Victor, un employé de bureau qui passe son temps à s’ennuyer, découvre accidentellement que sa photocopieuse est capable de tout cloner. Il entreprend alors de tester sa machine avec plusieurs objets, lui y compris… Rencontre avec le créateur du court métrage « He’s Alive ! », Dylan Desban, étudiant en 5e année de Mastère Design 3D et Animation en Temps Réel à l’ICAN.

« L’idée de ce court métrage m’est venue en pitchant des idées, des phrases très simples sur papier. Puis m’est venue l’idée « une photocopieuse qui clone des objets ». C’est à partir de là que j’ai imaginé le déroulement du film. » explique Dylan. Un an de travail plus tard, « He’s Alive ! » voit le jour.

Chara design et intentions

L’histoire du court métrage se construit autour de 3 personnages : Victor, son clone et son patron. Comme les trois personnages ne parlent pas, Dylan souhaitait que l’empathie ressentie à leur égard vienne de leur design et de leurs gestes. « J’avais pour objectif de les rendre aussi expressifs et attachants que possible simplement par les formes. » souligne-t-il.

« Victor a une morphologie assez frêle, et la partie de son corps la plus développée est sans aucun doute sa tête. Ça tombe bien, c’est son outil le plus précieux, car Victor fait preuve de beaucoup de créativité. Celle-ci est alimentée par l’ennui que lui procure son emploi dans cette grande entreprise. Le patron est quant à lui plus une silhouette qu’un véritable personnage. Archétype du dirigeant sans scrupule, il est là pour donner une raison de plus à Victor de s’échapper. Sur son concept art il était très musclé pour accentuer son aspect menaçant. Mais lors de la modélisation, j’ai changé de direction et l’ai rendu gras. »

Pour la modélisation, l’animation et le rendu, Dylan a travaillé sur le logiciel Blender. Seules les textures ont été réalisées sur Substance Painter.

Décors, ambiance et musique

La direction artistique du court métrage repose notamment sur une rupture entre l’image, les actions réalisées, et la musique. Cette rupture est visible entre les personnages, qui n’appartiennent pas au même univers graphique que l’arrière-plan mais également entre l’ambiance chromatique et le décor qui sont oppressants tandis que la musique et les actions sont plus joyeuses et burlesques.

« À l’inverse des personnages, le décor est très réaliste. L’intention rétro est là pour amplifier la sensation d’étouffement : les machines sont énormes, le faible développement du numérique impose des montagnes de papiers, et l’espace n’est pas pensé pour le bien-être des employés. On est enfermés avec Victor dans cet espace minuscule, peu praticable. Tout est terne et déprimant. Le cadrage est très statique pour amplifier cette sensation de prison. » ajoute Dylan.

Un projet d’envergure, qui a permis à Dylan de mettre en pratique les compétences apprises durant sa formation. « Grâce à ce projet, j’ai appris que je pouvais réaliser un court métrage tout seul. J’avais un peu peur de me lancer au début, à cause de la charge de travail que cela représente. En réalité, il suffit de placer le curseur correctement, entre ce que l’on attend, ce que l’on a envie de voir et le temps que l’on souhaite allouer au projet. » conclut-il.

Découvrez le court métrage « He’s Alive ! » en entier sur la chaîne YouTube de Dylan.

Les effets spéciaux numériques sont désormais incontournables dans le domaine du cinéma ou de l’audiovisuel. Ils contribuent grandement au succès des sagas du grand écran, à l’attractivité des séries télé, ainsi qu’au dynamisme des campagnes publicitaires. Que faut-il savoir des effets spéciaux numériques et comment se former à la discipline ?

Les effets spéciaux numériques : qu’est-ce que c’est ?

L’expression « effets spéciaux » concerne toutes les techniques qui permettent de créer des illusions (phénomènes, actions, objets, personnages) au sein d’une production audiovisuelle. Ces éléments n’existent pas en réalité et ne peuvent pas être enregistrés au moment du tournage. On distingue deux principaux types d’effets spéciaux :

• Les effets spéciaux mécaniques : qui sont les trucages effectués manuellement, comme du maquillage, le port de masque ou la pluie artificielle.
• Les effets spéciaux numériques : qui sont des techniques grâce auxquelles les images sont créées de manière dématérialisée, car l’option mécanique est impossible.

