À quoi sert l’application Substance 3D ?

Actualité publiée le 2 January 2023

Substance 3D est une application dont l’objectif est de répondre à un besoin accru des professionnels de l’image numérique. Pour créer ces supports visuels dernière génération, il est important de disposer d’un environnement numérique et multimédia dynamique, intuitif et aux fonctionnalités de pointe, et c’est ce que propose Substance 3D.

 

Visuel_substance_3D

 

Adobe Substance 3D : une suite complète d’applications

Substance 3D consiste non pas en une seule et unique interface, mais en une suite de logiciels professionnels cohérente et complète. Elle se décline en quatre applications permettant de modéliser, texturer et mettre en scène un contenu 3D : Stager, Painter, Sampler et Designer. Sachez que la suite en version bêta comprend l’application Modeler, qui utilise une interface de réalité virtuelle capable de proposer un espace de sculpture immersif.

 

Ainsi, avec Substance 3D, il devient possible d’intervenir sur toute la chaîne de création des images au sein de la même gamme d’applications, notamment grâce aux propositions d’exception de sa bibliothèque de ressources.

 

Zoom sur les applications de Substance 3D

La suite Adobe Substance 3D comprend donc quatre applications :

 

  • Stager, qui est un outil de photographie virtuelle où l’on crée ses supports en travaillant sur les ressources, les matériaux, l’éclairage et la caméra. Sur l’application, on recrée intégralement un studio photo. Le contenu peut être importé ou exporté sur les autres applications de la suite substance 3D, ce qui permet de gagner du temps et d’éviter les erreurs d’envoi ou de fichier.
  • Painter, parfois surnommé le Photoshop de la 3D. Cette application permet d’apposer de la texture directement sur un objet 3D. On peut y créer ses matériaux et ses effets ou choisir de piocher dans la bibliothèque CC (et, ce, même depuis le classique Photoshop).
  • Sampler, ou le nouveau Subsance Alchemist prend la forme d’un véritable atelier de mise en scène 3D. On peut y convertir, ajuster et créer du contenu ainsi que transformer n’importe quelle photo importée dans l’application.
  • Designer, qui offre d’utiliser ses filtres, ses pinceaux, ses matériaux et ses effets. Sur l’application, il est possible de créer ses propres éléments ou d’utiliser des modèles existants.

 

Les avantages des applications Substance 3D

La suite d’applications que constitue Substance 3D est pleine d’atouts techniques pour les professionnels du design et de la création numérique. Il s’agit en premier lieu d’une véritable banque de données originale, variée et très riche. Modèles personnalisables, éléments « détachables » qui s’importent dans les applications en quelques clics, options de gestion de la lumière ou encore modèles d’actifs, 3D : la bibliothèque CC offre des variations quasi-infinies.

 

Substance 3D, c’est aussi une suite d’application développée par le leader du marché de la création numérique. Elle offre à ce titre une comptabilité parfaite avec tous les autres produits de l’éditeur.

 

Les professionnels du design, de la communication visuelle, de l’image de synthèse utilisent Substance 3D. C’est notamment pour cette raison que les étudiants de la filière Nouvelles Images à l’ICAN apprennent à maîtriser les logiciels de la suite, pour pouvoir faire carrière dans le secteur de l’animation 3D et de l’image de synthèse.

Mado XR collabore avec Fortnite pour le concert d’Aya Nakamura

Actualité publiée le 7 December 2022

Du 6 au 9 octobre dernier, Aya Nakamura, artiste française la plus écoutée dans le monde, donnait un concert sur Fortnite devant les milliers de joueurs. Cyprien Antiquario, Directeur de production chez Mado XR et Dylan Mailfert, Directeur de Studio chez Mado XR, deux anciens étudiants de l’ICAN, ont travaillé sur ce projet d’envergure.

 

 

 

 

Lancé en 2020 et installé à Paris, Mado XR est un studio de production de contenus pour le metaverse et de réalisation d’avatars. La start-up a déjà travaillé avec Balmain, Chopard, Universal Music Group, Dassault Systèmes ou encore Live Nation.

 

Metaverse, avatarisation et création d’environnements 3D

Approché par Warner Music début 2022, les équipes de Mado XR se sont lancé dans ce projet fou : réaliser en 6 mois l’avatar et créer tout l’environnement 3D du concert d’Aya Nakamura sur Fortnite, jeu vidéo appartenant à la firme Epic Games. Cyprien et Dylan, deux anciens étudiants de l’ICAN en Animation 2D/3D, ont travaillé sur ce show de 14 minutes.

 

Cyprien Antiquario avait pour mission de leader le projet dans la globalité, constituer les équipes techniques et créatives et assurer les échanges avec Warner Music et Epic Games tout au long du projet. “C’était très challegeant parce qu’il fallait avatariser de manière réaliste Aya Nakamura, tout en l’intégrant dans un monde toon.” explique-t-il.

 

Dylan, quant à lui, est arrivé dans l’équipe en tant que Previs Artist freelance pour travailler sur la réalisation, le montage, la scénographie etc. Il est ensuite revenu sur le projet, cette fois-ci en tant que Directeur Créatif 3D.

 

Un challenge relevé haut la main par les équipes de Mado XR. “Nous sommes très satisfaits du résultat qui est à la hauteur des exigences que nous nous étions fixées” complète Cyprien.

 

Le metaverse : émergence d’un nouveau média ?

« Le metaverse est un espace virtuel qui vit sans vous et dans lequel vous pouvez pénétrer et y vivre des expériences interactives » explique Louis de Castro, CEO de Mado XR. Il bouleverse l’industrie de la musique, du jeu vidéo, l’industrie sociale, voire le mode de vie de tous les jours. C’est pourquoi il est devenu l’un des défis majeurs de la plupart des géants de la technologie.

 

Cyprien ajoute : “Ce projet est en quelque sorte une vitrine technologique de ce que l’on est capable de faire aujourd’hui en terme d’avatarisation dans le metaverse. Il y a un fort intérêt autour de ce sujet puisque nous avons de nombreux leads entrants, comme Sony.

 

Le metaverse pourrait devenir en quelque sorte le « successeur » fonctionnel du web, ce qui devrait entraîner des avantages économiques encore plus importants. De nouvelles entreprises, de nouveaux produits et services verront certainement le jour prochainement, pour se positionner sur tous les différents aspects du metaverse et les opportunités qu’il crée.

 

Je pense que nous sommes vraiment à l’émergence d’un nouveau média. Nous sommes actuellement dans la recherche de la forme que cela va prendre dans le metaverse et comment seront consommées les créations numériques de demain.” conclut Dylan.

