes poses.

 

Encore aujourd’hui, les animateurs 2D ne dessinent en général que des « sketches ». Il s’agit de rendus au crayon graphite qui seront repris par les illustrateurs chargés de les mettre au propre. On « clean » ensuite les images en retraçant à la main le trait de contour par exemple. Puis elles sont transmises aux équipes de colorisation. Enfin, les visuels sont filmés un à un pour les transformer en fichier vidéo qui sera monté grâce aux techniques actuelles de la post-production.

 

Animation traditionnelle et programme informatique : de l’animatronique à l’image de synthèse

Bien que ce type d’animation reste traditionnel, la technique de la 2D a majoritairement recours au dessin assisté sur ordinateur. Les animateurs comme les illustrateurs et les coloristes utilisent en effet les programmes informatiques professionnels dès les premières étapes d’élaboration de leurs visuels.

 

La technologie offre en effet de gagner du temps et de réduire les coûts de production. C’est aussi un excellent moyen de simplifier les transferts d’images d’un service à l’autre et de favoriser la collaboration inter-équipes. Par exemple, les professionnels du nettoyage et de la colorisation travaillent sur le même logiciel, ce qui garantit de conserver les fichiers sans les endommager lors des transferts. En utilisant les outils informatiques, les équipes de créatifs peuvent aussi transiter d’un type d’animation numérique à l’autre, en travaillant constamment sur des fichiers dématérialisés.

 

Le recours à la technologie permet aussi de voir émerger de nouveaux emplois spécialisés, chaque expert s’occupant ainsi de sa partie, afin de proposer un rendu final global de très haute qualité. Car c’est aujourd’hui la méthode privilégiée pour faire un film d’animation, quel que soit le type de technique choisi. Chaque expert s’occupe de réaliser un élément de sa spécialité, puis les étapes de post-production rassemblent en un rendu unique toutes les parties provenant des divers services.

 

Le monde du digital et ses divers types d’animation

Les animations digitales ont conquis le monde de la production audiovisuelle au même titre que les professionnels du dessin assisté par ordinateur. En animation numérique, tous les visuels sont intégralement fournis par l’ordinateur : du processus de story-board jusqu’à la modélisation du mouvement, le paramétrage de l’éclairage et le réglage des mouvements de caméra.

 

C’est l’animation 3D qui est la technique la plus utilisée. Au sein de cette branche, existent divers types d’animation : le keyframe (animation avec les trajectoires) ou l’animation avec les squelettes virtuels notamment.

 

  • Le keyframe (ou le mouvement d’images clés). C’est un type d’animation qui définit les visuels clés d’un objet et qui calcule automatiquement les images intermédiaires qui constituent l’intégralité d’une séquence animée (les fameux plans « extrêmes » des animateurs traditionnels). Dans ce type de technique, le designer fait office d’animateur principal, en indiquant à la machine les paramètres d’attributs du visuel : forme, texture, couleur, positionnement, focale de la caméra, etc. Ces données sont définies comme des valeurs numériques pour chaque image-clé et sont automatiquement modifiées en fonction de la vitesse et des changements de paramètres nécessaires au défilement entre deux visuels clés.
  • L’animation avec des trajectoires. Les trajectoires sont des lignes droites ou courbes qui sont composées de points occupant une position dans l’espace à un instant donné. Ce type d’animation offre aux animateurs professionnels de définir les mouvements rapides des objets ou des personnages. C’est une technique qui est souvent utilisée pour animer les déplacements de la caméra dans un espace 3D.

 

Le digital emprunte à l’animation classique d’autres types de méthodes qu’il transpose sur logiciel. C’est le cas de l’animation par marionnettes virtuelles, directement inspirées des animatroniques traditionnelles. Une marionnette virtuelle suppose de créer une structure osseuse capable structurellement d’assumer des mouvements, comme la marche ou le saut. Elles requièrent de modéliser des logiques de transmission du mouvement réalistes. Ainsi, elles peuvent être anthropomorphes ou zoomorphes, mais doivent répondre à leur propre logique de mouvement.