Les effets spéciaux numériques ont donc recours aux nouvelles technologies. Les méthodes de conception et de création sont diverses et elles varient en fonction du résultat recherché.

Ainsi, la motion capture permet de créer un être vivant en enregistrant les mouvements d’un sujet en vue de les reproduire dans un environnement virtuel. La technique du mate painting quant à elle permet de créer un décor ou de créer un paysage selon les besoins de la production. C’est la méthode le plus fréquemment utilisée dans la reconstitution historique.

L’incrustation, ou la méthode du fond vert permet d’intégrer sur une même image des objets, des personnages ou même des décors enregistrés de manière séparée. La couleur du fond correspond à la longueur d’onde à laquelle les caméras numériques sont les plus sensibles. L’incrustation est ainsi facilitée par la teinte et peut varier en fonction des couleurs présentes en plateau.

Comment se former aux effets spéciaux numériques ?

Pour maîtriser toutes les méthodes de conception des effets spéciaux, il faut se former à l’occasion d’un cursus technique spécialisé.

Il est important que le programme de la formation offre d’aborder les contraintes de l’animation et des effets spéciaux numériques en temps réel. Pour y parvenir, les étudiants doivent se familiariser avec les logiciels de création et de retouche numérique.

C’est pour cette raison qu’il est préférable d’opter pour un cursus qui propose de maîtriser les logiciels tels que Zbrush, Substance Designer, After Effects et Nuke. L’apprentissage de ces outils doit permettre de développer un panel complet de compétences afin de trouver un débouché professionnel à l’issue de ses études. Un Bachelor ou un Mastère en effets spéciaux numériques doit permettre d’acquérir :

• La maîtrise des techniques de l’éclairage, du texturing et du composing
• La maîtrise de la pré-prodution et de la post-production d’un court-métrage.

À titre d’exemple, le parcours Design et Animation 3D de l’ICAN se développe autour d’un premier cycle de Bachelor et d’un second de Mastère, permettant l’obtention d’un titre reconnu par l’État de niveau 7.

Les effets spéciaux numériques sont omniprésents et investissent toutes les facettes de l’audiovisuel. Se former à la spécialité est un choix judicieux, c’est pour cette raison qu’il faut sélectionner un cursus au sein d’un établissement d’enseignement spécialisé.

Concevoir un personae signifie, pour les professionnels de la conception graphique, créer la structure type d’un groupe d’utilisateurs de l’interface. Dans l’univers de l’UX Design, le personae s’entend comme un « character », ou une catégorie de personnes dont les processus cognitifs et les déclencheurs de décision sont similaires.

Marketing et conception numérique : qu’est-ce qu’un personae ?

Le design de personae est un outil de catégorisation qui permet de guider la conception d’un produit numérique, mais aussi sa promotion et ses processus de vente. Personnages fictifs, les personaes sont élaborés en fonction de véritables données produites par les retours des joueurs d’un jeu ou des utilisateurs d’une interface.

Concevoir un personae permet donc aux concepteurs de se référer aux attentes et à l’expérience des utilisateurs sans inventer des personnages fictifs, mais en se basant réellement sur l’expérience du public. Les personaes sont donc des archétypes des profils d’utilisateurs.

C’est une méthode qui offre de nombreux avantages aux concepteurs graphiques. Elle leur permet de mettre un visage sur les utilisateurs cibles, d’humaniser les processus créatifs et de mieux identifier les besoins et les ressentis du public. Cette technique augmente leur empathie et fédère une équipe de créatifs autour d’un utilisateur final probable.

Designer un personae s’avère donc essentiel au déploiement des stratégies de marketing d’une production numérique. C’est aussi la base fondamentale du travail des UX Designers.

Comment concevoir un personae ?

Les techniques permettant de designer un personae s’acquièrent à l’occasion d’une formation de haut niveau en conception graphique. Les méthodologies varient selon l’ampleur des projets numériques (taille de l’équipe de conception, durée du projet et budget). Il est cependant possible de dégager certaines lignes directrices :

• À partir de données récoltées auprès des utilisateurs du produit, formuler un profil hypothétique d’utilisateur qui servira à guider les entretiens entre les membres des équipes de conception.
• Rechercher sur le terrain des personaes réels afin de collecter des données contextuelles, par exemple sur un lieu de travail dans le cas de la conception d’un logiciel professionnel.
• Analyser les données et les modéliser afin de déterminer un scénario d’utilisation.