 

Un avenir donc prometteur pour Mado XR et tous les professionnels du secteur de l’animation 3D.

Comment décrocher une alternance dans le domaine du jeu vidéo ?

Actualité publiée le 24 November 2022

En 2021, le chiffre d’affaires du monde du jeu vidéo s’élevait à 5,6 milliards d’euros et depuis il ne cesse de croître. Avec 40% de création d’emplois sur cette même année, le marché est en constante recherche des talents demain. La plupart de ces emplois requièrent des compétences très spécifiques. Pour les acquérir, de nombreuses écoles proposent des formations spécialisées en alternance. Comment choisir le bon cursus ? Comment réussir au mieux cette insertion dans le monde professionnel ?

 

 

 

 

Des compétences solides indispensables

Le secteur du jeu vidéo étant particulièrement exigeant, les postes au sein des studios et entreprises requièrent une parfaite maîtrise de l’environnement, des métiers et des logiciels tel qu’Unreal Engine par exemple. L’apprentissage scolaire est donc primordial. A ce titre, un cycle Bachelor en initial permet d’assimiler en 3 ans les connaissances théoriques nécessaires en amont de leur entrée dans le monde du travail. Une formation complète permet également aux étudiants de mieux orienter leur choix de carrière avant de démarrer leur contrat d’alternance.

 

“Lorsque j’ai décidé de faire de ma passion mon métier, je souhaitais savoir comment créer un jeu de A à Z. L’ ICAN ne propose pas qu’un Bachelor en Game Design : elle nous forme également à la programmation, au graphisme, à la création sonore… La polyvalence que nous offre l’école m’a permis de m’ouvrir à tous ces domaines et ainsi de me présenter aux entreprises avec un profil très complet.” explique Esther Bergès, alumni Mastère Game Design à l’ICAN, Designer chez ROCKSTAR GAMES.

 

Faire la différence

L’alternance est avant tout le meilleur moyen de se professionnaliser durant le cycle Mastère de son cursus scolaire. Elle permet d’acquérir des compétences théoriques solides et des compétences techniques grâce à l’apprentissage en entreprise. Démarrer l’apprentissage en cycle Mastère est un plus dans le secteur du jeu vidéo puisque les étudiants sont plus matures et ont une vraie expertise à apporter aux studios et entreprises.

 

Pour se démarquer auprès des recruteurs, il est essentiel de démontrer à la fois ses compétences techniques mais également son ouverture d’esprit, sa vision et sa culture dans le domaine. “Lors de mon entretien pour Ubisoft Bordeaux, j’en ai eu marre de me prendre la tête, de paraître pour quelqu’un que je ne suis pas et d’être stressé. Nous avons la chance d’évoluer dans un milieu qui ne juge pas sur l’apparence donc autant en profiter non ? J’y suis allé en me disant « on arrête de se prendre la tête et on reste naturel ». Et au final, ça a fonctionné ! Pendant mon entretien j’ai parlé de jeux vidéo, d’histoire, de film et de pleins d’autres sujets avec mon recruteur, c’était juste dingue comme expérience. Pour en avoir parlé avec mon chef une fois arrivé à Ubisoft, il m’a expliqué que ce pourquoi j’ai été recruté, au-delà des compétences, c’est mon enthousiasme, mon naturel et ma passion qui ont fait la différence. Donc si j’ai un conseil, ne soyez pas qui vous voudriez que le recruteur voit… soyez qui vous êtes réellement.” ajoute Arthur Sautel, alumni Bachelor Game Design à l’ICAN, Level Designer pour le jeu Assassin’s Creed chez Ubisoft.

 

 

Associée à une formation théorique solide, une bonne expérience en apprentissage peut avoir un réel impact sur la future carrière d’un étudiant. C’est pourquoi il est important de la choisir avec attention, en adéquation avec son projet professionnel. Les connaissances théoriques permettront de prétendre aux différentes offres qui attirent votre intérêt. La dimension humaine permettra quant à elle d’apporter ce petit plus qui fera la différence auprès des recruteurs.

Quels débouchés après une formation dans l’univers des jeux vidéo ?

Actualité publiée le 22 November 2022

L’univers du jeu vidéo est vaste et pullule de filières de spécialisation, de métiers de niche et d’innovation. Pour trouver un débouché dans le secteur, mieux vaut donc suivre une bonne formation : zoom sur trois filières du jeu vidéo qui recrutent et sur les indispensables pour un cursus propre à assurer un débouché professionnel.

 

Visuel_debouches_formation_jeux_video

 

Jeux vidéo : les débouchés dans la programmation

Dans le domaine des jeux vidéo, la programmation revêt un grand nombre de spécificités. Les concepteurs comme les ingénieurs qui souhaitent trouver un débouché dans la programmation d’interfaces vidéoludiques doivent savoir maîtriser des logiciels de pointe, comme Unreal Engine, Unity et manipuler efficacement les langages informations C++ ou encore C Sharp.

 

Pour parvenir à trouver un débouché dans la programmation de jeu vidéo, il faut donc suivre une formation appropriée : un cursus qui allie des savoirs spécifiques aux jeux vidéo (game art et game design, notamment) et la maîtrise des outils informatiques de pointe. Les établissements spécialisés dans la création graphique animée sont en mesure d’offrir des cursus spécialisés, il est donc important d’étudier leur programme formatif.

 

Une bonne formation permettant de trouver un débouché dans la programmation de jeux vidéo doit comporter des éléments indispensables :

  • Les techniques de génération procédurale ou de randomisation.
  • Les méthodes de la reconnaissance d’images ou de shaper programming.
  • La constitution d’un socle fondamental de connaissances en jeux vidéo et industrie vidéoludique.

 

Les étudiants sortant de ces formations spécialisées en programmation de jeu vidéo peuvent, à condition d’avoir choisi le bon établissement, travailler comme :

  • Programmateur : spécialisé en gameplay, moteur, rendu, réalité virtuelle ou FX.
  • Développeur Unity ou développeur de jeux mobile.
  • Intégrateur.
  • Directeur technique, etc.

 

Formation design et jeux vidéo : les débouchés dans la création

Au sein de l’univers des jeux vidéo, la conception visuelle et les arts graphiques occupent une place prépondérante. Le succès d’un jeu et le développement d’une licence découlent très souvent d’un très haut niveau de réalisation graphique (alliée à une bonne jouabilité).

 

En jeux vidéo, les médiums de la création visuelle sont multiples et pluridisciplinaires : pixel art, voxel, photoréalisme, modélisation 3D et réalité virtuelle, par exemple. Créer des supports comprenant ces éléments graphiques nouvelle génération nécessite de travailler sur un environnement informatique de pointe. Les professionnels du Game Art maîtrisent donc les logiciels comme Adobe Substance 3D, Houdini ou Blender.

