Quel métier exercer après un mastère design 3D et animation ?
Un Mastère Design 3D et Animation s’adresse aux étudiants désireux d’être capable de produire un court-métrage en temps réel et d’y intégrer des éléments animés en 3D ou 2D. À l’issue de cette formation spécialisée, les diplômés trouvent aisément un emploi dans le secteur. Quels sont donc les métiers qu’il est possible d’exercer après un Mastère Design 3D et Animation ?
Un Mastère Design 3D et Animation : qu’est-ce que c’est ?
Le cycle Mastère dure deux ans et vise à approfondir les connaissances que les étudiants d’un niveau bac +3 ont obtenues à l’occasion d’un Bachelor. Ainsi, un Mastère Design 3D et Animation est une formation technique et professionnalisante axée sur l’apprentissage d’un métier du domaine de l’animation et du design 3D. Dans le cadre du programme d’un bon mastère, trois pôles doivent impérativement être abordés :
– L’animation dynamique
– Le développement en imagerie 3D
– Le design d’interactivité, avec la pratique d’Unreal et de Unity
Le programme de formation doit comporter des apprentissages spécifiques, comme l’animation sous Maya et le Concept Art. Idéalement, le module d’apprentissage 2D/3D comporte la réalisation d’une démonstration.
Les étudiants d’un Mastère Design 3D et Animation doivent acquérir un certain nombre de compétences, comme le fait de savoir modéliser une scène 3D en temps réel, optimiser la pré-production et post-production d’un court ou d’un long-métrage et maîtriser la création VFX.
Ce cursus spécialisé permet aux étudiants de développer tous les savoir-faire nécessaires pour imaginer et réaliser des projets numériques comme des publicités, des génériques de série, des clips vidéo ou des contenus comprenant des éléments faisant appel aux techniques de la réalité virtuelle.
Quels sont les débouchés d’un Mastère Design 3D et Animation ?
Un bon Mastère en Design 3D et Animation doit être axé sur l’acquisition de compétences afin que les étudiants soient opérationnels dès leur sortie d’études et puissent immédiatement prendre en main les missions techniques. La filière est pourvoyeuse d’un grand nombre de métiers en développement et il est tout à fait envisageable de gravir les échelons de sa profession au fil de l’expérience. À la suite de l’obtention de son diplôme, un étudiant sortant d’une bonne école spécialisée pourra rechercher un emploi de :
– FX Artist
– Animateur 3D
– Rigging Technician
– Modeleur 3D
– Lookdev Artist
– Superviseur 3D
– Designer d’interaction, etc
Afin d’y parvenir, il est préférable d’opter pour un programme en alternance, qui permet d’acquérir une expérience solide en entreprise. Cette modalité d’apprentissage est appréciée des recruteurs du secteur, qui privilégient l’embauche de jeunes collaborateurs déjà expérimentés.
À ce titre, le Mastère Design 3D et Animation de l’école ICAN se déroule entièrement en alternance. Les étudiants sont également amenés, tout au long de l’année, à collaborer ensemble à travers des projets pluridisciplinaires. La formation débouche sur un titre reconnu par l’État de niveau 7.
Un bon Mastère Design 3D et Animation permet aux étudiants de trouver un emploi dans leur domaine d’étude rapidement après l’obtention du diplôme.
Speed meeting : une journée dédiée au recrutement pour rapprocher étudiants et entreprises qui recrutent
L’EFET STUDIO CRÉA et l’ICAN organisent une journée de speed meeting en distanciel le 18 novembre prochain. Cet événement, organisé par le service des Relations Entreprises, permet aux étudiants de trouver leur future alternance dans des conditions optimales. Cette rencontre sera axée autour des métiers du web, de l’animation et du design 3D, du game design, du design graphique et de l’architecture d’intérieur.
Tout au long de cette journée, les étudiants pourront rencontrer et échanger avec une quinzaine d’entreprises qui recrutent. Les entretiens durent en moyenne une vingtaine de minutes, le temps de convaincre les recruteurs et décrocher l’alternance de ses rêves. Ce moment d’échange permet de gagner un temps précieux dans le processus de recherche, une situation avantageuse pour les étudiants comme pour les entreprises.