Chaque concepteur a ses propres techniques de construction d’une fiche de personae. Généralement, elle comprend le nom, le genre et un portrait de l’individu. Certains professionnels y ajoutent le métier, l’âge ainsi qu’une courte description biographique. Ce sont surtout les besoins, les attentes, les motivations et les centres d’intérêt qui seront cités, ainsi que le niveau d’expertise numérique.

Designer un personae est devenu une étape centrale du travail de conception et de création d’un produit numérique (jeu vidéo, application, interface ou site web). Les techniques pour y parvenir s’apprennent à l’occasion d’une formation spécialisée en UX Design. La discipline doit être abordée dans un cursus post bac afin d’être approfondie tout au long du cycle d’apprentissage.

À ce titre, la formation en UX Design de l’ICAN comprend l’acquisition des méthodes pour designer un personae. Ces techniques sont mises en pratique à l’occasion de projets professionnels et en entreprise dans le cadre de l’alternance dès la première année de Bachelor.

Designer un personae ne s’improvise pas. C’est un processus qui requiert d’accéder à d’amples bases de données et de disposer de solides connaissances du monde du numérique, de la psychologie de l’utilisateur et des outils de conception graphique.

Suivre une formation en création web permet d’apprendre à développer entièrement un site internet ou des compétences en référencement (SEO/SEA) notamment. Quels sont les débouchés de ce type de formation et comment opter pour le bon cursus ?

Pourquoi choisir de suivre une formation en création web ?

La création web regroupe un grand nombre de techniques et d’outils qui permettent de créer des sites internet, des éléments animés, des plateformes digitales ou encore d’apprendre les langages informatiques permettant de créer un site web dans son intégralité.

Pour faire carrière dans ce domaine, il est important d’opter pour une formation professionnalisante spécialisée dans la création web. Le secteur est en pleine expansion et les recruteurs sont très attentifs au parcours universitaire des candidats. Ils attendent de leurs futurs collaborateurs qu’ils fassent preuve de compétences techniques de haut niveau et d’une expérience pratique dès l’issue de leur formation.

Maîtriser la création web au niveau professionnel peut se faire uniquement grâce à un apprentissage mené par des enseignants experts de leur secteur. En effet, c’est une discipline qui nécessite de la pratique et un socle de connaissances fondamentales qui se construit dans le cadre d’un cursus universitaire.
Il est tout à fait envisageable de commencer une formation dans la création web dès l’obtention de son baccalauréat, en intégrant un Bachelor en alternance au sein d’un établissement spécialisé, par exemple.

Une formation en création web permet de postuler à des emplois recherchés, comme Webdesigner, Chargé de projet, Intégrateur ou encore Développeur.

Comment reconnaître une bonne formation en création web ?

Suivre son parcours universitaire au sein d’un établissement spécialisé, c’est bénéficier de l’expertise de son équipe pédagogique. Idéalement, les enseignants de l’école sont issus du monde professionnel et exercent leur métier en parallèle de leurs cours. C’est un gage de leur parfaite maîtrise des dynamiques du monde de la création web et du contenu de leurs cours axé sur la pratique.

Il est important que le programme de la formation en web comprenne des modules d’apprentissages spécialisés, comme :

• La maîtrise des techniques du design thinking.
• La conception UI/UX.
• Le déploiement d’un site web complexe.
• Le développement d’une stratégie digitale.

Une bonne formation en création web doit d’ailleurs comporter une ou plusieurs période(s) en entreprise. De fait, un cursus en alternance est à privilégier puisqu’il permet d’acquérir des savoir-faire techniques directement au contact des professionnels. L’alternance est un véritable tremplin pour début sa carrière professionnelle et une modalité d’apprentissage vivement appréciée des recruteurs du secteur. De plus, elle permet aux étudiants de financer tout ou partie de leur formation.

A ce titre, l’ICAN propose un cursus complet de Bac à Bac +5 en Web Design et Communication Graphique, entièrement en alternance.

Choisir une bonne formation en création web est incontournable afin de faire carrière dans le secteur et de déboucher un emploi à l’issue de ses études.