 

La connaissance et l’utilisation technique de ces supports de travail requièrent de suivre des formations techniques et professionnalisantes au titre de cursus allant de 3 à 5 ans d’études. Ces programmes de formation, très complets et généralement diffusés par les instituts spécialisés dans l’animation numérique, permettent de maîtriser la création visuelle tout en tenant compte des contraintes du secteur : créer un jeu vidéo esthétique, mais également interactif et sans erreurs fonctionnelles.

 

Les évolutions dans le domaine de la création et de l’animation visuelle sont quotidiennes, et les débouchés dans la filière sont très nombreux :

  • Lead Artist 2D ou 3D.
  • Technical Artist, Game Environment Artist.
  • Rigger : spécialisé dans la création du corps ou du visage.
  • Art Director, Texturing Expert ou encore Material Artist.

 

Attention, pour parvenir à obtenir un tel débouché grâce à sa formation dans le jeu vidéo, il faut s’assurer que le programme d’enseignement est véritablement complet et mis en cohérence avec le suivi de projets pratiques. Par exemple, il est indispensable d’étudier la modélisation et l’animation avancée au même titre que le character design ou l’histoire du Game Art.

 

La conception : les métiers des jeux vidéo

Le Level Design est une spécialité de la conception de jeux vidéo. La filière concerne la conception de niveaux de jeu et s’intègre au processus général de création d’un jeu. En choisissant une formation dans cette niche, les étudiants apprennent à répartir les règles du jeu sur les divers niveaux qui composent les strates de l’univers sur lequel ils travaillent. Le professionnel expert du lever design va donc placer les ennemis au bon endroit, faire interagir divers personnages du jeu afin de donner des indications au personnage principal, etc.

 

C’est un processus de création itératif, qui requiert de savoir travailler en équipe et de mener à bien de très nombreuses phases de tests. Il faut donc que les professionnels experts du level design fassent preuve de compétences de haut niveau dans la conception de jeux vidéo : level modding, habillage de map (2D et 3D), culture générale de l’univers vidéoludique et compréhension des contraintes GD, LD et GA au sein d’un même jeu.

 

En pratique, les Level Designer trouvent des débouchés dans des postes différents, comme lead level artsist, dead mission designer ou narative designer.

 

Mais le level design n’est rien sans une structure plus générale du jeu, issue du processus de travail du Game Design. C’est la spécialité qui a trait à toute la conception générale d’un jeu vidéo : univers, imagination d’un monde, de ses personnages, de ses règles etc. Le professionnel qui aura suivi une formation spécialisée dans la filière sera en charge d’établir et de constituer le gameplay de son projet : fonctionnalités, personnages et rôles, etc.

 

Pour trouver un débouché dans le Game Design, la concurrence est rude et il faut suivre une formation complète, technique et axée sur le développement de compétences pratiques. Idéalement, il est conseillé de suivre un cursus complet, qui se déroule du Bachelor au Mastère. Le Bachelor est un cycle de trois années, accessible après l’obtention d’un baccalauréat. Il constitue une occasion en or pour se construire un socle de compétences déjà spécialisées en jeu vidéo : modélisation 3D, culture de l’industrie vidéoludique ou écriture de scénarios.

 

Quant au Mastère, c’est devenu une étape incontournable pour un parcours de formation solide, attractif et propre à obtenir un débouché dans un studio ou une agence de conception. En deux ans, les étudiants sont amenés à maîtriser les meilleurs logiciels du marché (Unreal Engine pour ne citer que le plus connu) et à aborder tous les types de jeu numérique contemporains.

 

Afin de s’assurer un débouché après sa formation dans le jeu vidéo (toute spécialité confondue), il est important de s’assurer que le cursus suit un rythme d’apprentissage en alternance. Cette modalité d’enseignement permet de croiser les connaissances théoriques avec un solide apport technique et de se former directement au contact des professionnels du secteur en œuvrant sur de véritables projets de conception.

 

L’ICAN cherche à accompagner ses étudiants au sein de formations véritablement propices à leur assurer un débouché dans l’univers du jeu vidéo. C’est pourquoi l’établissement a mis sur pied des parcours formatifs d’excellence : Game Design, Game Art, Game Programming, Level Design. Chaque cursus bénéficie de l’excellence de sa pédagogie très axée sur l’obtention de savoir-faire techniques. Si les débouchés après une formation dans le jeu vidéo sont multiples, ils ne sont accessibles qu’après un cursus d’excellence et une première expérience professionnelle avérée.

Qu’est-ce qu’une identité visuelle dans les jeux vidéo ?

Actualité publiée le 8 November 2022

Dans le monde du jeu vidéo, l’identité visuelle prend une importance de plus en plus grande. Elle permet d’assurer la promotion d’une licence et prolonge dans le quotidien du public l’univers du jeu auquel elle se réfère. Zoom sur le concept, l’importance et les éléments constitutifs de l’identité visuelle d’un jeu.

 

 

Jeu vidéo et identité visuelle : le concept

Au sein du monde du jeu vidéo, l’identité visuelle, c’est un peu comme une carte d’identité. Elle fait partie des principaux éléments constitutifs d’un univers vidéoludique, au même tire que le game design et l’ambiance sonore.

 

Son importance est capitale : avant de savoir si un jeu est intéressant, agréable à jouer ou si l’intrigue plaît, le gamer va en premier lieu être attiré par les graphismes de la licence. L’esthétisme du jeu vidéo, qui sera mis en avant par les communicants de la maison d’édition : c’est ce que le public voit en premier. Véritable ambassadrice du jeu, l’identité visuelle porte en elle les caractéristiques du game design : type de jeu (esthétique fantasy ou réaliste, manga ou traditionnelle), univers décalé ou serious game, etc.

 

En somme, c’est en se basant sur l’identité visuelle du jeu qu’un gamer va ou non avoir envie d’en découvrir plus (et de jouer). Il sera attiré ou repoussé par les premières images qu’il perçoit.

 

L’identité visuelle d’un jeu vidéo, c’est donc un regroupement d’outils graphiques qui serviront à assurer la promotion du jeu auprès du public. Elle comprend donc une charte graphique, une palette de couleurs, une typographie et un logo au même titre que les identités visuelles classiques du marketing des marques. La communication, en prolongeant et en mettant en avant l’univers du jeu, permet de s’ancrer dans les mémoires du public, de créer de l’attente et que le jeu soit identifié par les gamers.