L’opportunité de concrétiser son projet professionnel
Ce speed meeting accueillera des entreprises de secteurs variés pour recruter sur des postes de graphistes, motion designers, UX designers, web designers, créateurs de jeux vidéo, architecte d’intérieur etc. Seront notamment présents Lord Of Web, YOTTA, Purple Reality, Popmii ou encore GO TOUCH VR. Au total, 24 offres d’alternance seront proposées.
« Pour ce speed meeting, les étudiants peuvent se positionner directement sur les entretiens de leur choix via leur espace MYGES. Les professionnels découvrent donc les étudiants directement lors de l’entretien, ce qui est une vraie chance pour les étudiants qui ont l’opportunité de se présenter en dehors du processus classique de recrutement. Les entreprises sont assurées de rencontrer des étudiants motivés et réellement intéressés par le poste. » explique Pauline Cramaussel, Responsable des Relations Entreprises et des Admissions de l’ICAN et de l’EFET STUDIO CRÉA.
Grâce aux formations délivrées et au professionnalisme acquis au sein de l’ICAN et de l’EFET STUDIO CRÉA, les étudiants sont rapidement opérationnels. Chaque année, les entreprises expriment leur satisfaction et renouvellent leur partenariat pour accueillir des étudiants motivés et impliqués. Lors du speed meeting organisé le 30 septembre dernier, pas moins de 16 étudiants ont trouvé leur alternance grâce à cette journée. Un gage de confiance et une reconnaissance qui permet de réitérer plusieurs fois par an ce genre d’événement.
Un soutien tout au long du processus de recrutement
Le service Relations Entreprises de l’EFET STUDIO CRÉA et de l’ICAN accompagne les étudiants tout au long du processus de recrutement et prépare les étudiants dans les meilleures conditions.
« 48h avant le speed meeting, chaque Chargé(e) de Relations Entreprises coache, en présentiel ou en distanciel, les étudiants qui se sont positionnés sur des entretiens. Ils les aident notamment à préparer leur discours professionnel, à comprendre le détail des fiches de poste, à approfondir leurs connaissances des entreprises qu’ils rencontreront, à se préparer aux questions des recruteurs, etc… Tout au long de la journée de speed meeting, le service RE est également présent pour accompagner les étudiants et les entreprises afin de s’assurer du bon déroulé des entretiens. Par la suite, l’équipe suit le processus de recrutement auprès de chaque entreprise et la mise en place des contrats. » complète Pauline Cramaussel.
Des speed meetings et autres événements dédiés au recrutement ont ainsi lieu tout au long de l’année pour permettre aux étudiants d’avancer sereinement dans leurs études.
ZEvent : plus de 10 millions d’euros récoltés au profit d’Action contre la Faim
Du 29 au 31 octobre, les gamers et les streamers français se sont mobilisés afin de diffuser du contenu en direct pendant plus de 50 heures depuis la plateforme Twitch. Leurs interventions sur la toile visaient à encourager la mobilisation pour soutenir une association caritative : Action contre la Faim.
ZEvent : qu’est-ce que c’est ?
Le ZEvent, qui existe depuis 2016, est un projet à but caritatif monté par deux gamers dans le but de récolter des fonds pour soutenir des associations humanitaires. Pendant cet événement, qui s’est déroulé les 29, 30 et 31 octobre derniers, plusieurs spécialistes du streaming et des jeux vidéo se sont rassemblés sur le net pour un marathon de trois jours. Au total : un pic d’audience à 1 030 209 viewers et 707 071 viewers sur le stream de Zerator, un record d’audience français pour la plateforme.
En pratique, les streamers invités se sont tous retrouvés au sein d’une LAN colossale afin de diffuser leur propre contenu ou de participer à des activités en commun. Les viewers (les spectateurs) ont pu faire des dons via une cagnotte spécifiquement créée et reversée à l’association immédiatement à la fin du week-end.