Le Game Design est une spécialité de la création de jeux vidéo. Il fait appel à des connaissances pluridisciplinaires pointues qui s’acquièrent à l’occasion d’une formation post-bac. Quels sont les débouchés après un Mastère spécialisé en Game Design ?

Le Game Design, c’est quoi ?

Le Game Design regroupe toutes les techniques qui concourent au développement d’une expérience de jeu : le gameplay. Cette trame narrative est déterminée par le Game Designer. C’est lui qui est chargé d’imaginer et de donner vie à l’univers du jeu vidéo : il invente les règles du jeu, les profils et les actions des protagonistes ou encore les obstacles auxquels fera face le personnage principal.

C’est un technicien qui connaît parfaitement les outils du développement de jeux vidéo. Il aime explorer de nouvelles formes de divertissement numérique. Il est donc formé aux derniers logiciels informatiques, à l’intégration de l’IA dans ses projets et effectue une veille constante des avancées technologiques de son secteur.

Les professionnels du game design font preuve de connaissances approfondies dans divers domaines :

• Le Game Design.
• La commercialisation des jeux vidéo.
• Les stratégies marketing et le financement propre aux jeux vidéo.
• Le management et la gestion de projet.
• Le design éditorial et la création de concept.

Pour obtenir toutes les compétences afin de mettre sur pied un univers cohérent et attractif sur le plan ludique, il faut suivre des études spécialisées en game design.

Mastère en Game Design : quels débouchés ?

Le Game Designer est un professionnel du jeu vidéo activement recherché par les maisons d’édition et les studios de développement. Pour trouver un poste dans le domaine, il est nécessaire d’avoir à minima un bac +3 et de faire preuve de bonnes compétences techniques.

Cependant, le métier de Game Designer n’est pas l’unique débouché suite à cette formation. Très dynamique, le secteur est pourvoyeur d’un grand nombre d’emplois pour les titulaires d’un Mastère spécialisé en Game Design :

• Chef de projet.
• Character designer.
• Level designer.
• Game tester, etc.

Il est tout à fait possible de trouver un débouché professionnel immédiatement après l’obtention de son diplôme. En effet, en suivant une formation au sein d’un établissement spécialisé, les étudiants bénéficient d’un apprentissage technique apprécié par les recruteurs des maisons d’édition. L’alternance est un excellent procédé pédagogique qui permet de développer ses compétences pratiques et d’acquérir un savoir-faire et un savoir-être très appréciés sur le marché de l’emploi.

À ce titre, l’ICAN propose un parcours complet du Bachelor au Mastère en Game Design. À l’occasion de leur formation, les étudiants sont amenés à travailler autour de projets professionnels et à manipuler les outils techniques du secteur, comme Unreal Engine, Unity 3D ou encore Blender. L’année scolaire est ponctuée d’interventions de la part des professionnels du Game Design, venant de prestigieuses entreprises comme Ubisoft, Arkane ou encore Cyanide.

Envisager une carrière dans le Game Design est judicieux : le secteur se développe et recrute massivement. Il est cependant capital de suivre sa formation dans un établissement spécialisé, reconnu par la profession.

Envie de devenir employé d’une compagnie spatiale spécialisée dans le nettoyage de planètes ? Ce jeu est fait pour vous ! Adrien, Pierre, Titouan, Pierrot et Théo, étudiants en 2e année de Bachelor Game Design, ont développé Astra Wash, un jeu vidéo de type roguelike évoluant dans un univers spatial. Focus sur la mécanique du jeu.

Les 5 étudiants de l’ICAN ont travaillé en équipe sur l’ensemble des aspects du jeu vidéo : la documentation, en passant par le sound design, le level design, le game design, la programmation et la direction artistique.

Vivez une expérience unique dans l’espace

Le jeu se déroule dans un univers spatial cartoonesque en 3D. Entrez dans la peau d’un Washer, un personnage travaillant dans une entreprise de nettoyage de planètes : Astra Wash. Équipé du AstraWasher 3000, votre objectif est de parcourir toute la galaxie, accompagné de votre chien Patapouf qui vous attend sagement dans votre vaisseau. Durant votre épopée, vous affronterez des créatures délirantes qui ne veulent qu’une seule chose… votre mort. Soyez sur vos gardes !