 

 

Identité visuelle d’un jeu vidéo : zoom sur le logo

Plus concrètement, l’identité visuelle d’un jeu vidéo s’exprime et se décline sous diverses formes : logo, typographie, dessins des personnages et même animation. C’est une spécialité qui est donc très proche de la communication visuelle traditionnelle, mais qui doit respecter des contraintes et des dynamiques biens spécifiques à l’univers du jeu vidéo.

 

Premier à être vu et perçu du public, le logo du jeu vidéo est essentiel à la constitution d’une bonne identité visuelle. Simple, lisible, mais néanmoins impactant, attractif et compréhensible il doit tout dire du game play en quelques secondes. S’il est un élément prépondérant d’une bonne identité visuelle, il est généralement élaboré en dernier en raison de sa forme unique qui doit résumer l’intégralité du monde dans lequel se déroule le jeu.

 

Le logo d’un jeu vidéo doit également être pensé pour être décliné, en fonction des diverses versions que peut comprendre une même licence. Par exemple, avec le célébrissime Tétris, les équipes artistiques étaient déjà à l’époque parvenues à proposer un simple logo déclinable à l’infini. À l’origine, il s’agissait du nom du jeu typographié dans un T majuscule. L’idée de base a évolué au fil des versions : Ultimate, avec plus de couleurs et une représentation 3D, ou encore Tetris 99, qui reprenait cette identité visuelle en la modernisant.

 

Le logo, la typographie et les éléments de communication de l’identité visuelle doivent invariablement s’inspirer des divers éléments graphiques du jeu, pour prolonger l’univers du jeu et offrir une communication cohérente.

 

 

Existe-t-il une méthode unique d’élaboration de l’identité visuelle d’un jeu vidéo ?

Dans l’industrie vidéoludique, de très nombreux experts concourent à la création d’un jeu. Les programmateurs œuvrent sur les questions de fonctionnalités informatiques, les Game Designers à la fluidité de l’histoire et à la création de l’univers, les designers graphiques à la création des supports visuels et les animateurs au mouvement les personnages, etc.

 

Lors des étapes préliminaires à la création d’un jeu vidéo, l’équipe créative va donc recevoir un briefing lui apportant tous les éléments nécessaires à l’élaboration de l’identité visuelle : description de l’univers, des objectifs commerciaux, des cibles et des spectateurs, etc. Sachez par exemple qu’il est important, pour bien positionner un logo de jeu vidéo, de bien connaître l’environnement concurrentiel de la licence en élaboration. Il s’agit de faire des propositions originales, cohérentes et attractives qui feront sortir du lot le jeu. À l’occasion de ces étapes, les commanditaires exposent également leurs contraintes en termes de styles, de couleurs, de formes et de design (s’ils en ont), qui vont orienter le travail des équipes artistiques.

 

Généralement, quelle que soit la méthode adoptée, les équipes de graphistes et d’artistes s’inspirent considérablement du gameplay pour créer l’identité visuelle du jeu. Le gameplay, c’est l’ensemble des règles, des mécanismes, des orientations et des éléments qui définissent le jeu : objectifs, musique, personnages, etc.

 

Lorsque les équipes créatives font leurs propositions d’identité visuelle, elles créent notamment des planches d’ambiance, qui permettent de définir visuellement un style. Lorsque le concept visuel du jeu est validé, elles obtiennent une structure de travail et se lancent dans les étapes de croquis.

 

S’ensuit la phase des maquettes, qui réunit la planche tendance et le croquis de logo pour déterminer la typographie et les teintes véritablement adaptées à l’identité visuelle du jeu.

 

 

Identité visuelle du jeu vidéo et logiciels de création graphique

C’est avec la mise en production que les équipes créatives qui travaillent à la constitution de l’identité visuelle du jeu passent à un travail sur ordinateur au moyen des logiciels de pointe du secteur. Ils travaillent alors sur images vectorielles (et sur le logiciel Illustrator) afin de manipuler aisément leur production numérique. Puis ils ajoutent les éléments de 3D désirés par les commanditaires sur Blender notamment. Toujours en postproduction, les rendus sont améliorés, les lumières retravaillées et les approches typographiques peaufinées.

 

À l’ICAN, les étudiants peuvent suivre un enseignement de très haut niveau académique et technique spécialisé en animation et design graphique. L’institut propose divers cursus dans le jeu vidéo et le design graphique, qui permettent à terme de savoir comment élaborer l’identité visuelle d’un jeu.

 

Après avoir créé les éléments constitutifs de la charte de l’identité visuelle d’un jeu, les professionnels transmettent leurs productions aux équipes marketing et communication, chargées d’assurer la bonne promotion du jeu.

Erwan, grand gagnant de la Game Jam Microsoft x Laval Virtual

Actualité publiée le 3 November 2022

Il y a quelques semaines, Microsoft et Laval virtual organisait Ready Developer One, une Game Jam de 44h. L’objectif ? Les participants, par équipe de 3 à 5, devaient développer le meilleur jeu possible. Et parmi eux Erwan Levene, étudiant en 2ème année de Bachelor Game Design à l’ICAN, qui a fièrement représenté l’école en remportant le Grand Prix Hackathon.

 

 

 

Un véritable marathon

La Game Jam est un hackathon au cours duquel des spécialistes (professionnels ou amateurs) du jeu vidéo se réunissent afin de créer un jeu dans un temps limité. Les participants ont opéré en équipe, et ont planché sur la conception de leur jeu pendant 44h. Cette édition s’est déroulée dans les locaux du Laval Virtual Center, et a été co-organisée par Microsoft et ETR. Un argument qui a convaincu Erwan de prendre part à la compétition.

 

Pendant trois jours, les passionnés de jeux vidéo ont pu se plonger dans cette expérience inédite. Dans un premier temps, ils ont pu assister à des conférences afin de prendre connaissance du thème (l’Accessibilité), du matériel et des logiciels imposés pour mener à bien la tâche : le tout dernier casque VR Hololens 2 et le logiciel Azure PlayFab de Microsoft.

 

 

Une reconnaissance du jury

C’était la première fois qu’Erwan utilisait l’HoloLens2 et le logiciel Azure PlayFab. Une aubaine pour ce passionné de gaming, qui ambitionne de devenir Game designer ou Level designer. Lui, qui est très polyvalent dans le game design, s’est principalement concentré sur cet aspect et s’est associé à 4 élèves de l’école EPITECH, qu’il a rencontré sur place. Ces derniers se sont quant à eux principalement occupés de la programmation. « Etant étudiant en Bachelor Game Design à l’ICAN, je touche un peu à tout. Je me suis dit que je serais un bon complément pour ce groupe », explique Erwan. Et cette combinaison s’est avérée fructueuse, puisqu’elle a permis à son équipe de remporter le hackathon.