Les streamers du ZEvent proposaient à leur communauté des « donation goals », soit des challenges à réaliser si les dons atteignaient un montant précis. Mister MV, grand YouTubeur Français, promettait ainsi à sa communauté de lire le livre « Le temps des tempêtes » de Nicolas Sarkozy si sa cagnotte atteignait 10 000 euros. Le montant a été rassemblé en quelques heures et la star s’est donc montrée lisant des passages de l’ouvrage avec des fonds musicaux décalés et sa voie modifiée à l’autotune, ce qui a beaucoup diverti ses spectateurs.
La parodie Questions pour un Streamer a rassemblé une foule d’internautes, avec la présence de Ponce et Antoine Daniel. Jean Massiet Acropolis, streamer spécialisé, a même proposé aux joueurs de Microsoft Fight Simulator 2020 de participer à un vol Montpellier-Moscou virtuel.
Gamers et streamers : leur rôle dans la société d’aujourd’hui
Si l’édition 2021 du ZEvent a accumulé quelque 10 068 897 euros de dons, un record pour la plateforme, ce n’est pas la première fois que l’événement est organisé. Dès 2016, date du premier ZEvent, les streamers avaient permis de récolter 170 000 euros au profit de l’association Save The Children.
L’influence de l’événement n’a fait qu’augmenter au fil des années :
– 2017 : le ZEvent apporte 500 000 € à La Croix-Rouge française.
– 2018 : 1 094 731 € sont récoltés pour l’association Médecins sans Frontières.
– 2019 : l’Institut Pasteur recevait 3 509 878 €.
– 2020 : les streamers permettent de récolter 5 724 377 € au profit d’Amnesty International.
Les gamers et les streamers montrent avec des initiatives comme le ZEvent à quel point ils ont un fort impact sur les jeunes générations. Véritables leaders d’opinion, relais de l’actualité et sources de motivations, ils sont aujourd’hui au centre des dynamiques de décision des jeunes du monde entier.
Le streaming est donc devenu incontournable dans la culture française : le ZEvent se positionne désormais comme une sorte de Téléthon nouvelle génération, capable de rassembler des sommes importantes au profit d’actions caritatives essentielles.
Comment expliquer le phénomène de rétro gaming ?
Le phénomène à la mode du rétro gaming redonne une popularité perdue aux vieux jeux vidéo et aux anciennes consoles, entraînant une flambée des prix de ces articles. Les jeux se revendent à une valeur bien plus élevée que leur coût d’origine. Comment s’explique le succès de cette tendance et va-t-elle se pérenniser ?
Adeptes du rétro gaming : nostalgiques, mais pas que
Le rétro gaming consiste à se passionner pour les jeux vidéo anciens (né entre 1970 et 1990). L’origine de l’engouement pour cette tendance, c’est la nostalgie qui habite toute une génération. Pour certains gamers, il s’agit d’une lassitude face aux jeux d’aujourd’hui, pour d’autres la curiosité d’essayer un genre différent de jeu vidéo. Le public intéressé par le rétro gaming est donc très large et diversifié.
Dits « joueurs old-school », ces adeptes téléchargent des applications appelées « émulateurs » qui permettent de jouer à des anciens jeux sur des consoles ou des ordinateurs récents. Le succès est énorme : le rétro gaming va même jusqu’à toucher un public jeune, habitué au très haut niveau graphique et technique des logiciels actuels. On a donc vu arriver dans les centres commerciaux des bornes d’arcades permettant de jouer à des licences de jeux anciens.
Le retour du vintage touche à de nombreux secteurs (mode, décoration, etc.). Le rétro gaming permet de replonger dans une époque que l’on pense meilleure que celle actuelle. Aujourd’hui, les éditeurs de jeux vidéo, la presse et les professionnels du marketing s’intéressent de près au phénomène. Le rétro gaming n’est plus vu comme une tendance nostalgique, mais devient un genre à part entière du marché du jeu vidéo. Nintendo, par exemple, a parfaitement compris les enjeux de ce phénomène et sacre le rétro gaming en rééditant son mythique Mario Kart en 2D.
Quelles sont les applications du rétro gaming sur le marché actuel ?