Projetez les hordes d’ennemis dans la lave pour survivre

Pour avancer dans le jeu, vous devez combattre les aliens ennemis en les projetant dans la lave tout en évitant de vous faire toucher. Les vagues d’attaques sont définies par un nombre d’ennemis à abattre et ne se terminent que lorsque tous les monstres ont été éliminés, ou si votre avatar meurt. Après chaque combat, retournez dans votre vaisseau accompagné de votre fidèle chien pour vous améliorer. Une fois ressourcé, retournez vous battre contre de nouveaux aliens.

« Avec AstraWash nous souhaitions créer une expérience de jeu jouissive. Le joueur incarne un personnage devenant de plus en plus puissant au fur et à mesure de la partie. Et cela, tout en restant fidèle à l’ADN de notre arme qui repose sur une mécanique de pousser. Le joueur sent la déferlante de liquide s’échapper de son arme, et maîtrise les hordes d’aliens qui lui foncent dessus… » expliquent les 5 étudiants.

Pour télécharger le jeu, c’est juste ici !

Les nouveaux métiers du web et digital explosent ces dernières années : chef de projet, lead developer, traffic manager, designer UX ou encore social media manager… Les opportunités se multiplient et la crise sanitaire a été un véritable accélérateur de la digitalisation des entreprises. Pour former des professionnels capables de s’adapter à la vitesse du numérique, les écoles spécialisées dans ce domaine sont de plus en plus nombreuses à proposer des formations en alternance aux étudiants. Pourquoi réaliser une alternance dans le domaine du web & digital ?

Gagner de l’expérience professionnelle

Le succès des contrats d’alternance en digital est principalement dû à la garantie de trouver un emploi beaucoup plus facilement qu’avec un cursus classique, grâce à une expérience professionnelle solide.

En effet, le secteur du web marketing est en mutation permanente, du fait des évolutions des nouvelles technologies et outils. C’est pourquoi les recruteurs sont à la recherche de profils parfaitement autonomes et réactifs, capables de s’adapter rapidement. Une première expérience professionnelle dans ce milieu représente donc un atout non-négligeable. Il arrive d’ailleurs parfois qu’à l’issue de son cursus, l’étudiant en digital soit directement recruté par l’entreprise dans laquelle il réalise son alternance.

Acquérir des connaissances solides et des compétences techniques

Réaliser une alternance dans le web et digital, c’est être à la fois étudiant et salarié. Cette double casquette permet d’acquérir, tout au long du parcours scolaire, des connaissances théoriques et pratiques solides, qui seront utiles à la suite des études. De plus, grâce à l’expérience terrain, l’étudiant peut mettre directement en application les notions vues en cours, évoluer plus rapidement et être force de proposition en entreprise.

Pour consolider directement ses acquis, il possible de réaliser une alternance dans le domaine du web et digital dès la première année d’études post-bac. “J’ai intégré le Bachelor Web Design et Communication Graphique de l’ICAN dans le but de me former aux métiers du web. C’est d’ailleurs la possibilité de faire de l’alternance dès la première année qui a orienté mon choix vers cette école. Le Bachelor est accessible aux débutants comme aux initiés, et permet d’apprendre et de se perfectionner dans de nombreux domaines, autant en design qu’en développement web. La plupart des intervenants sont des professionnels du métier, qui transmettent avec passion leur savoir-faire.” explique Julie François, étudiante en 3e année du Bachelor Web Design et Communication Graphique de l’ICAN.

De fait, réaliser son alternance dans le web et digital, c’est mettre toutes les chances de son côté pour s’insérer rapidement dans le monde du travail, dans un univers en pleine expension et qui promet un avenir plein de challenges.

Arcweave, une société qui développe un logiciel de narration en nodal compatible Unity3D et Unreal, organisait la semaine dernière une game jam online en partenariat avec l’ICAN. L’objectif ? Créer en seulement 72 heures un jeu en anglais sur le thème « AFTERLIFE » en utilisant le logiciel Arcweave. Retour sur cet évènement challengeant.

Au total, une quinzaine d’étudiants de l’ICAN ont participé à cette game jam. Rencontre avec l’un d’entre eux, Louis Farcy, étudiant en 4e année de Mastère Game Design.

Une équipe, une vision, un objectif commun

Les étudiants étaient libres de choisir le format puisque le terme de “jeu” pouvait être exploité selon les envies de chacun : expérience interactive, histoire, puzzle, roman graphique, etc.