 

Concernant leur projet, ces derniers ont souhaité « développer un jeu capable d’exploiter toutes les capacités du logiciel. L’hololens 2 a énormément de capteurs pour détecter l’environnement autour de nous, ainsi que les gestes que l’on fait », détaille Erwan. Ils ont donc créé un RPG, similaire au jeu Pokémon Go. Dans le leur, le joueur se bat contre des monstres qui apparaissent, à l’aide de gestes ou de sa voix, pour lancer des sorts par exemple.

 

Le projet a séduit le jury, et l’équipe d’Erwan s’est vu remettre toute une série de gains pour récompenser leur création. Hololens 2, 3 ans d’abonnement au programme Azure, coaching avec le créateur d’Azure PlayFab… De quoi s’amuser, mais également s’exercer, gagner en compétences, en maitrise de ces outils, et surtout, continuer le développement de leur jeu, afin de voir jusqu’où ils peuvent l’amener.

 

L’ICAN dispense une formation solide et exigeante, qui garantit à ses étudiants une bonne insertion dans le monde du travail, mais qui leur permet également de s’épanouir dans des disciplines ou activités extra-scolaires qui les passionnent.

Quels sont les différents types de jeux vidéo ?

Actualité publiée le 25 October 2022

Les jeux vidéo peuvent être classés en divers types, selon la manière de jouer et le thème qu’ils abordent. C’est le gameplay qui définit la trame narrative, les épreuves, les caractéristiques de l’univers et en somme, le type de jeu.

 

Visuel - Debouches Mastere Game Design

 

Les jeux FPS / TPS

Il s’agit des jeux de tir, qui sont parmi les plus populaires. Dans ces gameplays, le joueur incarne un personnage armé qui doit venir à bout de ses ennemis. Dans cette grande catégorie, deux types de jeux existent :

 

Les FPS pour “First Person Shooter”. Ils adoptent le point de vue du personnage, qui est littéralement incarné (le joueur voit à travers ses yeux). On a donc une vision de ce qui se passe devant nous, de nos bras et de l’arme. À titre d’exemple, c’est le point de vue adopté par les très célèbres licences Call of Duty ou Counter Strike, qui consistent en les références du genre.

 

Les TPS (“Third Person Shooter”) présentent des similarités avec le premier type de jeux de tir. Néanmoins, l’interface du jeu place le gamer derrière le personnage qu’il incarne. On voit donc l’intégralité du corps de l’avatar, ce qui offre de plus grandes possibilités d’action et de déplacements. Il s’agit du point de vue adopté dans la saga Gears of War, notamment.

 

 

Les jeux de combat, ou versus fighting

Ce sont des jeux dans lesquels deux ennemis se font face et s’affrontent. Une barre de vie permet de suivre l’évolution du combat, jusqu’à ce que celle de l’un des deux personnages tombe à 0. Ce type de jeu correspond aux célébrissimes et désormais cultes Tekken, Dragon Ball Z ou encore Street Fighters. Sachez d’ailleurs que le tournoi EVO, le plus prestigieux dans le domaine, réunit les meilleurs joueurs de versus fight du monde tous les ans.

 

Les RTS

RTS, pour “Real Time Strategy”, regroupe les jeux d’interaction en temps réel. C’est un type de gameplay qui a été développé dans les années 90, après l’arrivée de la licence Starcraft sur le marché. Il allie action et réflexion : le joueur doit mettre sur pied de véritables stratégies afin de venir à bout de son adversaire. Outre Starcraft, Age of Empire se classe parmi ce type de jeux.

 

Les jeux de simulation

Très connus, ils retranscrivent le plus fidèlement possible la réalité dans une discipline : voiture, avion, aérospatial, etc. Très complexes à développer (sur le plan de la programmation et du graphisme) et à manier, ils comprennent des jeux comme Cities Skylines, où il faut bâtir sa ville rêvée, ou Euro Truck Simulator, qui reproduit la conduite d’un camion.

 

Les jeux de plateforme

Ce type de jeu propose au joueur d’évoluer dans un monde avec des pièges et des embûches qu’il faut traverser en effectuant certaines actions : sauter, grimper esquiver, etc. Par exemple, le premier Donkey Kong né en 1981 est un jeu de plateforme, au même titre que Mario ou Sonic.

 

Les jeux RPG

Pour “Role-playing game” : ce sont de véritables jeux de rôles dans lesquels on incarne un personnage qui gagne en puissance au fil de son évolution. Le joueur fait évoluer son avatar en prenant des décisions ou en débloquant des catégories d’armes, etc. Les univers développés en RPG sont complexes, vastes, très cohérents et structurés. Il s’agit du type de jeux vidéo le plus apprécié au monde, grâce notamment à des propositions de très haute qualité comme Pokémon, Final Fantasy ou The Elder Scolls. Attention, les RPG sont également sub-divisés en divers types :

 

  •  Le tactical RPG, qui requiert de la stratégie, comme Warhammer 40.000
  • Le Sanbox RPG, dans lesquels le monde évolue en fonction des choix du joueur, comme dans Red Dead Redemption 2
  • L’action RPG qui est basé sur les combats et l’aventure, à l’instar du gameplay de Dark Souls.

 

Les jeux MMORPG

Proche des RPG, les MMORPG permettent d’incarner un héros qui évolue au cours d’une histoire. En revanche, dans ce cas de figure, l’évolution de votre avatar est partagée instantanément en ligne et les joueurs peuvent échanger en direct : c’est le Massively Multiplayer Online Role-Playing Game. C’est un type de jeu infini, qui évolue constamment grâce à de nouveaux contenus sans cesse ajoutés par les développeurs. Il existe plusieurs catégories :

 

  • Les PVE : player versus environment, dans lesquels le joueur s’oppose à un univers contrôlé par ordinateur
  • Les PVP pour player versus player : les joueurs s’opposent directement entre eux
  • Les Artisanat, dans lesquels sont récoltées des ressources.
  • Les systèmes de hauts faits, qui prennent la forme d’un tableau de médailles.

L’exemple incontournable d’un jeu de type MMORPG ? Le célébrissime World of Warcraft.

 

Les jeux sandbox

Bac à sable en français, ce type de jeu permet au joueur de laisser libre cours à sa créativité : il peut réaliser ses objectifs de la meilleure manière (selon lui). Naturellement, ses décisions ont un impact sur la suite de l’histoire, ce qui est le cas par exemple dans Minecraft.

 

Les MOBA

Pour Multiplayer Online Battle Arena, ces jeux opposent des équipes (jusqu’à 6 joueurs) qui s’affrontent afin d’envahir la base ennemie. Apparu dès les années 2000, c’est le type de gameplay des jeux DOTA et League of Legends.