 

Les professionnels utilisent aussi l’hybridation du mouvement, qui est un type d’animation qui résulte de la capture de mouvement et de la synthèse de mouvement. Cette méthode est issue de la capture numérique des actions d’être humains et de la détermination abstraite (via des modèles logico-mathématiques) de mouvements réalisables. Cette animation de type hybride se base sur la rotoscopie tridimensionnelle : l’ensemble de méthodes qui offrent l’enregistrement du mouvement d’un acteur réel vers un personnage virtuel.

 

Animation procédurale, dynamique du mouvement, animation de formes (déformation ou métamorphose) : tous les types d’animation contemporains sont étudiés au sein du cursus Design 3D & Animation de l’ICAN. Grâce à sa pédagogie d’exception et à ses partenariats avec les plus grandes entreprises d’animation, l’établissement est en mesure de garantir à ses étudiants une formation professionnalisante grâce aux périodes de stages et à l’alternance à partir de la 4e année.

 

 

 

Les types d’animation, du traditionnel au numérique, ne cessent d’évaluer en raison de la haute technicité informatique contemporaine. Aujourd’hui, il faut étudier la réalité augmentée et la réalité virtuelle afin d’obtenir un profil complet et attractif pour les recruteurs du secteur.

Gala de remise des diplômes 2022

Actualité publiée le 18 July 2022

Le samedi 18 juin dernier, la mythique salle Wagram accueillait l’incontournable Gala de remise des diplômes de l’ICAN, résultats fructueux de plusieurs années d’études. L’événement a été clôturé par le traditionnel cocktail, moment d’échanges privilégié entre élèves et corps enseignant.

 

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Le Gala récompense chaque année les alternants ayant finalisé avec succès leur cursus Bachelor (Bac +3) ou Mastère (Bac +5).

 

Un moment de partage et d’émotions

Pas moins de 450 personnes étaient présentes pour célébrer les diplômés de la promotion 2020/2021. Après deux années de restrictions dues à la COVID-19, les diplômés ont pu célébrer, avec leurs proches, la remise des diplômes animée par Brice Roy, Directeur de l’ICAN et Sylvie Masson, Directrice Pédagogique des filières Webdesign et Design 3D/Animation.

 

Il leur a été délivré leur titre reconnu par l’Etat de niveau 6 pour les Bachelor et de niveau 7 pour les Mastère. Après ces quelques heures d’émotions, un moment convivial autour d’une coupe a permis aux diplômés et familles de se retrouver tous ensemble.

 

Cet événement très attendu permet de réunir une dernière fois tous les alternants diplômés, leurs proches, les formateurs et membres encadrant de l’ICAN dans un contexte festif et convivial. Un moment unique pour célébrer collectivement la réussite de chacun, qui marque le début de leur carrière professionnelle pour les uns et la poursuite d’études supérieures pour les autres.

 

Retrouvez en images quelques moments de cet événement

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Les étudiants de l’ICAN au Festival d’Annecy

Actualité publiée le 8 July 2022

Depuis plus de 60 ans, le Festival d’Annecy est LE rendez-vous immanquable des passionnés d’animation. A travers le Marché International du Film d’Animation (MIFA), il permet aux professionnels des quatre coins de la planète d’échanger, de créer un réseau et de faire évoluer leur projet. Du 13 au 18 juin dernier, les icaniens et icaniennes de la filière Design 3D et Animation ainsi que leurs intervenants se sont rendus à Annecy à l’occasion de cet évènement. Retour sur cette semaine rythmée par des rencontres, des découvertes et surtout des émotions fortes.

 

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La passion, moteur de cette semaine inoubliable

Le Festival d’Annecy célèbre depuis toujours l’inventivité et la diversité des styles et techniques d’animation. Au total, plus de 500 films ont été projetés dont des longs et courts métrages en compétition, des avant-premières, des films en plein air et des projets de fin d’études.

 

A cette occasion, les étudiants ont eu le privilège de découvrir en avant-première des films très attendus tels que : Le Chat Potté 2, Buzz l’éclair, Le Petit Nicolas ou encore Les Minions 2.