L’intérêt pour le rétro gaming n’est pas passé inaperçu aux yeux des maisons d’édition, qui s’en inspirent afin de proposer de nouveaux produits répondant à la demande des joueurs. Par exemple, Nintendo, toujours, sortait en 2016 sa console NES Classic Mini. Le constructeur japonais s’est retrouvé face à son propre succès : en peu de temps, le prix de la console s’est envolé et l’entreprise a dû faire face à une rupture de stock imprévue. C’est avec la sortie de la Super NES Mini que la fabrique de Kyoto a proposé immédiatement des quantités suffisantes et confirmé le succès du rétro gaming sur le marché actuel.
Le rétro gaming a donc de beaux jours devant lui et envisager une carrière dans le secteur est un choix judicieux. Pour y parvenir, il faut se former aux techniques de création des jeux vidéo, de l’animation 3D et du design graphique. À titre d’exemple, l’ICAN propose divers cursus permettant de travailler dans le secteur, comme son Bachelor Game Design ou encore son Bachelor Design 3D et Animation.
La reprise de la tendance du rétro gaming par les grands acteurs du marché permet d’ouvrir cette mode à un public large. Ainsi, on voit revenir sur le devant de la scène des licences aux noms célèbres : Space Invaders, Pac-man, Tetris, Snake ou encore Zelda.
Attirer davantage de femmes : un défi pour les écoles de jeux vidéo
Aujourd’hui, les femmes sont de plus en plus nombreuses à étudier dans les écoles de jeux vidéo, bien que leur part soit encore faible comparée à celle des hommes. Pour faire face à ce déséquilibre, les établissements prennent des initiatives pour attirer davantage les femmes dans un secteur qui a le vent en poupe. Où en est-on à l’heure actuelle et quelle stratégie adopter pour rendre l’enseignement du jeu vidéo attractif pour les femmes ?
Les femmes dans les écoles de jeu vidéo : un chiffre encore faible
La féminisation dans le monde du jeu vidéo dépend avant tout de l’éducation. Si les formations professionnelles sont de plus en plus ouvertes aux femmes, celles-ci sont encore largement sous-représentées dans l’industrie du jeu vidéo. Selon une étude du Syndicat National du Jeu Vidéo, leur part ne représente que 14 % dans les studios de jeu vidéo et 46 % dans l’industrie selon l’INSEE.
Aujourd’hui, les écoles spécialisées accueillent seulement 26 % d’étudiantes. Face à ce chiffre encore faible, elles tentent de les attirer davantage au sein de leurs formations. Dans l’industrie du jeu vidéo, les inégalités persistent en fonction des secteurs : si la parité homme-femme demeure équilibrée dans le game art (design de l’univers et des personnages du jeu vidéo), l’écart est plus important dans le secteur du game design (phase de conception des mécanismes du jeu et de ses fonctionnalités) où la filière est largement dominée par un public masculin. Les stéréotypes perdurent entre la filière artistique plus fréquentée par les femmes et la filière technique davantage prisée par les hommes.
Jeux vidéo : les initiatives pour rétablir la parité homme-femme dans les écoles
Pour rétablir la mixité dans les écoles et combattre les stéréotypes, de nombreuses initiatives sont créées comme celles de l’association Women in Games dont l’objectif est de doubler le nombre de femmes dans la filière du jeu vidéo d’ici une dizaine d’années.
Cette organisation ouverte pour tous regroupe des professionnels œuvrant pour la mixité dans l’industrie du jeu vidéo en France à travers la formation, les rencontres, la sensibilisation, l’éducation et l’entraide.
Certaines écoles organisent des ateliers dans les collèges et les lycées pour promouvoir les différents métiers du jeu vidéo auprès des jeunes alors que d’autres établissements s’attèlent à faire disparaître les stéréotypes de genre. En effet, dans l’imaginaire de la plupart des gens l’univers du jeu vidéo reste encore principalement masculin.
Pour le public féminin qui souhaite faire carrière dans le jeu vidéo, il existe plusieurs établissements spécialisés dans le numérique qui proposent un large panel de formations adaptées allant du game design au game art. A ce titre, l’ICAN forme chaque année des étudiantes au sein de son cursus en Game Design pour acquérir les compétences techniques et artistiques nécessaires aux métiers du jeu vidéo.