 

Les Battle Royale

Jeux du type « chacun pour soi », l’objectif est d’éliminer littéralement l’intégralité des adversaires. Très apprécié des gamers, c’est un type de jeu considérablement popularisé par Fortnite en 2017. Ils sont proches des jeux du genre Beat Them All, dans lesquels on affronte des hordes d’ennemis. À chaque palier, le joueur affronte un boss.

 

Les jeux d’action et d’aventure

Incontournables, ce sont des jeux basés sur les réflexes, les situations dynamiques et la résolution d’énigmes. On incarne un héros, dans un univers où il faut avancer en déjouant les pièces, comme dans Tom Raider ou les Assassin’s Creed.

 

Les Puzzlers

Ces jeux requièrent de la logique et certaines compétences mathématiques pour résoudre des puzzles. Éducatifs, ils peuvent demander de reconnaître des patterns, des algorithmes ou des suites logiques. C’est un type de jeu qui revient à la mode, après le colossal succès de Tetris.

 

Les jeux de réflexion

Ils demandent aux joueurs de résoudre des énigmes, c’est même la trame de base du gameplay. Ils peuvent prendre la forme d’enquêtes, de jeux d’aventure ou même d’escape game.

 

Le Survival Horror

Très en vogue avec la mode zombie, les jeux du type survival horror placent le joueur dans un monde souvent post-apocalyptique où il faut réussir à rester vivant. Il s’agit de jeux comme Resident Evil ou les Silent Hill, qui demandent également de résoudre des énigmes.

 

Le Rogue Like

Dans ce type de jeu, on avance dans des niveaux qui pullulent de pièges et d’ennemis. L’objectif est d’atteindre le niveau suivant.

 

Les Party Games

Très ludiques, colorés et dynamiques, ce sont des jeux dans lesquels on prend part à de petites épreuves divertissantes permettant de vaincre ses ennemis ou d’obtenir le premier rang d’une compétition. C’est le cas de la licence Among Us, par exemple. Ils sont assez proches des jeux de rythme, comme Just Dance ou Guitar Hero, bien qu’il n’y ait pas d’ennemis à vaincre dans ces gameplays.

 

Apprendre à designer le gameplay des différents types de jeux vidéo requiert de suivre une formation universitaire et technique de 5 ans, à l’instar du parcours proposé à l’ICAN en Game Design.

 

Quotidiennement, de nouveaux types de jeux vidéo émergent, comme les business game, les jeux éducatifs, ou les interfaces basées sur le recours à la réalité augmentée.

Serious game : quels enjeux ?

Actualité publiée le 19 October 2022

Longtemps taxé d’abêtissant et de futile, le jeu vidéo est aujourd’hui résolument utilisé pour communiquer, apprendre et se former. On voit donc émerger de plus en plus de serious game de qualité, quels sont les enjeux de ces jeux vidéo si particuliers ?

 

 

 

 

Le serious game : nouveau concept révolutionnaire

Le serious game, ou jeu sérieux en français, est un jeu dont l’objectif principal n’est pas le divertissement. Il reste basé sur un socle vidéoludique original, mais le contenu et les objectifs que doivent poursuivre le joueur sont sérieux, c’est donc souvent une interface pédagogique, informative ou d’entraînement, qui utilise les leviers ludiques du jeu vidéo.

 

Pour atteindre ses objectifs pédagogiques, informatifs ou communicationnels, le serious game est un outil très puissant. Le jeu permet de développer l’imaginaire du joueur en l’immergeant intégralement dans un univers unique et original (qui peut revêtir les valeurs d’une marque s’il est utilisé dans le cadre de l’entreprise).

 

Serious game : les avantages en communication et marketing

Le serious game revêt de nombreux enjeux dans le milieu de la communication et du marketing. Utilisé dans ces secteurs, il permet de véhiculer un message auprès d’un public qui démontre de beaucoup plus de motivation et de capacité d’absorption de l’information qu’en situations normales.

 

C’est aussi un excellent outil pour toucher des segments de consommateurs très digitalisés et friands d’expériences digitales uniques. Conçu sur mesure pour un événement, une entreprise ou le lancement d’un produit, un serious game offre de créer une relation spéciale avec la communauté des joueurs. En ce sens, il permet de véritablement entrer en contact avec les générations dites « digial natives », comme les fameux Millenials ou la génération Z, déjà sur-connectés. Dans le flux d’information et de propositions numériques, le serious game tire son épingle du jeu, car il fait appel à l’attention et à la motivation du public. L’aspect ludique qu’il revêt est aussi un excellent moyen de toucher un public plus large, attiré par le jeu avant d’avoir un attrait direct pour le sujet à véhiculer.

 

À ce titre, le serious game peut vraisemblablement être utilisé dans des campagnes de sensibilisation. Il devient alors un excellent support pour parler de sécurité, de santé, de prévention, de handicap et d’inclusion ou encore de sexisme et d’écologie. Le serious game permet de regrouper en un seul produit deux éléments cruciaux d’une bonne campagne de sensibilisation. Il favorise la mémorisation et la compréhension du message, tout en donnant la sensation de vivre un événement. La dimension immersive d’un serious game a donc un impact colossal sur la modification des comportements des joueurs, qui auront été directement touchés par la thématique du jeu.

 

Le serious game comme outil d’entraînement

Les potentialités du serious game en matière de formation du personnel ou d’apprentissage chez les enfants sont colossales. Chez le jeune public, il permet de développer des connaissances et de faciliter de nombreux apprentissages éventuellement problématiques. C’est le cas de nombreux enfants dyslexiques, qui ont vu leur rapidité en lecture décuplée en s’entraînant via des serious games spécifiquement conçus pour améliorer cette compétence.

 

Un apprenant sur serious game retiendrait près de 6 fois mieux ce qu’il découvre qu’en situation normale. C’est que le serious game offre d’observer, d’expérimenter et de se tromper sans peur de la sanction. C’est un environnement unique et virtuel où le but est de résoudre des problèmes sans culpabilité ni obligation de réussite à tout prix. Les joueurs, plus investis retiennent mieux leurs leçons, découvrent activement les grands événements de l’histoire, etc.

 

Ce qu’il ne faut pas oublier, c’est que dans le serious game, le joueur est représenté par un avatar. Chez les personnes sensibles, socialement mal à l’aise ou en difficulté scolaire, le fait que l’échec soit attribué au personnage dans un univers fictif est une source d’un grand apaisement. Elles retournent plus facilement à l’apprentissage, toujours via le jeu, avec l’envie de dépasser leur dernier point de blocage là où ces personnalités abandonnent souvent définitivement face à l’échec dans la vie réelle.

