Programmation de jeu asynchrone ou en temps réel : comment choisir ?
Les divertissements numériques représentent un loisir très en vogue chez les Français. La programmation de jeux vidéo est aujourd’hui considérée comme un art, au même titre que le web design ou les arts graphiques assistés par ordinateur. Or, dans le cadre d’un projet de programmation, comment choisir entre un jeu asynchrone ou un jeu en temps réel ?
Programmation de jeu asynchrone ou en temps réel : quelle différence ?
Dans le monde de la programmation des jeux multijoueurs, deux familles se font face : les jeux asynchrones ou les jeux synchrones.
Dans le cas des jeux asynchrones, les joueurs peuvent jouer ensemble sans être connectés en même temps. La programmation d’un tel jeu peut intégrer des ghosts, comme dans les jeux de course, pour permettre à une personne seule de jouer « contre le jeu ». L’exemple le plus démocratisé de jeu asynchrone est Farmville sur Facebook, où on interagit avec ses amis, alors qu’ils ne sont pas en ligne.
Ainsi, à l’inverse, la programmation d’un jeu en temps réel doit prendre en compte le fait que les joueurs sont tous connectés en même temps, communiquent et avancent de manière synchronisée dans le jeu. Le meilleur exemple de plateforme synchrone est le célébrissime World of Warcraft, un des plus grands jeux en temps réel dernière génération.
La frontière entre les deux grandes familles n’est pas figée. Dans un travail de programmation, il est possible d’intégrer des points d’action en temps réel au sein d’une structure de jeu asynchrone.
Programmation : comment savoir quel type de jeux créer ?
Le choix du type de jeux à programmer se fait en fonction de plusieurs critères :
– L’histoire et l’univers du jeu.
– Le public cible.
– Le support du jeu : en ligne sur une plateforme, une application, etc.
Pour savoir comment faire un tel choix sans se tromper, il est crucial de se former aux techniques et aux outils de la programmation de jeu vidéo. Une bonne formation devra comporter des enseignements artistiques du domaine du web design et de la création numérique.
Il est nécessaire qu’elle permette aux étudiants d’acquérir suffisamment de compétences techniques pour pouvoir choisir entre un jeu asynchrone ou un jeu en temps réel. Ainsi, un cursus comprenant un apprentissage en alternance est conseillé, afin d’avoir l’occasion de mettre en pratique ses savoir-faire et de se confronter aux réalités professionnelles de la programmation de jeux vidéo.
Les meilleures formations du domaine sont divulguées par des établissements techniques supérieurs privés, tels l’ICAN à Paris. Son excellent Mastère Game Programming, qui se déroule en deux ans, débouche sur un titre reconnu par l’État d’Expert(e) du design numérique (titre de niveau 7).
Choisir d’étudier la programmation de jeu vidéo est judicieux, il s’agit d’un secteur innovant, qui prend de l’essor et qui recrute massivement. Or, pour travailler dans ce domaine, il est primordial de suivre une formation technique de haut niveau. Elle doit apporter toutes les connaissances pour réussir la programmation d’un jeu vidéo, qu’il soit asynchrone ou en temps réel.
3 étudiants de l’ICAN arrivent en demi-finale du tournoi de l’Esport Students Series
De janvier à mars 2021, les étudiants de l’ICAN ont représenté leur campus lors de la 4e édition du tournoi de l’ESS. L’objectif de cette compétition : se qualifier en tant que meilleure équipe de la région afin de participer à la grande finale nationale et prétendre à une alternance ou un stage dans le milieu. Retour sur cette expérience inédite.
Pour cette nouvelle édition, 3 étudiants de l’ICAN – Brice Retailleau et Alan Cropage, étudiants en 1ère année de Bachelor Game Design et Melvin Cropage, étudiant en 2e année du Bachelor Game Design ont défendu les couleurs de l’école. En se démarquant sur le jeu Rocket League, ils ont réussi à aller jusqu’en demi-finale, une vraie fierté pour ces 3 futurs professionnels de jeux vidéo.
L’Esport Students Series : le premier tournoi qui mélange Esport et emploi
L’ESS est la plus grande Ligue d’esport et d’emploi étudiante en France. Les multiples compétitions proposées ont pour objectif la mise en relation entre étudiants et professionnels du milieu. Les étudiants qui se sont démarqués durant la compétition peuvent prétendre à un poste en alternance ou un stage au sein d’une grande entreprise du monde du Gaming.