Les participants pouvaient également travailler seuls ou en équipe. Arcweave offrant la possibilité de collaborer en temps réel, ils pouvaient donc former une team avec des personnes internes ou externes à l’école. C’est d’ailleurs le choix qu’a fait Louis, en s’associant avec Thomas, également étudiant en 4e année de Mastère Game Design à l’ICAN et Etienne, freelance en motion design.

“Notre équipe s’est naturellement composée puisque nous avions déjà nos rôles prédéfinis avant de commencer la jam. Dès l’annonce du thème, nous avons discuté sur les idées et thématiques que cela nous évoquait.” explique Louis. “Le support Arcweave permet de naviguer d’un bloc a un autre via des choix. L’interaction proposée au joueur se fait par ces derniers. La linéarité des mécaniques principales ne nous plaisait pas, c’est pourquoi nous avons décidé de créer un objet avec lequel le spectateur pourrait jouer, interagir et personnaliser à sa guise.” complète-t-il.

Une expérience professionnalisante

Cette game jam a permis aux étudiants de mettre en pratique les compétences acquises durant leur cursus. En fonction des appétences de chacun, ils se sont réparti les différents aspects du jeu pour gagner en efficacité. “Le samedi, nous avons commencé à travailler sur nos parties respectives. Thomas a exploré les possibilités avec le code limité du jeu, puis j’ai écrit le scénario de l’histoire pendant qu’Etienne dessinait les visuels raccord avec le script.” raconte Louis.

“Du dimanche au lundi, j’ai continué à écrire le scénario, à réfléchir aux conditions pour progresser logiquement au sein du jeu et à réaliser le storyboard sur lequel s’est basé Etienne pour faire les visuels. Pendant ce temps, Thomas écrivait les blocs textuels en anglais, soit en étoffant les bribes de texte que j’avais écrites soit en tenant compte des éléments importants à mentionner.”

Les 3 étudiants ont su gérer leur temps, leur permettant ainsi de finir l’intégralité du jeu avant la fin de la game jam. “Le scope a été bien géré. Nous avons eu le temps de terminer le jeu, de faire des parties pour tester toutes les possibilités et rectifier les quelques omissions de textes ou de conditions. Deux heures et demie avant la fin de la jam, nous avons déposé notre jeu : A.F.T.E.R.L.I.F.E.” conclut Louis.

Pour soutenir leur projet, vous pouvez voter sur le site internet arcjam. Clôture des votes dans 2 jours !

Le level design est une spécialité de la conception de jeux vidéo qui consiste à conceptualiser et élaborer toutes les facettes d’un niveau au sein d’un jeu. Discipline exigeante, elle est essentielle au processus du game design. En quoi consiste-t-elle et comment s’y former ?

Le level design : une composante essentielle du game design

Le level design fonctionne par itération : c’est en effectuant des tests et en déterminant les points à améliorer que le professionnel va trouver l’aspect final du jeu sur lequel il travaille. L’expert en level design sera chargé de placer les personnages au bon endroit (ainsi que les bonus ou les objets à récupérer par le héros). Grâce à un bon niveau de level design, la version finale du jeu doit pouvoir se passer de tutoriel. En somme, il permet au joueur de s’approprier les fonctionnalités du jeu mais aussi de s’immerger complètement dans l’univers, grâce à un niveau de jouabilité exceptionnel.

La première étape du level design consiste à cartographier les décors et à intégrer les différents éléments réalisés par les graphistes du jeu dans un éditeur de map. C’est à partir de ces éléments qu’il va créer les étapes et la progression du jeu. Pour cela, il va utiliser différents logiciels comme UnrealED, Maya, Studio Max etc.Par la suite, il va réaliser des tests pour vérifier la jouabilité, l’esthétique et la cohérence du jeu.

Le but du level design est donc de permettre au joueur d’assimiler de manière intuitive les mécanismes du jeu vidéo à mesure qu’il progresse dans les niveaux. Le level designer travaille ainsi étroitement avec le game designer, qui le renseigne sur les contraintes du jeu.

Comment se former au level design ?

Pour faire du level design, il est impératif de se former professionnellement aux techniques de création des jeux vidéo.