 

De nombreux films ont également marqué les esprits de nos icaniens, parmi lesquels : My love affair with marriage, Sur le pont, The flying sailor et Unicorn war.

 

Le Festival offre également une porte ouverte à l’exploration de l’animation sous toutes ses formes : expositions, expériences en réalité virtuelle, réalité immersive…

 

Ils ont pu découvrir l’envers du décor, grâce aux “work in progress” qui permettent de découvrir les étapes de réalisation des longs et courts métrages d’animation, de séries et œuvres en XR en cours de production.

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Des rencontres privilégiées

Le MIFA Campus, situé à l’Impérial Palace d’Annecy, est un lieu de rencontre incontournable entre experts du secteur, parrainé cette année par Masaaki Yuasa, prestigieux réalisateur japonais. Un grand nombre de conférences et masterclass ont été organisées, permettant au public de découvrir les processus créatifs et technologiques des plus grands studios d’animation.

 

Nos étudiants ont profité de ces échanges pour se faire remarquer auprès des studios et professionnels tels que Unreal Engine, Unity, Framestore, Fortiche Production ou encore Blender pour échanger et élargir leur réseau dans l’optique de les intégrer un jour.

 

Guillermo Del Torro, Michel Ocelot et Jennifer Lee, les grands noms de l’industrie de l’animation, étaient également de la partie pour le plus grand bonheur de nos étudiants.

 

L’ICAN donne rendez-vous l’année prochaine aux passionnés pour une nouvelle édition afin de faire perdurer cette tradition.

Quel est l’impact des jeux vidéo sur les joueurs ?

Actualité publiée le 6 July 2022

Les jeux vidéo ont indéniablement des impacts positifs sur la santé mentale et les capacités intellectuelles. Lesquels sont-ils et comment contribuer au développement de jeux vidéo favorisant le développement du cerveau ?

 

 

Jeux vidéo : leur impact positif la santé mentale et psychologique

De récentes études menées en Nouvelle-Zélande attestent de l’impact positif des jeux vidéo dans le cadre du traitement de la dépression. En effet, leur structure stimule la production de dopamine dans notre cerveau (l’hormone dite « du bonheur »). Les sons, les couleurs, les éléments « gagnés » à chaque succès impactent notre système de récompense de manière très positive, ce qui aide de nombreux joueurs à sortir de la dépression.

 

Les jeux vidéo sont aussi capables de transformer la relation des joueurs avec le monde. Dans le cadre de ces nouvelles thérapies révolutionnaires, le patient choisit un avatar qui lui ressemble ou qui présente des caractéristiques en lien avec son mal-être. En le faisant évoluer, en le suivant dans son univers et en gagnant des quêtes ou des défis, il se produit un effet très positif sur la psychologie du joueur. L’avatar est mis dans une position de réussite et à travers lui l’utilisateur. Les impacts favorables sur sa vie personnelle sont considérables.

 

Les jeux vidéo : développer la concentration

L’impact premier de la pratique des jeux vidéo sur les joueurs assidus, c’est le développement croissant des capacités de concentration. Les joueurs acquièrent en effet des aptitudes à rester concentrés plus longtemps et de manière plus performante. Il en va de même pour la mémorisation, qui se trouve décuplée pour ceux qui ont l’habitude de retenir un grand nombre d’informations ou d’associations. Il en va de même pour les seniors : nombreux sont ceux qui attestent du retour de leurs capacités de mémorisation, de leurs réflexes ou de leur concentration grâce à l’utilisation régulière d’exercices sur une application ou de jeux vidéo pensés afin de réactiver leur cerveau.

 

Pour aller plus loin, les jeux vidéo s’avèrent être un excellent outil d’apprentissage grâce à leur capacité de développer ces aptitudes intellectuelles. Ils sont d’ailleurs régulièrement utilisés par la communauté éducative afin de venir en aide aux enfants dyslexiques ou dyscalculiques. Jeux d’action, de concentration, serious game ou interfaces de jeux stratégiques permettent en effet d’obtenir un impact très positif sur l’intelligence au sens large.