Pour se faire, les équipes doivent se qualifier face aux autres écoles et universités de leur région, puis collecter des points au travers de trois compétitions pour tenter de remporter 10.000€ et le titre de « meilleur campus de France ».
Cette nouvelle manière de rechercher un emploi permet aux passionnés du Gaming de montrer en direct leurs capacités sur une plateforme qu’ils connaissent mieux que personne. Un moyen ludique d’allier aspect professionnel et amusement.
Le Bachelor Game Design : une formation dédiée aux passionnés de jeux vidéo
La section Game Design de l’ICAN offre une formation d’exception dans les trois domaines clefs du jeu vidéo : le game design, la programmation et la direction artistique. Les meilleurs professionnels du secteur accompagnent les étudiants dans la réalisation de prototypes, de la phase d’écriture à sa diffusion.
Destiné à des passionnés de jeux vidéo, le Bachelor Game Design de l’ICAN propose aux étudiants de faire de leur passion un métier. Conception et réalisation d’univers en tout genre, modélisation 3D, création d’objets et écritures de scénarios font parties de la palette d’expression des Game Designer pour créer des jeux vidéo, produire des univers complets, remplis d’astuces et de niveaux différents.
L’équipe pédagogique de l’ICAN mise sur la pratique en donnant libre accès à du matériel professionnel, comme par exemple une salle de Réalité Virtuelle à la pointe de la technologie.
Pourquoi créer un jeu vidéo multijoueur ?
La création de jeux vidéo est devenue un art à part entière qui regroupe une multitude de corps de métiers. Tous travaillent de concert afin de mettre sur pied un univers fictif, cohérent et attractif. Les créateurs de jeux vidéo sont constamment confrontés à des choix, des concessions et des décisions dans leur processus de création. Alors, pourquoi et comment créer un jeu multijoueur ?
Créer un jeu multijoueur : s’inscrire dans une tendance
Un jeu multijoueur fait intervenir plusieurs participants de manière simultanée. Ils peuvent partager le même matériel : c’est le cas d’une console de salon qui divise l’écran. Ou jouer sur une plateforme de jeu en utilisant le réseau Internet ou un réseau local.
On peut choisir de créer un jeu multijoueur pour le challenge technique qu’il représente. Les algorithmes doivent être extrêmement complexes et les designs très diversifiés afin de construire un univers unique, viable et partagé par plusieurs joueurs. La décision peut tenir au désir de développer une histoire fictive avec une narration très travaillée. Dans ce cas, l’élaboration du jeu relève d’un défi d’imagination.
La tendance du jeu vidéo s’est accrue ces dernières années et a fait un véritable bond suite au confinement de 2020. La période de crise économique et sociale fait la place belle aux jeux multijoueurs, qui fonctionnent comme des outils de réconfort et des moyens de rester en contact avec ses amis. Ainsi, créer un jeu multijoueur, c’est aussi proposer un espace digital de sociabilité.
Quelles sont les compétences nécessaires pour créer un jeu multijoueur ?
L’univers de la création des jeux vidéo (de la programmation au design graphique) est extrêmement technique et il est primordial de se former pour l’aborder correctement et y faire carrière.
Dans le cadre d’un processus de création d’un jeu multijoueur, le programmeur doit faire un certain nombre de choix techniques qui auront un impact sur les outils technologiques qu’il utilisera. Décide-t-il de laisser le choix des avatars, intègre-t-il des Intelligences Artificielles et si oui, selon quelle méthode ? Existe-t-il des technologies qui lui permettent de concrétiser son projet ou doit-il les produire ?
Pour répondre à ces questions techniques, les experts du jeu vidéo travaillent en équipe. Le monde de la programmation est constitué d’une multitude de métiers ultraspécialisés et les professionnels doivent savoir travailler ensemble.
Pour apprendre à créer un jeu multijoueur, il faut suivre un apprentissage au sein d’une école spécialisée qui propose des formations comportant deux volets :
– Des apprentissages théoriques et de culture du jeu vidéo.
– Des apprentissages pratiques, qui se déroulent en classe ainsi qu’au sein d’une entreprise.
L’ICAN Paris propose un cursus spécialisé en jeu vidéo avec un Bachelor Game Design et un Mastère Game Programming, qui permet d’apprendre à créer un jeu multijoueur. Figurent au programme les techniques de programmation de jeu vidéo procédural, de machine learning ou de Recherche et Développement.