 

Les interfaces de simulation de nombreux serious games permettent aussi de développer des compétences physiques. C’est le cas des applications sportives, par exemple. Leur système de traçage des performances, les diagrammes très visuels qu’elles produisent et le partage de sa réussite sont des éléments qui contribuent véritablement à obtenir la motivation et l’adhésion des joueurs.

 

Le serious game : enjeux pour la formation et le recrutement des salariés

En entreprise, le serious game présente des enjeux colossaux. C’est un puissant outil qui offre de développer l’engagement, la motivation et la cohésion des équipes. Jouer est un acte qui active des mécanismes cognitifs et psychologiques propres à chaque joueur. Selon le but du jeu, l’interface peut favoriser l’expression de la créativité, la curiosité ou même créer du lien social. Ce sont des leviers de motivation très puissants, qui facilite l’acquisition de compétence et peuvent même parfois changer les comportements des membres d’une équipe.

 

Développer un serious game ou procéder à la gamification sont des opportunités importantes pour une entreprise qui souhaite moderniser sa marque employeur. On voit en effet de plus en plus de structure intégrer des serious games à leur processus de recrutement. Elles séduisent ainsi de nouveaux collaborateurs et disposent d’un excellent outil pour voir émerger de véritables talents.

 

Le recours à une interface digitale (et au jeu) permet à des personnalités plus introverties (mais néanmoins très compétentes) de briller et de démonter toute leur palette de savoir-faire, là encore sans la pression sociale ou la peur de l’échec. En ressources humaines, le jeu peut ainsi être utilisé comme filtre, afin de ne retenir que les meilleurs à l’occasion d’une première étape d’un processus de recrutement. Dans le cadre de la législation française, qui cherche à favoriser l’objectivité dans l’embauche pour obtenir plus de diversité dans les entreprises, le serious game offre au responsable de recrutement de véritablement adopter une positon neutre. En effet, le salarié joue via un avatar, qui ne représente en aucun cas ses origines ethniques, ses orientations sexuelles ou encore son âge.

 

C’est aussi un moyen ludique et agréable d’accompagner le développement professionnel des collaborateurs d’une structure. En effet, la formation professionnelle est un enjeu de taille pour le serious game, qui doit dans ce cas permettre de développer ses compétences métier tout en profitant d’une interface ludique et esthétique.

 

L’ICAN propose des formations de très haut niveau académique et technique propre à permettre à ses étudiants de savoir développer un serious game en fonction des attentes de leurs clients. A ce titre, les étudiants de l’ICAN ont déjà travaillé sur un projet de serious game avec la CASDEN.

 

 

Les applications des serious game sont multiples et leurs enjeux sont colossaux. On a récemment vu des initiatives originales et réussies dans le domaine de la santé, offrant aux professionnels de s’entraîner dans la sphère fictive pour mieux intervenir auprès des patients.

Découvrez le métier de Game Designer avec Vincent Levy, alumni et intervenant à l’ICAN

Actualité publiée le 14 October 2022

Focus sur le métier de Game Designer avec Vincent Lévy, ancien élève et intervenant à l’ICAN, aujourd’hui Lead Game Designer au sein du studio Northern Lights Entertainment. Fort de son parcours et de son expérience, il nous éclaire sur les contours de ce métier.

 

 

 

Game Designer, concrètement, c’est quoi ?

 

Le Game Designer est avant tout un créatif, puisqu’il imagine l’ensemble du gameplay d’un jeu vidéo. C’est à lui d’imaginer l’univers, les actions, les personnages, les comportements possibles et les différentes fonctionnalités du jeu. Au sens large, le Game Designer conçoit les systèmes et règles du jeu. Son objectif ? Créer une expérience de jeu ludique, interactive et captivante, tout en respectant les coûts.

 

Pour cela, il rédige un game design document (GDD), c’est à dire le cahier des charges du jeu, qui regroupe à la fois les mécaniques, les règles établies, les différents scénarios, l’expérience de jeu et les aspects graphiques, techniques et organisationnels. Ce document est ensuite partagé à l’ensemble des équipes de production : designers, animateurs, développeurs, graphistes, sound designers, testeurs et autres membres du studio. En tant que chef de projet, le Game Designer intervient tout au long du développement du jeu vidéo pour garantir le respect des objectifs fixés.

 

Le game designer doit maîtriser tout un socle de connaissances théoriques essentielles. A l’ICAN, les étudiants bénéficient d’un enseignement théorique exigent, qui les forme en parfaite adéquation avec les besoins du marché, leur garantissant ainsi une bonne insertion professionnelle.

 

 

 

Des bancs de l’ICAN aux studios de jeux vidéo

 

Après l’obtention de son Bachelor Game Design à l’ICAN en 2013, Vincent s’envole pour les Etats-Unis, où il réalise un Master of Science in Games and Playable Media à l’Université de Santa Cruz, en Californie. Dès son retour en France : retour aux sources. Vincent revient à l’ICAN pour enseigner sa passion, le Game Design, et participe en parallèle à la conception de nombreux jeux en tant que freelance.

 

Il occupe aujourd’hui le poste de Lead Game Designer au sein du studio Northern Lights Entertainment, où il travaille sur le lancement d’un MMO de stratégie et d’astro politique : Nebulae. Son rôle est de coordonner les équipes du pôle game design du studio, dont certains sont des stagiaires de l’ICAN. “Le rôle du pôle game design est de concevoir tous les systèmes qui vont rendre le jeu fonctionnel, établir les règles du jeu, ce que font les joueurs dans le jeu et s’assurer que tous les systèmes fonctionnent ensemble et collent à la vision des fondateurs du studio, Julie Bonnecarrere et Pavel Afanasiev.”, complète Vincent.

 

Son conseil pour les futurs game designers : “être curieux, ouvert d’esprit, s’intéresser au monde qui nous entoure, bien au-delà du monde du jeu vidéo, pour nourrir sa pratique du Game Design.”

Les jeux vidéo peuvent-ils rendre intelligent ?

Actualité publiée le 12 October 2022

S’ils ont longtemps eu mauvaise réputation, associés à la violence, à l’obésité et à l’abrutissement, les jeux vidéo redorent leur image en proposant désormais des interfaces qui, et c’est prouvé, ont des bénéfices importants sur les fonctions cognitives du cerveau. Alors, les jeux vidéo nous rendent-ils intelligents ?