 

En somme, les jeux vidéo stimulent considérablement notre cerveau en favorisant une forte motivation et beaucoup d’engagement de la part du joueur. Les créateurs de jeux le savent et tiennent compte des attentes d’un public qui cherche à utiliser le jeu comme mien de se divertir, mais aussi d’évoluer intellectuellement. À ce titre, l’industrie vidéoludique propose sur le marché des jeux qui favorisent l’éveil intellectuel et impactent positivement les jeunes comme les plus âgés.

 

L’ICAN offre à ses étudiants un cursus complet en Game Design qui permet de tout apprendre du jeu vidéo. En se formant au contact des professionnels du secteur, ils comprennent quels sont les enjeux des jeux vidéo sur l’apprentissage et le développement cognitif.

 

De nombreux chercheurs en psychologie commencent à utiliser le jeu vidéo dans le cadre de leurs thérapies. Il en va de même de la communauté professorale qui, d’abord réticente aux nouvelles technologies, adopte le jeu vidéo comme support et moyen d’apprentissage.

L’évolution des personnages féminins dans les jeux vidéo

Actualité publiée le 27 June 2022

Le premier personnage féminin véritablement jouable dans un jeu vidéo s’appelle Samus Aran, chasseuse de l’espace (Metroid, 1986). Depuis, les avatars féminins ont bien fait du chemin : zoom sur leur évolution.

 

 

Les personnages féminins de jeux vidéo : de secondaires à principaux ?

Longtemps, le personnage féminin d’un jeu vidéo était non-jouable et se cantonnait à servir d’excuse pour lancer une quête de l’avatar masculin (jouable, lui). En cause, le manque de joueuses féminines, l’étroitesse d’un marché à peine naissant et des sociétés encore très traditionnelles.

 

Après l’apparition du premier personnage féminin maniable, le monde du jeu vidéo est bouleversé par Lara Croft, personnage féminin de l’aventurière par excellence. Nombreux et nombreuses regrettent son apparence et le peu de maniabilité proposée par les développeurs du jeu.

 

Beaucoup moins sexualisée que son homologue, Jill Valentine de Resident Evil marque aussi l’univers du jeu vidéo. Cependant, cet avatar n’est malheureusement jouable qu’en mode facile.

 

Personnages féminins jeux vidéo : reflets de la société

Auparavant très clichés, les personnages féminins jeux vidéo ont considérablement évolué, reflétant parfaitement les nouvelles mœurs. Cela va de pair avec les avancées technologiques, les nouveaux principes du marketing et de la communication (plus inclusifs) et la démocratisation des réseaux sociaux.

 

Désormais, les profils des avatars féminins sont variés et complexes : Peach la princesse, Lara Croft l’aventurière ou encore Nina Williams la combattante. Le registre des avatars féminins s’enrichit et on voit apparaître des personnages à la personnalité véridique pour ne pas dire véritable. C’est le cas de Max dans Life Is Strange, qui sort complètement des sentiers battus et dont le profil psychologique évite habilement les clichés du genre.

 

Les représentations graphiques et des tenues des personnages féminins dans les jeux vidéo ont souvent décrié la chronique. Désormais, l’aspect esthétique des personnages féminins est, comme pour les masculins, plus en adéquation avec l’univers dans lequel ils évoluent, leur fonction dans le jeu (ou leur caste) ou même leur âge supposé. Il en va de même du canon de beauté occidental dont les personnages féminins étaient invariablement marqués. Le jeu Overwatch met ainsi en scène des personnages féminins aux beautés atypiques et dont l’ensemble représente des carrures, des physiques et des traits très variés.

 

E-sport : tremplin de l’évolution des personnages féminins

Notons que derrière les évolutions sociales qui ont porté le développement des personnages féminins dans le jeu vidéo, la démocratisation de l’e-sport a aussi considérablement contribué à voir apparaître des avatars complexes et agréables à jouer.

 

En effet, la discipline sportive est désormais résolument investie par les femmes, qui ont poussé à la création d’avatars performants et esthétiquement viables. En parallèle des compétitions de sport numérique, près de 47 % des consommateurs de jeu vidéo actuels sont des femmes, il est tout naturel qu’elles aussi aient accès à un avatar jouable qui leur ressemble et qui leur plaît.