Créer un jeu multijoueur requiert des connaissances techniques de pointe. Les confinements répétés suite à la crise sanitaire de 2020 ont fédéré une communauté d’adeptes des jeux multijoueurs grandissante, ouvrant la porte à de nombreux débouchés dans le domaine.
Découvrez l’univers mafieux des années 30 avec Omerta, le jeu vidéo imaginé par les étudiants de l’ICAN
Neuf étudiants de la filière Game Design de l’ICAN ont développé un jeu vidéo de type rail shooter, Omerta, qui vous plonge dans l’univers mafieux des années 1930. Focus sur ce jeu hors du temps.
Omerta offre la possibilité au joueur d’incarner une série de personnages en quête de vengeance qui ne veulent qu’une seule chose : en découdre avec la mafia qui domine la ville. Le joueur sera seul, face à une armée de mafieux qui ne se laissera pas faire.
Un storytelling travaillé pour une immersion totale
Tous passionnés de gaming, les étudiants de l’ICAN se sont répartis les tâches afin de réaliser un jeu vidéo unique en son genre.
Afin d’offrir une expérience immersive et typique de l’époque, la charte graphique est uniquement composée de rouge et de noir. Ce gameplay plonge les gamers dans une ambiance angoissante, qui rend le jeu d’autant plus immersif.
Les étudiants se sont inspirés de multiples vieux films et comics qui avaient une ambiance similaire. Ce travail de recherche et de création leur permet de se préparer au mieux aux attentes du monde professionnel.
L’ICAN, une école qui forme les professionnels du gaming de demain
Les étudiants de la filière Game Design de l’ICAN sont formés pour réaliser entièrement un jeu vidéo : character designer, environment artist, level designer, sound designer… sont autant de postes qu’ils pourront occuper à la fin de leurs études.
L’ICAN offre aux étudiants la possibilité de créer des projets comme celui-ci dans le cadre de leur cursus afin de se construire un portfolio solide, essentiel dans leur future recherche d’emploi.
L’ensemble des créations réalisées par les étudiants sont disponibles sur la plateforme prévue à cet effet : Studio ICAN.
Webdesigner et graphiste, quelles différences ?
Souvent confondues, les professions de webdesigner et graphiste sont pourtant bien distinctes. Focus sur les principales différences entre ces deux métiers !
Des champs d’action différents
Le graphiste possède généralement un profil de créatif, et atteste d’excellentes compétences en dessin. Son objectif principal est de traduire des idées en image : pour cela, il étudie la demande de son client, afin de l’exprimer de manière imagée. En plus d’avoir des qualités esthétiques, cette image doit aussi permettre de transposer le message formulé par le client. Par ailleurs, le graphiste travaille à l’élaboration d’une charte graphique : il choisit le papier, les coloris, et les mots clefs, qui se déclineront par la suite sur différents supports.
Bien que les missions du webdesigner puissent sembler proches de celles du graphiste, ce dernier possède en réalité un champ de compétence plus élargi, car il intervient dans un angle plus général sur les projets de ses clients. Ainsi, il ne se focalise pas sur la création d’un rendu visuel conforme à une demande, bien que cela puisse faire partie de ses attributions. La nature de son poste n’est pas aussi « opérationnelle » que celle du graphiste, car il doit étudier un projet web dans son intégralité, et lui permettre d’obtenir une cohérence optimale sur son rendu final. L’objectif sur le long terme du webdesigner est de parvenir à séduire les visiteurs d’un site internet, grâce à un visuel captivant.
Des missions variées
Au quotidien, le graphiste intervient donc sur des tâches beaucoup plus précises que le webdesigner, car il doit transmettre un message grâce à une composition texte/ image spécifique.
Avec un simple logo, visuel, ou site internet, il doit être en mesure de traduire les valeurs de son entreprise. Grâce à lui, le client peut comprendre la description d’un service ou d’un produit à travers un support de communication, tel qu’un catalogue ou une plaquette commerciale, et il doit réussir à rendre un produit attractif sur une publicité ou une fiche produit.
De son côté, le webdesigner se doit d’analyser l’ampleur globale d’un projet, avant d’émettre ses recommandations. Il réfléchit au sujet de la mise en page, de la présentation graphique, de la navigation, et de l’ergonomie d’un site. Il doit recueillir des informations, afin de ne manquer d’aucun élément en concevant son visuel, et tenir compte de nombreux détails, tels que le format, les dimensions, les effets…
Les professions de graphiste et de webdesigner sont actuellement très prisées par les sociétés commerciales, car elles leur sont indispensables pour communiquer auprès de leur clientèle. Certains établissements spécialisés dans la création numérique comme l’ICAN, proposent à ce titre des formations exclusivement dédiées au Design et à l’Animation 3D ou au Web & Digital !