Aujourd’hui, la part des joueuses dans le jeu vidéo est équivalente à celle des joueurs. En revanche, la parité homme-femme dans les écoles est loin d’être atteinte. Malgré cet écart important, les mentalités évoluent et de nombreuses initiatives sont mises en place pour promouvoir la place des femmes dans les établissements de jeu vidéo.
Comment créer un serious game ?
Le jeu vidéo se crée une place de choix dans le monde de l’entreprise, en proposant des serious game au très haut niveau de création. Excellent outil marketing ou instrument de formation à l’attention des salariés, comment apprendre à développer ce type de jeu vidéo ?
Un serious game : qu’est-ce que c’est ?
Un serious game est un « jeu sérieux », soit une interface numérique ludique utilisée à des fins professionnelles. La première version de ce type de jeu a été développée et utilisée par les entreprises dans le cadre de leurs campagnes publicitaires. Ces Advergames font preuve d’un très haut niveau de complexité. Il s’agit par exemple des jeux développés à l’occasion de la sortie de Coca-Cola Zéro (en collaboration avec Playstation).
Aujourd’hui, les serious game remplacent au sein des entreprises les formations en présentiel. Grâce à la démocratisation des outils technologiques et à l’amélioration des accès Internet, l’outil informatique peut être utilisé par les directions des entreprises comme un instrument pédagogique.
Les sociétés d’édition de jeu vidéo se sont emparées du phénomène serious game afin de proposer un processus innovant, loin d’une pédagogie linéaire, mais plus axé sur une immersion totale dans un processus de décision, très proche de celui d’un jeu vidéo plus classique.
Apprendre de manière ludique, en provoquant l’engagement de l’apprenant est possible grâce aux nouvelles technologies, mais comment développer un serious game ?
Créer un serious game : se former au développement de jeu vidéo
Élaborer un serious game ne s’improvise pas. Il faut acquérir de solides connaissances en développement de logiciels informatiques et faire preuve d’une grande connaissance de l’activité professionnelle de l’entreprise commanditaire.
En effet, un créateur de serious game travaille dans le cadre d’une commande en se basant sur les objectifs pédagogiques de son client. Lors des phases d’élaboration du jeu, il doit lister toutes les compétences pédagogiques à acquérir ainsi que les moyens d’évaluer les progrès des apprenants. Pour y parvenir, il opère en étroite collaboration avec les équipes de son commanditaire. En parallèle, il est chargé de développer une interface de très haut niveau technique. C’est donc un véritable professionnel du jeu vidéo, qui sait :
– Développer un scénario viable, des règles de jeu précises et un univers cohérent.
– Établir une structure pédagogique dans un environnement ludique.
– Intégrer les outils, les Intelligences Artificielles et les architectures logicielles aptes à faire fonctionner l’interface de manière efficiente.
En règle générale, les concepteurs de serious game ont suivi une formation spécialisée en création de jeux vidéo. À titre d’exemple, l’ICAN propose un Mastère Game Programming qui forme aux métiers de la programmation en jeux vidéo grâce à une pédagogie innovante basée sur la modalité de l’apprentissage en alternance.
Les serious game s’imposent dans le monde professionnel. Ils sont devenus de véritables outils de développement des activités des entreprises, ainsi que de la formation des collaborateurs d’une structure. La discipline embauche massivement et envisager une formation pour apprendre à développer ce type de jeu vidéo est un choix très judicieux.
L’ICAN propose deux nouveaux mastères en game design
L’ICAN, Institut de Création et Animation Numériques ouvre deux nouveaux mastères pour renforcer sa filière Game Design pour cette rentrée 2021. Le mastère Game Art et le mastère Game Programming se rajoutent aux formations déjà existantes de la filière. Quelles sont les caractéristiques de ces nouveaux mastères ?