 

Le monde du jeu vidéo s’ouvre aux femmes et se veut véritablement inclusif : les scénarios, les univers ainsi que les personnages que propose l’industrie vidéoludique se diversifient. Les jeunes développeurs de jeu, game designers ou concepteurs sont appelés à proposer des jeux complets, qui représentent véritablement la diversité de leur public en soignant leur offre de personnages féminins. L’ICAN propose à ce titre un apprentissage complet et axé vers la pratique, grâce à de nombreux stages en alternance.

 

Dans son émission Art of Gaming, Arte propose un documentaire complet et de qualité à propos de l’évolution des personnages féminins dans le jeu vidéo.

Semaine de conférences : les étudiants au contact des professionnels du secteur

Actualité publiée le 24 June 2022

Être au contact du monde professionnel est un point essentiel, au cœur de la pédagogie de l’ICAN. C’est pourquoi, cette année encore, l’école a accueilli plusieurs conférenciers provenant du secteur de l’animation, du jeu vidéo et de l’audiovisuel. Cette semaine a été rythmée par des échanges passionnants autour de la 3D Temps Réel, des séries animées et des jeux vidéo entre autres. Retour sur ces moments de partage.

 

 

 

Une semaine intense

Le Service des Relations Entreprises et l’équipe pédagogique de l’ICAN ont organisé collaborativement une semaine de conférences, un véritable temps fort de l’année.

 

Les étudiants ont pu rencontrer :

 

 

Lors de ces échanges, les conférenciers ont été invités à partager leur expérience, à faire des démonstrations en direct et à délivrer des conseils d’expert. Les étudiants ont eu l’opportunité de poser des questions et d’éclairer leur lanterne sur les domaines qui les passionnent.

 

De plus, la rencontre privilégiée avec la Talent Acquisition de Fortiche Production a permis de découvrir l’envers du décor de la série Arcane, tirée du jeu League of Legends. Ils ont pu mieux appréhender l’activité du studio, son organisation et les différentes étapes de création de la série. Un moment privilégié que les étudiants ne sont pas prêts d’oublier.

 

Un moment privilégié pour construire son réseau

Les échanges directs avec des professionnels de secteur permettent aux étudiants de discuter autour des problématiques qu’ils rencontrent, des missions qui pourront leur être confiées dans leur future vie professionnelle et de réfléchir aux métiers de demain. C’est également une chance pour les étudiants de se mettre en valeur face à de futurs recruteurs.

 

« Nous avons aujourd’hui au sein de France Télévisions deux alternants de l’ICAN, qui donnent entière satisfaction. » explique Victor Blanco, Responsable Studios Virtuels, Réalité Augmentée et Habillage chez France Télévisions.

 

A ce titre, le service des Relations Entreprises œuvre au quotidien dans le développement des partenariats et collaborations avec les entreprises, pour offrir aux étudiants et alumni de belles opportunités professionnelles.

UX design : quels sont les critères à prendre en compte ?

Actualité publiée le 20 June 2022

L’UX Design est une nouvelle manière de concevoir la production d’un projet. Elle vise à recentrer les étapes de conception autour des besoins des consommateurs et de leurs manières d’utilisation. A ce titre, sur quels critères se basent les experts de l’UX Design ?

 

 

La satisfaction : le critère prédominant en UX Design

L’UX Design est une méthode qui consiste à développer des interfaces digitales en fonction des retours des utilisateurs. Selon cette technique, les produits web sont élaborés en plaçant au centre du processus de production les attentes, les besoins et les désirs des consommateurs.

 

Ainsi, le taux de satisfaction des internautes qui visitent un site est un indicateur crucial pour les professionnels de l’UX Design, qui centrent leurs opérations de conception autour de ce critère.

 

La satisfaction d’un visiteur se détermine en fonction du ressenti à l’utilisation de la plateforme, à son comportement lorsqu’il surfe en ligne (temps de visite, fermeture des pages, utilisation du menu déroulant, etc). Naturellement, l’objectif de l’UX Design est d’optimiser l’expérience d’utilisateur afin de favoriser son retour sur la plateforme et de lui offrir la pleine satisfaction dans l’utilisation de produits digitaux. Les professionnels vont ainsi favoriser des éléments visuels et fonctionnels afin de corriger certains points.