S’ils interviennent dans des champs d’action relativement différents, les professionnels du webdesign et du graphisme sont toutefois incontournables à de nombreuses entreprises, qui ont besoin de leurs services pour captiver le regard de leurs prospects.
Les étudiants de l’ICAN créent une affiche animée sur le thème « Classic Monsters »
Les étudiants en deuxième année du Bachelor Design 3D et Animation de l’ICAN ont eu pour mission de créer une affiche animée/GIF sur le thème « Classic Monsters », en s’inspirant de la direction artistique de l’affiche « Diest In Het Duister ». Retour sur leurs réalisations.
Entre typographie, charte graphique, couleurs, lumière… Chaque détail compte dans la réalisation d’une affiche. Les étudiants de l’ICAN ont redoublé d’efforts pour correspondre à 100% à la direction artistique imposée. Les logiciels de PAO utilisés en classe leur ont permis de créer, inventer et s’approprier le thème « Classic Monsters ».
Des affiches aussi effrayantes que créatives
Les étudiants de l’ICAN ont parfaitement respecté le thème imposé : jeu de transparence, couleurs vibrantes, traitements graphiques ou encore typographies sanglantes, c’est une mission plus que réussie pour ces Designers Graphiques en herbe.
Pour réaliser ces GIF, les étudiants ont utilisé des logiciels de PAO comme Photoshop ou Illustrator. Ces outils sont mis à disposition des étudiants dès leur arrivée à l’école afin de se former sur des logiciels professionnels.
L’ICAN : une école révélatrice de jeunes talents
L’ICAN offre la possibilité à ses étudiants de mettre en pratique la théorie apprise en cours lors de projets encadrés, comme celui-ci. Dès le début de leur cursus, les étudiants sont accompagnés par des professionnels de l’univers de la création et de l’animation numérique.
En plus de fournir des logiciels professionnels et performants, l’ICAN dispose des dernières technologies et notamment d’une salle de Réalité Virtuelle, idéale pour les étudiants de la filière Design 3D & Animation.
L’ensemble des créations réalisées par les étudiants dans le cadre de leur cursus sont disponibles sur la plateforme prévue à cet effet : Studio ICAN.
Comment concevoir un jeu en open world ?
Les jeux en « open world » sont actuellement très sollicités par la communauté des gamers, comme en atteste le succès de jeux tels que Grand Theft Auto, Skyrim, Assassin’s Creed ou encore Red Dead Redemption… Que faut-il savoir avant de se lancer la création d’un jeu en « open world » ?
Un monde de liberté
Le terme d’ «open world » est utilisé pour désigner un jeu dont la carte est totalement ouverte, à l’inverse des jeux classiques qui sont découpés en différents niveaux. Ils permettent au joueur de se déplacer à travers leur univers de manière totalement libre : c’est lui qui sélectionne ses quêtes, et aucune voie spécifique ne lui est imposée pour accomplir ses missions. Dans un jeu en « open world », le joueur peut donc se balader à travers son espace de jeu, et l’explorer comme bon lui semble, ce qui incarne un mode de jeu beaucoup moins restrictif. Par conséquent, l’intégralité de la zone de jeu est modalisée par les concepteurs, car il n’évolue pas sur un chemin particulier.
Sur un plan technique, la construction d’un jeu en « open world » est relativement facile, car il faut construire une immense carte et placer des éléments spécifiques à certains endroits. En revanche, elle est bien plus complexe au niveau du game design.
Concrètement, la plupart des concepteurs de jeux en « open world » créent une carte unique, sur laquelle se dérouleront les différents événements du jeu. Les équipes du studio de création sont ainsi divisées en différents petits groupes de travail, qui se chargent d’élaborer un ou plusieurs aspects particuliers de cet univers. Certains peuvent par exemple s’occuper d’une ville, d’autres de l’organisation d’un château fort, etc. Au bout d’un certain temps, la totalité de ces différents modules entre en fusion pour former un ensemble aussi cohérent que possible.