 

Jeux vidéo : les bienfaits pour notre cerveau

En pratique, lorsqu’un joueur apprend via un jeu vidéo, les connexions synaptiques se forment au même titre que lorsqu’il s’entraîne à faire du vélo ou qu’il résout un exercice de mathématiques dans la vie réelle. La fonction pédagogique des jeux vidéo étant avérée, il est possible de considérer qu’ils nous rendent plus intelligents. D’autant que certains produits vidéoludiques contribuent véritablement à renforcer (ou à retrouver) des capacités cognitives perdues.

 

C’est pour cette raison, notamment, que des scientifiques et des psychiatres ont commencé à utiliser les jeux vidéo chez les personnes âgées. En effet, ce support contribue de manière avérée à maintenir les fonctions cognitives vivaces et fonctionnelles. Les jeux de mémoire, de mah-jong ou de cartes, sont en effet excellents pour entraîner le cerveau des plus anciens. Chez les personnes âgées, toujours, la pratique d’un jeu vidéo qui requiert deux actions simultanées (ici conduire et répondre à des questions) a considérablement amélioré la mémoire à court terme des joueurs. S’il ne les a pas rendus à proprement parler plus intelligents, le jeu leur a permis de mieux retenir les informations et de faire preuve d’une meilleure concentration.

 

Quant aux joueurs des autres âges, la pratique du jeu vidéo développe chez eux la rapidité de prise de décision. En effet, certains jeux suivent un rythme effréné, demandant aux joueurs de faire preuve de grandes capacités réactives et décisionnelles. C’est à l’Université de Rochester qu’une étude scientifique a été menée auprès d’un public âgé entre 18 et 25 ans. Les participants, divisés en deux groupes, jouent à deux jeux différents : Call of Duty 2 et The Sims 2. Les joueurs du jeu d’action ont fait preuve d’une prise de décision 25 % plus rapide que les participants du second groupe. Afin d’améliorer ses habiletés cognitives il faudrait, selon les chercheurs, jouer seulement 5 heures par semaine.

 

Au sein de la même université, une chercheuse a aussi démontré que les jeux vidéo amélioraient la sensibilité aux contrastes. C’est la compétence qu’a notre œil (et notre cerveau) de percevoir les légères différences de couleurs.

 

 

Jeux vidéo et apprentissage pour devenir plus intelligent ?

Nous l’avons vu, les jeux vidéo contribuent à grande échelle au développement synaptique du cerveau, à l’apprentissage et au maintien des fonctions cognitives. À ce titre, leur utilisation chez les enfants dyslexiques a permis d’obtenir d’excellents résultats. Les jeunes participants aux études qui éprouvent des difficultés à lire ont pu augmenter leur vitesse et leur précision de lecture. Certains disent même avoir découvert le goût de la lecture en utilisant une interface vidéoludique.

 

Le jeu vidéo comme moyen d’apprentissage est depuis bien longtemps connu, mais il était important que des études scientifiques viennent en souligner les bienfaits pour notre cerveau. C’est un support qui favorise un apprentissage plus riche, car il en existe dans tous les domaines. Il peut être utilisé pour apprendre à lire, développer les capacités orales, les compétences mathématiques ou comprendre les grands événements historiques.

 

Si on apprend mieux en jouant à des jeux vidéo, c’est que notre attention est constamment soutenue par le fait même de jouer : pour répondre aux stimulations du jeu, il est nécessaire d’être véritablement attentif au déroulé des événements. Pour répondre aux questions, avancer dans sa quête ou découvrir des étapes clés, il faut souvent faire appel à sa mémoire. L’aspect motivant du jeu est aussi une raison qui explique ces excellents résultats en matière d’apprentissage et de développement de l’intelligence.

 

 

Les dernières conclusions de la recherche

Les scientifiques poursuivent leurs études à propos des liens entre pratique du jeu vidéo et augmentation de l’intelligence. Selon les programmes auxquels on joue, il est possible d’obtenir 3 à 4 points de QI en plus. L’effet des jeux vidéo qui rendent plus intelligent peut perdurer sur le long terme. À condition bien entendu de poursuivre sa pratique.

 

Ces nouveaux résultats proviennent d’une nouvelle approche de la question. Jusqu’alors, il n’avait été étudié que le temps passé devant les écrans chez les enfants, tous supports confondus (tablettes, TV, réseaux sociaux, etc.) et tous contenus (vidéos, musique, etc.). Cette nouvelle étude se focalise sur les enfants entre 9 et 10 ans qui sont joueurs actifs de jeux vidéo variés.

 

La pratique régulière renforce chez eux la capacité d’apprendre ainsi que d’analyser une situation pour y réagir de manière adéquate. Plus adaptables, les enfants obtiennent de meilleurs résultats aux tests de QI. Attention, les chercheurs Torkel Klingberg et Bruno Sauce précisent bien que c’est la pratique des jeux vidéo qui est responsable de cette augmentation et qui rend plus intelligent. Le temps passé sur les réseaux sociaux n’a aucun impact, quant à lui, sur les performances cognitives. En somme, sur deux ans, un enfant qui passe quelques heures par semaine à jouer a augmenté de 2,5 points son QI par rapport à un autre qui ne joue pas. Et ce, qu’il s’agisse d’un garçon ou d’une fille.

 

L’étude, dont les résultats sont spectaculaires et attestent que les jeux vidéo rendent plus intelligents, précise bien que les sessions de jeu illimitées ne contribuent pas à cette augmentation du QI. Elle met en lumière l’impact positif de la diversité des activités chez le jeune enfant, qui est plus intelligent s’il effectue plusieurs choses différentes dans sa journée et s’il joue à des jeux vidéo variés.

 

Les résultats de cette étude, très positifs pour l’industrie vidéoludique, la poussent à explorer toutes les potentialités des jeux vidéo. On verra donc rapidement se développer des jeux spécifiquement élaborés afin de stimuler l’intelligence et le QI. Pour y parvenir, les éditeurs de jeu et les agences de développement recherchent des professionnels capables d’élaborer des game play spécifiques, tout en maintenant un excellent niveau graphique et ludique. L’ICAN forme à ce titre la nouvelle génération des professionnels du jeu vidéo, capables de créer des univers propres à rendre véritablement plus intelligent.

 

L’étude américaine qui prouve que les jeux vidéo rendent les enfants plus intelligents a été consciencieusement suivie par les chercheurs en psychiatrie. Ils considèrent que, grâce à l’industrie vidéo ludique, une nouvelle génération plus intelligente que la précédente se développe.

Robot Mascotte ICAN

Cette école fait partie du groupe Réseau GES
Établissement d'Enseignement Supérieur Privé
Dernière mise à jour : Septembre 2025

4 campus en France

Cette école fait partie du groupe Réseau GES
Établissement d'Enseignement Supérieur Privé
Dernière mise à jour : Septembre 2025

200