 

UX Design : les critères d’une bonne expérience utilisateur

Les internautes sont de plus en plus exigeants et les projets développés selon la méthode de l’UX design doivent prendre en compte 4 points essentiels dans la conception des interfaces web :

 

  • La vitesse de chargement du site. Une plateforme trop lente, qui « plante » ou qui ne charge pas, c’est un véritable point noir aux yeux des internautes. Ils se détournent littéralement de ce genre de sites, quand bien même leur contenu leur est nécessaire (plateforme informative, ou de réservation, par exemple). En UX Design, ce critère revêt une importance considérable et c’est pour cette raison que les équipes UX travaillent en étroite collaboration avec les développeurs web et les programmeurs.
  • La réactivité de l’interface. Selon les principes du responsive design, l’ergonomie d’un site web est très importante pour les internautes. Désormais, une bonne plateforme digitale doit automatiquement s’adapter à la manière dont le visiteur se connecte : tablette, mobile, ou ordinateur par exemple. Ainsi, en UX Design, on privilégie des interfaces qui sont modulables, afin d’offrir un confort parfait aux utilisateurs, qu’il s’agisse d’une connexion mobile ou fixe.
  • Une apparence épurée et un design propre. Un design simple est préféré par un grand nombre d’internautes en raison de sa lisibilité. L’effort que devrait faire un visiteur lors de sa première entrée sur un site trop chargé ou incompréhensible est rédhibitoire. L’UX Design tient compte de ce critère, et les professionnels conseillent souvent à leurs clients de revoir régulièrement l’aspect esthétique de leur site web.
  • Un site accessible. L’accessibilité d’un site est essentielle en UX Design. Ce critère est triple : accessibilité depuis tous les appareils (en lien avec le Responsive Design), depuis tous les navigateurs et pour tous les utilisateurs (les personnes en situation de handicap, par exemple).

 

Savoir mettre en place la méthode de l’UX Design, compiler et analyser les informations à propos de ces critères d’amélioration s’apprend à l’occasion d’une formation technique et académique. C’est précisément ce que propose l’ICAN en offrant un parcours en UX Design, en alternance du Bachelor au Mastère (de bac à bac+5).

Awwwards : quand les sites web sont récompensés

Actualité publiée le 17 June 2022

Devenue incontournable dans le monde de la conception et du design web, la grande compétition des awwwards représente de nombreuses opportunités professionnelles. En quoi consiste-t-elle ?

 

 

Awwwards : une première pour les sites web

Avec trois W pour World Wide Web, awwwards est le nom d’une plateforme internet qui organise une compétition originale, unique et innovante en vue de récompenser les meilleurs sites web.

Les jurés examinent plusieurs éléments constitutifs des sites en compétition :

 

  • Le design.
  • L’UI et l’UX.
  • La créativité.
  • Le contenu.

 

C’est quotidiennement que awwwards a débuté en proposant de découvrir un nouveau site tous les jours. Les élus du site of the day voient alors leur nombre de visites exploser et leur e-réputation soudain rayonner. Plus tard, la plateforme a mis en place le Site of the Month, un titre très honorifique décerné mensuellement.

 

Désormais reconnus comme véritable association de professionnels, les awwwards se tiennent annuellement dans diverses capitales du monde. Depuis 2011, la compétition décerne un titre aux meilleurs sites web de l’année selon diverses catégories :

 

  • Agence de l’année.
  • Site de l’année.
  • Site de l’année – choix des utilisateurs.
  • Développeur de l’année.
  • E-commerce de l’année, etc.

 

Awwwards : quel enjeu pour les sites web ?