La possibilité de diviser son jeu en différents modules
Il est également possible d’utiliser un système proche de celui des jeux de rôle sur table, avec un monde qui se divise en plusieurs régions distinctes (c’est par exemple le cas de World Of Warcraft). Dans ce cas de figure, chacune des sections du jeu propose une aventure intégrale, qui se divise elle-même en sous-catégories, avec ses propres intrigues, personnages et enjeux. Ces quêtes n’ont pas forcément de rapport avec les autres modules, mais elles incarnent des parties importantes du jeu, tout en laissant une grande liberté de choix au joueur.
Cette configuration de jeu requiert toutefois un travail colossal de la part des game designers, qui doivent réussir à concevoir plusieurs quêtes et sous-quêtes simultanément. Cette tâche exige un travail de nombreux intervenants sur un même module, ce qui induit beaucoup d’organisation au sein de l’équipe des développeurs.
Une réelle expertise est donc indispensable pour parvenir à créer un jeu en « open world » : de nombreuses compétences sont en effet requises, en particulier dans le domaine du développement et du game design. Certaines écoles spécialisées dans la création et l’animation numérique, comme l’ICAN, proposent à ce titre différents cursus exclusivement consacrés aux métiers du jeu vidéo comme la filière Game Design, qui pourront notamment permettre à l’étudiant de se former à la création de jeu en «open world ».
Très populaires auprès de la communauté de gamers, les jeux en « open world » exigent toutefois de répondre à un processus de création particulier, car ils proposent de faire immersion dans un univers tout entier.
Lost in blindness : un jeu vidéo innovant développé par 3 alumni de l’ICAN
Trois anciens élèves du Bachelor Game Design de l’ICAN ont fait un pari osé : créer un jeu vidéo en se basant sur ce que ressentent les personnes non voyantes. En faisant appel aux autres sens des joueurs, les trois créateurs proposent une toute nouvelle expérience dans le monde du gaming. Zoom sur ce jeu vidéo pas comme les autres.
Thomas Pilling – Game Designer et Sound Designer, Hugo Villette-Zolty – Game Designer et Florian Noir – Programmeur sont 3 jeunes passionnés de jeux vidéo. L’équipe s’est implantée en plein cœur de Paris pour développer son studio : Unseen Interactive. Leur objectif est d’innover dans le milieu du gaming, en mixant amusement et expérience sociale. Les aventures proposées sont essentiellement auditives, ce qui permet aux joueurs de découvrir le gaming d’une toute autre façon.
Lost in blindness : la promesse d’un jeu comme vous n’en avez jamais vu
Dans Lost in blindness, le joueur joue le rôle d’Alex, un archéologue aveugle, qui suit les traces de la civilisation Maya, actuellement disparue. Les décors sont en 3D afin de rendre l’expérience plus réelle et le joueur est guidé uniquement par des sons.
Explorer un temple en plein milieu de l’Amazonie en étant non voyant devient alors possible, ainsi que résoudre des énigmes et même des puzzles. Avec l’ouïe comme seule alliée, le joueur devra changer sa manière de jouer et d’avancer dans l’histoire, tout en réussissant à combattre les obstacles du jeu.
Des bancs de l’ICAN aux bureaux de leur studio
Grâce à l’ensemble des cours qu’ils ont suivi à l’ICAN, une école professionnalisante de par son matériel de haute technologie et sa pédagogie basée sur le « Learn by Doing », les trois alumni ont pu se lancer directement dans la création de jeu vidéo à la suite de leur Bachelor Game Design.
De nombreux alumni de l’ICAN s’épanouissent aujourd’hui dans le monde du Gaming, comme Thomas, Hugo et Florian.
Les étudiants de l’ICAN réalisent des teasers vidéo pour présenter le jeu de société Samsara
Nouveau défi relevé pour les étudiants en 2ème année du Bachelor Web Design & Communication Graphique de l’ICAN : concevoir en à peine une journée des teasers vidéo pour promouvoir le jeu de société Samsara. Découvrez leurs réalisations.
Samsara est un jeu de plateau de deck-building et de déplacement de pion, réalisé par le studio Oka Luda. Le but est d’atteindre le Nirvana en collectant des Amulettes d’Éternité avant les autres joueurs, en gérant son équilibre entre bon et mauvais karma au cours de multiples réincarnations. Pour mettre en avant leur jeu sur les réseaux sociaux, le studio Oka Luda a fait appel à la créativité des étudiants de l’ICAN.