L’idéal est de commencer sa formation post-bac avec un Bachelor en Game Design, qui apportera à l’étudiant les bases dans les divers domaines de la création de jeu vidéo. Pour évoluer vers le level design, il est conseillé de poursuivre son cursus universitaire en optant pour un Mastère Game Design en alternance. En effet, ce type de formation permet aux étudiants d’acquérir de l’expérience professionnelle en parallèle de leur apprentissage, ce qui est très apprécié par les recruteurs du secteur. C’est à leurs yeux une garantie de l’acquisition de compétences techniques et d’une bonne connaissance du terrain de la part de leurs futurs collaborateurs.

À ce titre, l’ICAN propose une formation complète de bac à bac +5 en Game Design. Elle débouche sur l’obtention d’un titre « Expert(e) du Design Numérique » reconnu par l’État de niveau 7 et comprend des modules d’apprentissages du level design.

Sorti en 2017 et rapidement devenu un phénomène mondial, Fortnite réunit quelque 350 millions d’utilisateurs à travers le monde. Depuis peu, les joueurs chinois ne peuvent plus faire partie des adeptes du jeu : explications.

Chine : la réglementation restrictive du numérique atteint Fortnite

Fortnite est un jeu au téléchargement gratuit qui comporte deux modes de jeu : Save The World (où le joueur doit se sauver de la menace zombie en coopérant avec 4 autres utilisateurs) et Battle Royale où 100 joueurs s’affrontent sur une île jusqu’à ce qu’il n’en reste qu’un.

Ce sont les achats d’éléments additionnels dans l’univers du jeu par les joueurs qui génèrent des revenus pour l’éditeur du jeu. Il s’agit de V-Bucks, sorte de crédits, qui permettent d’acquérir des accessoires pour modifier l’apparence de son avatar : vêtements, coiffures, tenues, etc. L’achat de ces accessoires additionnels a généré pour Epic Games 5 milliards de dollars en 2020 (hors marché chinois).

Fin octobre dernier, l’éditeur américain du jeu annonçait qu’il stopperait sa version chinoise et bloquerait les connexions depuis le pays. En cause : une décision réglementaire en Chine qui encadre plus strictement le secteur du numérique.

Depuis plusieurs années, le gouvernement central cible le domaine du digital et particulièrement des plateformes permettant un contact entre les utilisateurs. Les autorités avaient déjà imposé une limite de trois heures hebdomadaires de jeu vidéo pour les moins de 18 ans afin de lutter contre l’addiction au numérique. Les jeunes Chinois sont autorisés à utiliser Internet uniquement le week-end entre 20h et 21h. Les adolescents de moins de 16 ans n’ont d’ailleurs plus le droit de retransmettre en direct sur Internet leurs parties de jeu vidéo.

Fortnite Chine : une version censurée maintenant indisponible

La version chinoise de Fortnite élaborée en collaboration avec Tencent (actionnaire chinois d’Epic Games) était déjà adaptée aux réglementations du pays. Les autorités n’ont cependant jamais autorisé l’éditeur américain à monétiser sa création, sa version censurée ne lui rapportant ainsi aucun revenu.

La censure du jeu vidéo en Chine se poursuit et va encore plus loin puisque le gouvernement entame une « moralisation » des loisirs des Chinois. Les contenus jugés sensibles, obscènes ou politiquement incorrects sont sanctionnés. Ainsi, les jeux vidéo qui offrent une version différente des faits historiques ou mettent en scène des personnages atypiques (efféminés par exemple), seront bientôt interdits.

Le jeu vidéo acquiert donc une nouvelle place sur les marchés internationaux. Pour bien comprendre ses enjeux, ses dynamiques et ses contraintes et développer des jeux tels que Fortnite, il est crucial de suivre une formation professionnalisante. A ce titre, l’ICAN propose un cursus en Game Design de très haut niveau académique, où les aspects politico-sociaux actuels des jeux vidéo sont abordés.

L’hostilité des autorités chinoises face aux éditeurs de jeux vidéo occidentaux n’a pas impacté uniquement Epic Games. Début novembre, Microsoft décidait de stopper la branche réseau social de sa plateforme professionnelle LinkedIn. La version chinoise ne diffuse ainsi uniquement les annonces professionnelles sans permettre de mettre en contact les utilisateurs sur d’autres sujets. Quant à Yahoo, le géant informatique a littéralement stoppé tous ses services en Chine le 1er novembre dernier.