La compétition commence à se faire connaître dans le milieu de la conception et du design web. Remporter une édition offre de nombreux avantages à la fois pour le propriétaire de la plateforme et pour son concepteur :

 

  • L’acquisition de nouveaux clients pour le propriétaire d’un site qui marche et qui est récompensé pour son haut niveau qualitatif. Une telle récompense peut aussi renforcer la confiance de ses clients fidèles, qui peuvent y voir un gage du professionnalisme du propriétaire.
  • Une véritable carte de visite pour l’équipe de conception, qui peut obtenir après un awwwards de nombreuses opportunités de travail. Les meilleurs directeurs artistiques ou les chefs d’agence spécialisée connaissent et suivent les résultats de la compétition. Certains n’hésitent pas à contacter les concepteurs vainqueurs d’une édition afin de leur proposer des collaborations, voire les débaucher s’ils estiment avoir décelé un talent rare.
  • Les awwwards représentent aussi un tremplin considérable pour les étudiants en conception et en design web. Suite à la participation à cette compétition unique en son genre, nombreux d’entre eux se construisent un portfolio qui marche, voire trouvent du travail.

 

Or, pour participer à la compétition, il faut être en mesure de proposer un site internet de très haute qualité (conception, design, ergonomie et fonctionnalités notamment). En effet, les étapes de sélection sont rudes et seuls les meilleurs font partie des compétiteurs. Ainsi, afin d’utiliser les awwwards comme carte de visite ou encore simplement y participer, il faut faire preuve d’un niveau de compétence digne d’un professionnel de la conception web.

 

À titre d’exemple, l’ICAN propose des formations techniques de haut niveau académique permettant de se former par le biais de l’apprentissage en alternance. Ses étudiants en Web et Digital ou en UX Design savent développer un site susceptible de remporter les awwwards.

 

A Journey Throught Middle-Earth, Sortie en Mer ou encore In Pieces, le site awwwards a révéré des plateformes de très haut niveau et continue d’en proposer de nouvelles tous les jours.

L’Étoile défilante, la bande-dessinée revisitée

Actualité publiée le 14 June 2022

Cameron Brooks, étudiante en 3ème année de Bachelor BD Numérique à l’ICAN, dévoile son projet L’Étoile Défilante, inspiré par la bande défilée Phallaina de Marietta Ren. Une bande-dessinée numérique qui offre une expérience de lecture tout à fait originale. Zoom sur son projet.

 

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Une histoire d’aventure

Scindée en quatre parties, L’Étoile défilante raconte l’attendrissante histoire de Bunnie et de son fidèle compagnon Tigre. Les deux protagonistes se lancent à la poursuite d’une étoile filante, après que la rêveuse et optimiste Bunnie décide de l’attraper pour obtenir un souhait. Tigre, plus réaliste et raisonné, accepte malgré tout de la suivre dans ce périple.

 

Un périple semé d’embûches, qui mettra à l’épreuve la persévérance de Bunnie et sa confiance en elle. Une véritable aventure pour les deux personnages, à découvrir dans ce format tout à fait unique.

 

Toute la programmation du projet a été réalisée à l’aide de Construct2, logiciel permettant de mettre en place des animations, des effets sonores et du parallaxe au sein de l’histoire.

 

Des sources d’inspiration diverses

Pour conceptualiser et mener à bien ce projet, l’auteure a puisé son inspiration de plusieurs œuvres qui l’ont marquées. C’est ainsi qu’elle choisit des animaux comme personnages principaux, en référence aux Fables d’Ésope, qui véhiculent des messages moraux forts. Cameron confie également avoir choisi des animaux dans l’espoir que cela permette à chacun de s’identifier à eux, indépendamment de la race ou de l’apparence.

 

Aussi, pour déterminer son style graphique, elle raconte s’être inspirée de Leaving Richard’s Valley, une série de strips créée par Michael Deforge. Un auteur à l’origine de personnages iconiques dessinés dans un style simple mais mémorable. Enfin, Cameron met en avant l’art de Gary Baseman, créateur de personnages excentriques et à forte personnalité, et du jeu vidéo Cuphead, au style des années 1920, qui donne un sentiment d’humour et de nostalgie à l’histoire.

 

Pour lors, seules les deux premières parties sont disponibles. Ce n’est donc que prochainement qu’il sera possible pour les lecteurs de découvrir si oui ou non Bunnie et Tigre ont finalement obtenu leur souhait…!

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