Le Mastère Game Art
Sur une période de deux ans, le mastère Game Art forme les étudiants aux techniques de conception visuelle dans le secteur du jeu vidéo. Cette formation complète a pour objectif de préparer les futurs diplômés aux derniers logiciels tout en étant sensibilisés aux contraintes du jeu vidéo (jouabilité et interactivité). Le cursus Mastère Game Art comporte les modules suivants :
• Pixel art et voxel
• Character Design pour Tactical Game
• Techniques de photogrammétrie
• Univers visuel de jeu en Réalité Augmentée
• Ambient Design
• Réalisation d’un projet personnel de fin d’année
Mastère Game programming
Sur une période de deux ans, le Mastère Game Programming propose un cursus d’excellence dans le domaine de la programmation de jeu vidéo accessible à des profils ingénieurs souhaitant se familiariser avec le game design, et des profils concepteurs souhaitant approfondir leur maîtrise des langages de programmation et des logiciels de développement dominant le marché. Le cursus Mastère Game Programming comporte les modules suivants :
• Programmation de jeu vidéo procédural
• Programmation de jeu en XR
• Rétro-ingéniering de FPS
• Programmation de jeu multijoueur
• Automates ludiques
• Réalisation d’un projet personnel de fin d’année
Carrière en game design : quelles formations ?
L’ICAN est une école numérique qui propose des formations en Game Design, Design 3D et Animation, Web et Digital, UX Design et BD Numérique. La filière Game Design regroupe trois domaines principaux du secteur du jeu vidéo : le Game design, la programmation et la direction artistique. Ces deux nouveaux mastères Game Art et Game programming ont pour objectif de renforcer l’expertise de l’école dans le secteur du jeu vidéo et seront tous les deux proposés en alternance.
Les Mastères Game Design, Game Art et Game Programming travaillent en parfaite synergie sur des sujets en communs : jeux d’exploration photo réalistes, tactical games, First Person Shooters, expériences en réalité virtuelle, jeux multijoueur, jeux en réalité augmentée sur mobile et serious games.
Dans un contexte de forte croissance, le jeu vidéo est une filière qui recrute des experts qualifiés avec à la fois des compétences techniques et artistiques. Pour les passionnés de jeu vidéo qui souhaitent profiter d’un secteur en plein développement avec de grandes opportunités d’emploi dans les années à venir, il est judicieux de choisir une carrière professionnelle dans le domaine du jeu vidéo et préparer une formation adéquate comme un mastère de Game Design, Game Art ou Game Programming au sein d’une école réputée comme l’ICAN.
Rencontre avec Clovis Battello, étudiant à l’ICAN et participant du hackathon inter-école organisé par Kinetix
Le week-end du 8 au 10 octobre, l’entreprise Kinetix, une start-up développant une plateforme qui permet de convertir des vidéos en animations 3D, organisait un hackathon inter-écoles. L’objectif ? Créer en seulement 2 jours, en équipe, une animation 3D de 15 à 45 secondes en utilisant la technologie Kinetix ainsi que les logiciels d’animation.
Clovis Battello, étudiant en 1ère année de Mastère Design 3D et Animation à l’ICAN, a participé à ce hackathon. Retour sur cette expérience challengeante.
Comment as-tu entendu parler de l’évènement et qu’est-ce qui t’as motivé à participer ?
J’ai entendu parler de l’évènement grâce au BDE et à l’école qui nous a envoyé un mail nous proposant de participer à l’évènement. Je me suis dit que ça pouvait être une bonne expérience et j’étais curieux d’en savoir plus car je suis très intéressé par les nouvelles technologies.
Peux-tu nous parler du déroulement du week-end et comment tu as trouvé la personne avec qui tu as travaillé ?
Le vendredi soir à 18h, il y a eu une présentation de l’équipe et des participants. On a ensuite reçu les sujets et les logins sur la plateforme en ligne qu’on allait utiliser. Nous avons été répartis en 6 équipes, majoritairement composées de 3 personnes mais nous étions une équipe de 2. Cela aurait pu être un désavantage mais cela n’a finalement posé aucun problème.
Durant le week-end, nous étions en complète autonomie. Une conversation d’équipe et une avec l’ensemble des participants ont été créées sur Discord. Les intervenants étaient disponibles pour les équipes et dans le chat général pour nous aider en cas de questions ou de problèmes.