Des teasers tous plus réussis les uns que les autres
Durant leur workshop vidéo, les étudiants avaient 5 heures maximum pour réaliser, en équipe de deux, un teaser. L’objectif était de promouvoir le jeu tout en respectant son univers graphique, et de proposer un montage créatif, soigné et dynamique pour donner envie aux futurs joueurs et joueuses.
Les responsables du studio Oka Luda ainsi que l’illustrateur du jeu Nicolas Sauge ont été plus qu’enthousiastes à la vision du travail réalisé par les étudiants en 2ème année du Bachelor Web Design & Communication Graphique. C’est pourquoi ils ont choisi de partager sur leurs réseaux sociaux l’ensemble des teasers : une vraie récompense pour le travail réalisé et l’investissement des étudiants !
Réalisé par Leïla Cachot et Bruno Alves
Réalisé par Aurélie Leroy et Marine Angot
Réalisé par Raphaël Meyrahn-Bilanchet et Lucien Au
Réalisé par Ravella Maker
Le Bachelor Web Design & Communication Graphique, pour devenir un expert du digital
Le Bachelor Web Design et Communication Graphique de l’ICAN couple fondamentaux de l’informatique et fondamentaux du graphisme. En deuxième année, le focus est fait sur le Design Digital (culture graphique, organisation visuelle, prototype…), le Langage Web (HTML & CSS, javascript, CMS…) et la Communication (référencement, stratégie créative…).
L’année scolaire des étudiants est rythmée par des workshops, afin de mettre en application les techniques apprises en cours, développer leur créativité et enrichir leur book.
Comment développer une application de jeux ?
Aujourd’hui, les applications de jeux représentent la catégorie la plus téléchargée sur les stores, et peuvent représenter un excellent outil publicitaire pour les sociétés commerciales. Dans un tel contexte, les marques sont de plus en plus nombreuses à envisager de se lancer dans le développement d’applications de jeux, mais ce processus ne peut être improvisé.
Trouver le bon concept
La première étape pour créer une application de jeux est déterminante, car elle consiste à en définir le concept. En effet, sans une idée de base pertinente et originale, impossible de séduire le public ! Certains concepteurs décident parfois de s’inspirer d’un jeu préexistant, tout en prenant soin d’y apporter une touche personnelle, via des améliorations ou des options spécifiques. Dans cette démarche, l’essentiel est de parvenir à se différencier du jeu de base : c’est par exemple le cas de Candy Crush, qui a repris le concept de Bejeweled, tout en remplaçant les traditionnelles pierres précieuses par des bonbons.
Il est également conseillé de proposer un gameplay facilement compréhensible, car les jeux ayant le plus de succès sont généralement les plus simples : le jeu Tetris par exemple, repose sur un principe extrêmement basique, et attire pourtant les gamers depuis plusieurs générations !
Une fois cette étape terminée, il convient de réfléchir à la monétisation de son application de jeux, car ce dernier doit impérativement être rentabilisé. Dans ce contexte, plusieurs options sont envisageables : vous pouvez par exemple opter pour l’insertion de publicités dans l’application, la création d’une version premium, un téléchargement payant…
Choisir les technologies adéquates
Il existe un large choix de technologies pouvant être exploitées pour la création d’une application de jeux. Néanmoins, chacune comprend des caractéristiques spécifiques, et elles ne sont donc pas systématiquement adaptées à tous les genres de projets. Il faut donc bien réfléchir au langage choisi, car il aura un réel impact sur l’expérience de jeu en elle-même. Vous avez notamment le choix entre le langage HTML5, le langage natif, le langage Unity 3D…
Il est important de préciser que les applications de jeux ne suivent pas les mêmes étapes de création qu’une application traditionnelle. Entre autres, il convient de munir son jeu de technologies suffisamment puissantes, d’un design à la hauteur, et de performances irréprochables. Pour accomplir cette mission sans mauvaise surprise, il est vivement recommandé de la confier à une équipe d’experts en gaming, qui sera en mesure de se charger de ce projet d’application. Vous souhaitez vous former à la création d’applications de jeux ? Certaines écoles de la création numérique, comme l’ICAN, proposent d’ailleurs des cursus exclusivement dédiés aux métiers du jeu vidéo comme le Bachelor Game Design ou le Mastère Game Design.
S’il est parfait pour se promouvoir auprès d’un large public, le développement d’une application de jeux vidéo ne doit toutefois rien laisser au hasard. Il exige la définition d’un concept pertinent, ainsi qu’une réelle expertise sur le plan technique.