J’ai personnellement eu des soucis de compatibilité avec un logiciel donc je n’ai pas pu récupérer les animations afin de les y intégrer. Je me suis donc occupé de me filmer pour convertir les vidéos en animation avec un retravail sur Kinetix. J’ai également travaillé sur Blender pour créer les décors.
Que représente votre animation ? D’où vous est venu l’idée ?
Nous avons fait un brainstorming le vendredi soir et nous avons discuté pour mettre nos idées en commun le samedi matin. Nous ne voulions pas être trop ambitieux en raison de notre méconnaissance du logiciel.
J’ai proposé de faire une animation sur l’interaction entre le sujet et l’environnement car c’est un aspect que j’étais curieux d’explorer. Ma coéquipière pensait à un thème un peu plus sombre, sur la peur. Nous avons fini par fusionner nos idées avec un personnage effrayé, suivi par une ombre et interagissant avec un miroir.
En raison d’un manque de temps, nous n’avons pas pu terminer l’animation pour le concours, mais nous pensons la terminer sur notre temps libre.
Qu’avez-vous retenu de cette expérience ? Avez-vous appris des choses en particulier ?
C’était ma 1ère expérience sur le logiciel Blender. J’ai pu en apprendre plus sur certaines fonctionnalités comme les Geometry Nodes et la simulation de fumée.
Cette expérience sur cette nouvelle technologie, Kinetix, était très enrichissante. Nous avons appris à quel point la préparation et les tests pouvaient être importants avant de se lancer dans un projet.
Désormais, je prendrai plus de temps pour explorer un nouveau logiciel avant de démarrer un travail afin d’en savoir plus sur les différentes fonctionnalités et les problèmes que je peux rencontrer.
Participeriez-vous à nouveau à un évènement de ce genre ?
Oui sans doute, et je le recommande ! Avec mon alternance en ce moment je ne sais pas si j’aurais le temps de m’y consacrer à 100% mais je le ferais sûrement dès que je pourrais le faire sérieusement.
C’est vraiment une belle expérience. C’était agréable de voir que, même si nous venions de plusieurs écoles différentes avec des niveaux d’études différents, nous étions tous dans la découverte.
Level design et game design : quelle différence au juste ?
Si le level design et game design ont souvent tendance à être confondus, il s’agit bel et bien de deux fonctions distinctes. Le rôle d’un level designer est de créer des niveaux de jeu et des environnements appropriés alors que celui de game design est de concevoir des mécanismes de jeu. Quelle est la différence entre ces deux métiers ? Décryptage du rôle de chacun et des compétences nécessaires pour y accéder.
Level designer et game designer : les fiches métiers
Le level designer établit les différents niveaux d’un jeu vidéo pendant sa phase de développement. Il élabore les différentes étapes à partir du concept et des objectifs mis en place par le game designer et collabore avec les infographistes et les sound designers. Le level designer a pour mission de créer les cartes de chaque niveau d’un jeu vidéo, poser les bâtiments, insérer de la couleur et y ajouter du son. En bref, c’est lui qui est chargé des éléments graphiques avec lesquelles les utilisateurs interagissent. Son rôle est donc primordial dans la phase d’élaboration d’un jeu vidéo dans la mesure où il définit et harmonise le rythme du jeu, la difficulté et la diversité de chaque niveau.
Le rôle d’un game designer est de concevoir les règles et l’univers d’un jeu vidéo en s’assurant que le jeu soit le plus interactif possible pour les utilisateurs. Le game designer s’entoure et travaille en étroite collaboration avec une équipe dédiée : les développeurs informatiques, le directeur artistique, la direction animation et le sound designer seront ses meilleurs alliés. Dans une première phase de pré-production, le game designer collecte et synthétise les informations recueillies pendant le brainstorming et les rédige dans un document à l’attention des programmeurs pour lancer les prototypes d’animation. Dans une seconde phase de production, le game designer orchestre l’action des développeurs informatiques, infographistes et testeurs de jeux vidéo.
Compétences et formations du level designer et game designer
Pour accéder au poste de level designer, il est nécessaire d’avoir une excellente culture iconographique, une sensibilité artistique et un bon sens de l’observation. À la fois organisé et rigoureux dans son travail, le level designer a un bon esprit d’équipe et une excellente capacité de communication à l’écrit comme à l’oral.
Pour devenir game designer, avoir un bon esprit de synthèse est une qualité essentielle tout comme posséder d’excellentes capacités de communication au sein d’une équipe. Doté d’une forte créativité, le game designer se doit également d’être dynamique et rigoureux dans son travail.
Pour devenir level designer ou game designer, il est fortement recommandé de suivre une formation dans une école spécialisée en game design comme le Bachelor Game Design ou Mastère Game Design de l’ICAN.
Aujourd’hui, les métiers du jeu vidéo ont le vent en poupe avec l’explosion de ce secteur d’activité ces dernières années. Level Designer ou Game Designer ? Si chaque fonction a un rôle précis et demande des qualités et des compétences indispensables pour réussir, une formation en game design dans une école spécialisée sera déterminante pour acquérir les compétences qu’exigent ces deux métiers.
Création et animation numérique : quels débouchés professionnels ?
L’art et le numérique fonctionnent aujourd’hui de pair. La multiplication des outils digitaux a vu naître de nouvelles méthodes de création combinées à de nombreuses perspectives techniques. Avec la croissance du digital, les métiers du numérique recrutent et nécessitent des compétences pointues pour faire face à la demande du secteur. Quels sont les débouchés possibles après une formation en création et animation numérique ?
Animation numérique : univers et métiers
Les métiers du Game Design
La relation actuelle avec les jeux vidéo évolue et les profils créatifs sont de plus en plus sollicités dans ce secteur : game designer, testeur, intégrateur, item designer, narrative designer, motion designer, level designer, autant de métiers qui nécessitent des compétences à la fois artistiques et techniques.
Les métiers du web et du digital
Infographiste, webdesigner, intégrateur front-end ou développeur back-end sont des designers numériques chargés de développer l’expérience visuelle et interactive des sites internet.
Les métiers du design 3D et de l’animation
Les plus passionnés et créatifs pourront se diriger vers des métiers tels que animateurs 3D, modeleur 3D, designer numérique, game artist, character designer, illustrateur avec une formation Design 3D et animation.
Les métiers de la filière UX Design
UX designer, designer d’interface, designer d’interaction, webdesigner, directeur artistique web sont les métiers de la filière UX Design dont l’objectif est d’adapter les produits et services numériques conformément aux attentes de l’utilisateur tout en assurant fluidité et confort des interfaces.
Les métiers de la filière BD numérique
Auteur de bande dessinée, illustrateurs, storyboarder, designer narratif, motion designer, roughman sont les débouchés de la BD numérique.
Métiers du numérique : quelles formations ?
Contrairement à ce que nous pouvons croire, pour accéder à des postes dans le secteur numérique, les compétences techniques seules ne suffisent pas mais doivent être combinées à des compétences artistiques. Auparavant, les métiers les plus sollicités étaient créateurs de jeux vidéo, graphistes, animateurs 3D, webdesigners mais avec l’évolution du digital et l’explosion du secteur du jeu vidéo, ce secteur en plein essor recherche constamment de nouveaux talents qui nécessitent une formation pointue en numérique.
Les fans de jeux vidéo qui souhaitent allier passion et formation professionnelle peuvent suivre une formation dans une école numérique pour acquérir les compétences nécessaires et travailler dans le secteur exigeant de la création et animation numérique.
L’ICAN propose des formations numériques dans cinq univers différents : Game Design, Design 3D et Animation, Web et Digital, UX Design et BD numérique pour accéder aux nombreux débouchés de la création et animation numérique.
Les métiers du numérique se diversifient avec le développement du digital et aujourd’hui, selon ses compétences techniques ou artistiques, il est possible de se diriger vers une palette de métiers très différents en fonction de ses objectifs. Il faudra choisir une école numérique avec une spécialisation adaptée à son orientation professionnelle, de préférence en alternance pour combiner à la fois cours théoriques et cas pratiques.